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EXO OGAWA : L'air de rien

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Message  Rebecca Dim 1 Nov 2009 - 18:21

Pete craignait plus que tout le pollen, car cela lui donnait des crises d’éternuements à n’en plus finir. Il était asthmatique depuis toujours et c’était un véritable supplice quand l’oxygène commençait à lui manquer et qu’il suffoquait asphyxié. Pendant ses crises, l’angoisse le vrillait, lui perforait le cerveau, et ensuite le laissait sur le carreau, à bout de souffle.

Mais ce jour là, jour de son anniversaire, qu’il avait fêté en solitaire, il se sentait de bonne humeur, en forme, et éprouva le besoin de sortir prendre l’air bien que ce fût le printemps. Il était entré dans ce parc par hasard, croyait-il, et marchait d’un pas vif en apparence. En réalité, rapidement, il s’était retrouvé perdu dans ses pensées et y tournait en rond. Tandis qu’il déambulait le long des points de suspension alignés qui bordaient l’étendue brumeuse de ses idées éparpillées, il se demanda ce qu’il était venu faire là. A cette heure ci, les gens finissaient de déjeuner et le parc était quasi désert. L’air dubitatif, il s’éloigna des bordures fleuries bien rectilignes du Parc Kensington et s’aventura vers ce qui lui semblait être la statue d’un enfant. Il décida de s’asseoir sous la ramure verte d’un arbre bruissant de mille pensées éventées et, fatigué de sa longue promenade, se laissa aller, tête dodelinant contre l’écorce, profitant de la caresse veloutée d’une brise légère et apaisante.

Quand il rouvrit les yeux, il reconnut la statue de bronze qui se tenait face à lui. Il tourna lentement autour d’elle, sans bouger d’un pouce, dans un mouvement mental imperceptible à qui l’eût observé, même en rêve, et dans sa tête, virevoltèrent soudain les pages d’un livre qu’il avait lu il y a bien longtemps. C’était, lui semblait-il, l’histoire d’un enfant qui était né deuxième étoile à droite du matin, n’avait jamais voulu grandir, tutoyait le ciel et fraternisait avec le vent et toutes les particules de l’univers. Peter Pan.
A peine eût-il murmuré ce nom que Pete lut en un éclair sa propre histoire et se souvint de l’enfant qu’il avait été, qu’il était encore, malgré son allure de quadragénaire et sa mâle assurance. Apparente. Il était né, lui, un soir de tempête et d’orage menaçant, un beau soir de printemps électrique, de ciel déchiqueté, au moment même où l’on retrouvait son père mort noyé, foudroyé dans la piscine familiale.

Il releva la tête, l’atmosphère s’était faite plus lourde d’un coup, ou plus légère, mais il eût été bien en peine d’expliquer pourquoi et comment. Les feuilles dans les arbres étaient toujours chahutées par un vent subtil, quand il lui sembla que la statue clignait de l’œil en sa direction. Il n’eut pas le temps de s’en étonner ni de s’y attarder. Un autre phénomène étrange se déroulait sous ses yeux et s’il n’avait été bercé par cette étrange torpeur, il se serait pincé.
C’était juste un souffle qui s’était levé, plus fort, plus insistant, une brassée d’air à contre-courant, un tremblement de l’invisible à contretemps. Arrivées de nulle part, des myriades de molécules transparentes s’agglutinaient, s’accrochaient les unes aux autres, en un étrange ballet aérien, comme si des milliers de pixels décolorés avaient été conviés à une fête secrète. Elles semblaient programmées pour restituer une image effacée et cela lui évoqua un kaléidoscope de particules surannées, qu’on tournerait au ralenti pour former d’improbables images, de subliminales compositions translucides.
Petit à petit, l’image de son père lui apparut en un hologramme, stabilisé. Il souriait comme un spectre familier, si tant est qu’on puisse qualifier ainsi un homme de quarante ans, mort quarante ans auparavant, dont on n’aurait jamais connu le visage autrement que par photos interposées et dénis successifs.

A cet instant, une femme surgit, criant et courant après son chien qui lui avait échappé.
« Juju,Juju, viens, ici, au pied ! »
Mais Juju galopait, obstiné, en direction de l’apparition outre-tombale et de l’homme assis, alangui, et après avoir poussé quelques jappements craintifs mais furieux, il tenta de mordre l’un des mollets fantomatiques, à peine dessinés dans l’espace incertain qui séparait Pete de la statue. Ses dents n’ayant rencontré qu’elles-mêmes, le chien s’affaissa dans un claquement de mâchoires comiques et se coucha aux pieds de l’entité nébuleuse, totalement dépité.
Le père de Pete disparut un court instant, le temps que la femme s’approche et récupère son chien. Sans doute n’avait-elle rien remarqué d’anormal, rien que la statue d’un petit garçon éternel et un homme qui la fixait, assis un peu plus loin et fumant une cigarette, et elle s’éloigna sans hâte ni frayeur apparente tirant le chien récalcitrant par le collier.

Pete souriait en regardant l’enfant de bronze qui ne perdait rien de sa netteté à travers les volutes éthérées de sa cigarette et du fantôme transparent qui réapparaissait déjà, légèrement agité de soubresauts spasmodiques. Le vent soufflait fort à présent et Pete voyait son père se gondolant, évanescent, s’évanouissant et revenant. Pete se sentit emporté par le tourbillon de quelque émotion envolée il y a bien longtemps. Du moins, c’est ce qu’il croyait. Quarante ans qu’il respirait bien vivant tandis que l’auteur de ses jours croupissait au fond de la piscine, planqué sous les nénuphars de l’oubli tout au fond de sa mémoire et voilà qu’aujourd’hui, ils s’écartaient laissant entrevoir ce père qu’il n’avait jamais connu et jamais voulu intégrer dans la réalité. Drôle d’endroit pour une rencontre, eût-il le temps de penser avant de rouvrir, malgré lui le livre du passé.
Leur dernière rencontre avait été si particulière déjà.
A l’heure de sa naissance, l’air avait rempli les alvéoles de ses poumons et lui avait fait pousser son premier cri au moment même où son père avait probablement expiré. Comme si le souffle de la vie était venu traverser l’un après avoir quitté l’autre dans une instantanéité et une proximité fulgurantes. Et stupéfiantes. Sans doute l’espace et le temps avaient fusionné un instant et cela s’était manifesté par l’envolée discrète de quelques bulles échappées pour l’un et la turbulence impétueuse d’un vent violent pour l’autre.
Une double image vint impressionner encore sa conscience. Il se voyait après sa naissance dans sa couveuse où on l’avait déposé quelques heures, et en même temps il contemplait son père qui reposait dans un cercueil de verre. Puis d’autres s’imposèrent que, depuis quarante ans, il refusait également de regarder en face. Il vit sa mère aller de l’un à l’autre, de la couveuse au cercueil pleine de joie, folle de désespoir. Puis il se souvint de lui, enfant solitaire, enfant orphelin, tourmenté mais toujours joyeux. En apparence. Ne pas ajouter au chagrin de sa mère.

Pete et son père n’échangèrent pas un mot, communiquant par ondes telluriques, par sentiments interposés. Ils se remplirent l’un de l’autre, jusqu’à déborder. Puis se quittèrent, apaisés.
Pete eut la sensation d’un nœud dans sa gorge qui se dénouait. Il emplit ses poumons d’air, se sentit grandir et ses mauvais rêves avec son angoisse s’enfuirent, portés par des milliers de grains de pollen, balayés par le vent de l’oubli, et poursuivis par un chien hargneux et revanchard.

Non, joyeux et joueur. En réalité.

« Juju, Juju, je vais te remettre ta laisse si tu continues » fut tout ce qu’on eut encore le temps d’entendre aux abords d’une certaine statue, Parc de Kensington, Londres, le 14 juin 2009.

Cependant, une dernière brise souffla, qui me rapporta les paroles ensuite échangées entre Pete et Yoko, la maîtresse de Juju.
Mais ceci est une autre histoire, je leur laisse le soin de l’écrire.
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Message  Peter Pan Dim 1 Nov 2009 - 18:43

Salut Rebecca,

très agréable à lire itou, je ne suis pas sûr d'avoir reconnu le style de "Le réfectoire un soir..." mais m'en fous, j'ai beaucoup aimé quand même... et puis dès qu'on parle de Peter Pan... !
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Message  Peter Pan Dim 1 Nov 2009 - 18:45

Je n'avais pas lu que tu n'avais pas lu la nouvelle ! :-)
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Message  Invité Dim 1 Nov 2009 - 19:03

Une bonne idée, je trouve, et une bonne cohérence psychologique du personnage ; mais je dois dire que si c'est ça, la manière Ogawa, eh bien ça ne me donne pas envie de mieux connaître cet auteur ! J'ai trouvé l'ensemble raide, hiératique : chiant. Je ne sais pas dans quelle mesure cet immobilisme agaçant (pour moi) provient du "à la manière de".
Le style m'a paru soigné, mis à part des concentrations de verbe "être" par endroits, que je signale.

Mes remarques :
“Il était asthmatique depuis toujours et c’était un véritable supplice”
“Mais ce jour-là”
“marchait d’un pas vif en apparence” : pas d’erreur de langue ici, mais, dans la mesure où je ne perçois pas ce qu’est un pas en dehors de l’apparence qu’il offre, je ne vois pas ce qu’apporte la précision “pas vif en apparence”
“cette heure-ci”
“et dans sa tête, (je pense qu’il serait préférable ou bien de compléter l’incise de “dans sa tête”, ou bien de supprimer la virgule juste avant ; pour moi, cette demi-incise ne correspond pas à grand-chose) virevoltèrent soudain les pages d’un livre”
“C’était, lui semblait-il, l’histoire d’un enfant qui était né deuxième étoile à droite du matin”
“A peine eut- il (et non “eût-il”, c’est un passé simple tout bête ici) murmuré ce nom”
Il releva la tête, l’atmosphère s’était faite plus lourde d’un coup, ou plus légère, mais il eût été bien en peine d’expliquer pourquoi et comment. Les feuilles dans les arbres étaient toujours chahutées par un vent subtil, (je ne suis pas certaine de l’utilité de la virgule ici) quand il lui sembla que la statue clignait de l’œil en sa direction. Il n’eut (et non “n’eût”, c’est un passé simple ici) pas le temps de s’en étonner”
“C’était juste un souffle qui s’était levé”
“dans un claquement de mâchoires comiques” : c’est pas plutôt le claquement, le comique ?
“Drôle d’endroit pour une rencontre, eut-il (et non “eût-il”, il s’agit ici d’un passé simple) le temps de penser avant de rouvrir, (si vous tenez à cette virgule, je pense qu’il est préférable de compléter l’incise en en plaçant une autre après “malgré lui”) malgré lui le livre du passé”
“fut tout ce qu’on eut (et non “eût”, il s’agit là encore d’un passé simple) encore le temps d’entendre”

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Message  Invité Dim 1 Nov 2009 - 19:34

Un petit peu dense pour moi mais je reconnais là un travail très soigné.

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Message  Halicante Dim 1 Nov 2009 - 21:06

J'ai beaucoup aimé ! De nombreuses images et tournures qui me parlent :

Tandis qu’il déambulait le long des points de suspension alignés qui bordaient l’étendue brumeuse de ses idées éparpillées
un arbre bruissant de mille pensées éventées
un tremblement de l’invisible à contretemps
les nénuphars de l’oubli
Et puis ceci qui m'a fait rire :
les mollets fantomatiques
Ainsi que l’image de la mère qui va du cercueil à la couveuse, et l’ouverture à la fin : ce Pete pourrait-il être l'homme que la jeune fille rencontre dans la nouvelle, histoire écrite par Yoko Ogawa ?
Et, finalement, as-tu l'intention de la lire, la nouvelle ?!
;-)
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Message  Roz-gingembre Dim 1 Nov 2009 - 21:20

Comme halicante j'ai retenu de belles tournures, ainsi :
Tandis qu’il déambulait le long des points de suspension alignés qui bordaient l’étendue brumeuse de ses idées éparpillées,
et puis cette statue qui cligne de l'œil a fait surgir celle du commandeur et l'ambiance de Don Jovanni. Autant dire que j'ai aimé te lire
Il faut lire Ogawa maintenant, je pense que tu devrais aimer.
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Message  Peter Pan Dim 1 Nov 2009 - 21:25

Je ne voudrais pas chipoter et je ne suis pas un spécialiste des langues, mais ce ne serait pas Don Giovanni plutôt ?
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Message  Roz-gingembre Dim 1 Nov 2009 - 21:35

bien sûr, je voulais voir si tu suivais
(dit-elle honteuse)
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Message  Lucy Lun 2 Nov 2009 - 1:55

Kaze. Un vent de nostalgie douce-amère flotte sur cet " Air de rien ". Belle idée de rencontre entre un père et un fils.
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Message  grieg Lun 2 Nov 2009 - 6:57

pas loin. Je serais curieux de voir cette histoire réécrite une fois que tu auras lu le livre.
Sinon, quelques belles tournures sauvent ce récit de son inertie.
si roz y a vu le don giovanni, j'ai plus penché pour hamlet, ce peter pan déprimé

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Message  bertrand-môgendre Lun 2 Nov 2009 - 15:43

Juju le chien me plait bien. Joueur il brasse l'air.
Sa maîtresse fait exprès de le libérer. Je le sais, je l'ai vu.
Tu as trouvé des recoins dans ce parc pour raconter ton histoire.
Étranger, je me tais.
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Message  Sahkti Lun 2 Nov 2009 - 22:29

Il y a des phrases qui sont belles mais me paraissent tout de même un peu chargées. Je pense par exemple à: Tandis qu’il déambulait le long des points de suspension alignés qui bordaient l’étendue brumeuse de ses idées éparpillées
Ou encore: Il décida de s’asseoir sous la ramure verte d’un arbre bruissant de mille pensées éventées et, fatigué de sa longue promenade, se laissa aller, tête dodelinant contre l’écorce, profitant de la caresse veloutée d’une brise légère et apaisante.

Il me semble aussi qu'ici, cela pourrait être allégé: Il était asthmatique depuis toujours et c’était un véritable supplice quand l’oxygène commençait à lui manquer et qu’il suffoquait asphyxié. Pendant ses crises, l’angoisse le vrillait, lui perforait le cerveau, et ensuite le laissait sur le carreau, à bout de souffle.

De manière générale, je crois que ton idée centrale y gagnerait si tu réussissais à te défaire de quelques adjectifs, de précisions pas tout le temps utiles. Cela en ferait ressortir l'humanité du personnage qui a tendance, ici, à disparaître sous tous ces mots. Tout n'est pas à élaguer, il y a de belles formules, il faudrait sélectionner un peu, atténuer cette densité au profit d'un style plus aéré. De quoi aussi, grâce à ces nouvelles respirations, évoquer celle de Pete qui lui fait régulièrement défaut sans devoir trop en dire.
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Message  Sahkti Lun 2 Nov 2009 - 22:29

grieg a écrit:Je serais curieux de voir cette histoire réécrite une fois que tu auras lu le livre.
idem
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Message  Zou Lun 2 Nov 2009 - 23:23

La mise en place m'a parue longue et le style pèche pour moi par un excès de détails qui nuit à la fluidité du texte, à sa légèreté. Sinon jolis destins croisés et une fin en rebond. J'ai eu l'impression que tu avais trouvé ton rythme de croisière au deux tiers du texte et qu'à partir de là, le récit était plus consistant, vif et inventif.
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Message  Plotine Mar 3 Nov 2009 - 14:24

Très belle histoire, qui aurait pu s'appeler aussi "Comment économiser 6 euros 50".
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Message  Kilis Mer 4 Nov 2009 - 13:16

Le récit est ambitieux parce que l’idée n’était pas simple à expliquer.
Je trouve que tu t’en sors plutôt bien.
Malgré tout j’ai trouvé que l’expression manquait de légèreté. Tu as tendance, me semble-t-il à vouloir trop bien faire comprendre ce que tu veux faire passer et pour cela, tu charges ton propos de redondances par la répétition ou par l’emploi d’adjectifs ou d’adverbes à mon avis souvent superflus ;cette surcharge dessert la beauté de l’image mentale que le lecteur peut se faire.
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Message  abstract Dim 8 Nov 2009 - 16:30

C’est amusant de voir ce que tu as pu comprendre de l’auteur sans l’avoir lu, bonne idée que tu as eu de poster ton texte ainsi. L’aspect fantastique est bien présent, mais l’écriture tout en légèreté d’Ogawa fait ici place à un style nettement plus dense. Quelques répétitions m’ont un peu gênée, car elles étaient très proches, il s’agit du mot étrange et du mot rencontre.
As-tu lu la nouvelle maintenant ?
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