La pensée
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La pensée
Les cheveux dans le vent, l’air insouciant, il pensait. Ainsi il réfléchissait durant de longues heures au « pourquoi du comment » de la vie. La tête sur le tronc d’un arbre, les jambes croisées. Le calme régnait, impénétrable, profond. L’enfant mordait une fine tige de blé. Ses yeux fermés, tous laissait penser qu’il dormait. Son large sombrero lui cachait les yeux et les sourcils. Il se leva, avança lentement rabaissa d’avantage son chapeau. Il s’arrêta et posa ses yeux fermés sur le soleil. La chaleur vint lui chatouiller les paupières. Il rabaissa son visage et ouvra ses pupilles. Il prit le temps de s’accroupir et de venir prendre une petite fourmi qui souffrait. L’herbe se laissait fouetter par les petites vagues de vents. C’était une clairière au fin fond d’une grande forêt. Les arbres se tenaient droit tels de grandes statues immobiles durant des siècles. Personne ne savait qui était l’enfant ni même quelle âge avait-il. Il était mexicain aux premiers abords. La petite bestiole avait la patte cassée. Le mexicain lui posa le doigt sur sa jambe. Elle se débattu, puis elle s’immobilisa. Le gamin la reposa sur l’herbe et elle repartit vers sa colonie, lentement avec autant de sérénité que la forêt. Avant qu’elle parte l’enfant lui avait susurrée quelques mots. L’enfant se releva. Tout était lent dans cette clairière. L’enfant paraissait tellement calme, mais seul, sans aucune raison de vivre. Il mangeait avec ce qu’il pouvait manger. Son esprit était engourdi par la lenteur mais très riche.
Mais ce qu’il y avait d’étonnant chez cet enfant, c’est qu’il paraissait à tout heure insouciant. Il n’existait pas d’anxiété dans ses pensées et il ne souffrait pas. Ni physiquement, ni moralement. Il ne vivait qu’avec de maigres habits mais il vivait heureux. Les hommes vinrent lui détruire son habitat et ils coupèrent son herbe. Comme il est souvent dit l’Homme veut toujours plus. L’enfant lui n’avait rien demandai et on lui avait tout prit. Je n’écris point cela pour le plaindre mais pour vous raconter ce qui se fut passé une fois qu’il eut fuit. Il s’en alla au fin fond de la forêt. Là où elle était sombre et dangereuse là ou ne résidait plus de clairière. Il ne put dormir à cause des bêtes et ne put penser à cause de l’angoisse qui avait pris possession de son esprit, il grandit. Jadis, il pensait dans le calme, à présent il ne pensait plus. Autrefois seul la pensée et la recherche de soi-même le faisait vivre autour de cette solitude. A présent seul la faim le fit chercher à manger et seul la soif, l’eau. Son seul remède fut la mort. Ainsi fut-il et il décéda.
Mais ce qu’il y avait d’étonnant chez cet enfant, c’est qu’il paraissait à tout heure insouciant. Il n’existait pas d’anxiété dans ses pensées et il ne souffrait pas. Ni physiquement, ni moralement. Il ne vivait qu’avec de maigres habits mais il vivait heureux. Les hommes vinrent lui détruire son habitat et ils coupèrent son herbe. Comme il est souvent dit l’Homme veut toujours plus. L’enfant lui n’avait rien demandai et on lui avait tout prit. Je n’écris point cela pour le plaindre mais pour vous raconter ce qui se fut passé une fois qu’il eut fuit. Il s’en alla au fin fond de la forêt. Là où elle était sombre et dangereuse là ou ne résidait plus de clairière. Il ne put dormir à cause des bêtes et ne put penser à cause de l’angoisse qui avait pris possession de son esprit, il grandit. Jadis, il pensait dans le calme, à présent il ne pensait plus. Autrefois seul la pensée et la recherche de soi-même le faisait vivre autour de cette solitude. A présent seul la faim le fit chercher à manger et seul la soif, l’eau. Son seul remède fut la mort. Ainsi fut-il et il décéda.
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Re: La pensée
Le sentiment que tu avais une idée de départ en tête et surtout une fin à laquelle tu t'es empressé d'arriver, brûlant certaines étapes, te dépêchant d'y arriver sans prendre le temps de développer certains éléments, pourtant bien utiles. Du coup, cela ne me paraît pas très structuré, plutôt sans grand relief et manquant de consistance. A revoir peut-être.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La pensée
Perplexe.
De belles fautes et quelques horreurs. Certaines ici, je ne les corrige pas, mon côté prof loupée veut que vous/tu réfléchissiez/refléchisses à ces vilaines choses pour ne plus les reproduire. Jamais ! ^^
« Il rabaissa son visage et ouvra ses pupilles. », « Elle se débattu », « L’enfant lui n’avait rien demandai »
Le texte paraît un peu confus, tel quel. Il mériterait une réécriture ; un approfondissement, également. Livré ainsi, il manque de clarté, pourtant il pourrait être agréable à lire si revu, corrigé et mis en page différemment.
De belles fautes et quelques horreurs. Certaines ici, je ne les corrige pas, mon côté prof loupée veut que vous/tu réfléchissiez/refléchisses à ces vilaines choses pour ne plus les reproduire. Jamais ! ^^
« Il rabaissa son visage et ouvra ses pupilles. », « Elle se débattu », « L’enfant lui n’avait rien demandai »
Le texte paraît un peu confus, tel quel. Il mériterait une réécriture ; un approfondissement, également. Livré ainsi, il manque de clarté, pourtant il pourrait être agréable à lire si revu, corrigé et mis en page différemment.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
La pensée
Ne pas penser c'est la mort. Nous ne sommes que des roseaux de la Nature mais des roseaux pensants. Très belle nouvelle.
Amicalement
Claire d'Orée
Amicalement
Claire d'Orée
Claire d'Orée- Nombre de messages : 113
Age : 63
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 17/12/2009
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