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Réflexions sans ordre ni prétention

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Poesita-Aestuat
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Message  Poesita-Aestuat Dim 15 Nov 2009 - 17:42

Bonjour,

J'ai un défaut certain : mon style est prolixe, quand je le laisse faire.
Le début vous demandera peut-être un peu de concentration, et j'espère que cela ne gâchera pas votre lecture de la suite, qui à mon avis souffre moins ce défaut.
Ainsi ne me tenez trop rigueur de la métaphore du premier paragraphe, qui pourra paraître obscure de prime abord.

------------------------------------------------------------------------------
Lors­que l’âme est ter­ras­sée du pres­sant besoin qu’est celui d’écrire, celui qui bout en ses entrailles et qui tel au magma d'un vol­can jaillit dans l’émoi de son ins­pi­ra­tion, un sen­si­ble rayon d’amour point comme un soleil à son horizon, se mirant dans les mers glacées, apai­sant les lames frau­du­leu­ses de leurs vagues qu’auraient laissé aigrir, sans celui-ci, le nihi­lisme et la tur­pi­tude, engean­ces per­ni­cieu­ses qui nais­sent de l’igno­rance pour s’étein­dre dans le crime.

C’étaient les vagues de ce plai­sir qui tran­chait par des tons de blanc, de bleu, et de vert, que rap­pe­laient à mon esprit les albes rêves faits et défaits dans la con­tem­pla­tion de la mon­ta­gne, avec ma pâle lon­gé­vité, qui défer­laient en moi comme des visions insai­sis­sa­bles. Lors­que je tenais en moi la fierté d’en avoir attrapé une, j’étais pris d’une si folle peur qu’elle pût s’enfuir à nou­veau, que je savais, à mon plus grand regret, que mes croyan­ces allaient être éconduites par les peurs qu’elles m’avaient ins­piré.

D’autres fois où les mots me venaient sans crainte, je com­pris qu’ils ne se lais­saient jamais ama­douer que par illu­sion, et que dotés d’une âme uni­que, ils savaient mali­cieu­se­ment jouer avec ceux qui croyaient – bien sot­te­ment – les pou­voir mani­pu­ler, comme des pan­tins au jeu des­quels l’admi­ra­tion de tous se fût accro­chée par une sim­pli­cité mépri­sa­ble.

Mais le plai­sir jamais inter­rompu de la réflexion et du rêve, dont la dimen­sion oni­ri­que avait tou­jours sus­cité en moi une ala­crité, une verve vio­len­tes, que je sen­tais pro­pul­sées jusqu’au Par­nasse, pour en étrein­dre le pina­cle de tou­tes leurs for­ces, ne s’étei­gnit jamais. Je tenais quel­que chose en moi qu’il m’était fatal de ne pou­voir asseoir assez long­temps devant mon encrier pour l’écri­ture d’un roman. Car les idées se bous­cu­laient vers la sor­tie, dans une con­fu­sion mar­ces­cente des feuilles qui tom­bent à l’automne sur les sen­tiers froids et gré­seux. Il fal­lait que je par­vinsse à trans­po­ser la pul­sion lit­té­raire, sans qu’elle n’en per­dît son charme, en quel­que chose de plus long, de plus com­plet, et en somme de plus pro­fi­ta­ble à l’affir­ma­tion incon­tes­ta­ble de mes talents, en un exu­toire ultime qui aurait redonné un bon­heur de vivre par­ti­cu­lier – qu’il me sem­blait avoir perdu sans ne l’avoir pour autant jamais vécu – à mon cœur, perdu dans son mal du siè­cle. Ô ces fré­mis­se­ments de mon âme, pan­te­lante à l’idée d’écrire les der­niers mots d’un ouvrage de sa com­po­si­tion… Ne serait-ce pas se sur­pren­dre soi-même ? Ne serait-ce pas être le père d’un rêve, que l’on ver­rait gran­dir, que l’on ché­ri­rait comme ses pro­pres pru­nel­les, auquel on appren­drait à mar­cher, à pen­ser, comme on l’eût fait avec son pro­pre fils ; comme une joie de pro­créer, avec minu­tie, grâce à si peu de cho­ses – un stylo et une feuille de papier suf­fi­sent – et par un arran­ge­ment incon­ce­va­ble­ment miri­fi­que de mots, qui pris sépa­ré­ment sem­blent déri­soi­res, mais qui une fois liés, mode­lés entre eux, se com­plé­tant par des rela­tions étroi­tes dans la toile de l’écri­vain, accom­plis­sent la gran­deur, de surprendre cha­cun ?

Je me pro­je­tais sou­vent dans ces déda­les cha­leu­reux, dont l’atmo­sphère exci­tante pos­sé­dait comme nulle autre les com­mo­tions volup­tueu­ses que m’ins­pi­raient l’aven­ture et la gloire.

Je ne pou­vais d’ailleurs que me sou­ve­nir de ce que ma grand-mère – qui avait dû se per­dre avant moi dans ses con­si­dé­ra­tions méta­phy­si­ques – n’avait cessé de répé­ter à ses amies, lorsqu’elles pre­naient un thé, un jour loin­tain gravé dans ma mémoire. Nous étions en été, l’ombre d’un pla­tane cou­vrant la table de ses filets d’or :

« J’en avais d’ailleurs, il me sem­ble, encore une plaie béante au cœur, qui ne par­ve­nait mal­gré le temps à se cica­tri­ser. Le temps, au con­traire, retrans­cri­vait dans mon trau­ma­tisme cha­que souf­france, cha­que gémis­se­ment, et cha­que cris­se­ment, sub­sti­tuant à leur clarté effroya­ble une ful­gu­rance qui rava­gea et exter­mina mon inno­cence. « Les vrais para­dis sont ceux qu’on a per­dus. » ». Elle par­lait évi­dem­ment – en ce que j’ai pu déduire de son expres­sion pourtant amu­sée – du mal­heur qu’elle avait eu dans sa jeu­nesse à se sen­tir ina­dap­tée au monde, et de ses écrits dont le niveau avait sus­cité un rejet dégoû­tant de la part de son entou­rage. Elle me l’avait con­fié un jour : « Ne com­pre­nant rien, ils dédui­saient vani­teu­se­ment que cela ne vou­lait rien dire. Mais tout le monde sait qu’un vrai texte se res­sent davan­tage qu’il ne se com­prend. Les poé­sies, ce sont des émo­tions, avant toute chose ! Tou­tes nou­vel­les, des por­tes vers des mon­des inex­plo­rés… » Elle ne pou­vait empê­cher ensuite un sou­rire. C’était sa manière de trans­met­tre ce que les mots ne pou­vaient signi­fier assez sen­si­ble­ment. Elle me disait, que si j’écri­vais un jour, il ne fau­drait pas décou­ra­ger ; car ce serait un che­min long, dif­fi­cile, pro­met­tant beau­coup, mais ne don­nant que peu à ceux qui s’atta­chent à la matière. Il m’aurait fallu pour qu’il por­tât ses fruits, que je le sui­visse jusqu’au bout. Cha­que obs­ta­cle devrait me ren­for­cer pour affron­ter le sui­vant. Et au bout de l’aven­ture, son sou­rire s’estom­pait ; elle sem­blait savoir quel­que chose qu’elle n’eût pour rien au monde sou­haité que je susse, car cela eût gâché mon plai­sir. J’étais jeune, il ne fal­lait pas déjà, qu’avant d’avoir com­mencé à vivre, je pusse m’inquié­ter de la fin. Son cœur lit­té­raire, ses yeux papillon­nants, elle avait donc tout fait pour qu’ils lui suc­cé­das­sent en moi ; j’en étais fier, heu­reux.

A pré­sent le che­min ne parais­sait plus si dif­fi­cile. Le rêve pro­lon­geait ma vie dans de nou­vel­les galaxies, tou­tes incon­nues, accueillan­tes, rem­plies de tré­sors, qu’il me fal­lait rafler. Je ne pus rete­nir un gen­til sou­rire d’illu­mi­ner mon visage. Je sen­tais moi aussi, comme ma grand-mère jadis, la verve inex­tin­gui­ble ; le cœur lit­té­raire, les yeux papillon­nants, je levai le regard. Je me sen­tais comme autre­fois dans les vapo­reu­ses figu­res d’un rêve, investi d’un pana­che fou­droyant, et, bien nar­cis­si­que­ment, l’Auguste de mon temps, tel que l’avait décrit Sué­tone. La douce can­deur de ces ima­ges rap­pe­lées à mon esprit ne prit non pas le ton de la peine, mais celui de la nos­tal­gie.

J’en posai aus­si­tôt mon stylo, et détour­nai mon regard des hon­teu­ses peti­tes tâches bleues qui en étaient sor­ties mala­droi­te­ment, et que j’avais peine à appe­ler des mots. Vidé, je ne pus me rete­nir de m’en débar­ras­ser. La pul­sion avait pris fin ; l’ins­pi­ra­tion s’était enfuie, empor­tant avec elle les visions de mon rêve.

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Message  Invité Dim 15 Nov 2009 - 17:55

Bon, déjà, je dois dire, le sujet annoncé de manière aussi transparente m'indiffère. Là, en plus, je le trouve desservi par une écriture lourde, faussement désinvolte dans son côté soigné (avec un humour genre "je suis au-dessus de tout ça, d'ailleurs regardez les jolis mots que j'introduis, avec quelle aisance !"), en deux mots (pour moi) : pénible et chiante.

Ne vous laissez pas décourager par cet avis négatif. Bienvenue sur Vos Écrits, à vous relire bientôt !

Je ne suis pas allée au bout, mais j'ai repéré ceci :
"C’étaient les vagues de ce plai­sir qui tran­chaient (ce sont bien les vagues du plaisir qui tranchaient ?) par des tons de blanc"
"j’étais pris d’une si folle peur qu’elle pût s’enfuir à nou­veau, que je savais, à mon plus grand regret, que mes croyan­ces allaient être éconduites par les peurs qu’elles m’avaient ins­pirées." : je trouve ce bout de phrase mal construit
"détour­nai mon regard des hon­teu­ses peti­tes taches (un tache est une souillure, une tâche un boulot à faire) bleues"

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Message  Invité Dim 15 Nov 2009 - 21:47

Que tu manies la langue de façon aisée est évident. Vocabulaire riche
( ça fait même...nouveau riche tant tu montres ce que tu sais !)syntaxe impeccable, orthographe presque irréprochable, tu cumules beaucoup d'atouts à un âge plutôt tendre, et c'est très encourageant.
Mais tu en fais trop. On dirait que tu es en costume trois pièces cravate !
Bienvenue sur VE. La démonstration que tu souhaitais est faite ; maintenant, tu vas pouvoir commencer à écrire !
J'ai hâte de voir ce que ça donne quand tu n'es plus en visite chez l'archevêque !

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Message  High_Voltage Dim 15 Nov 2009 - 22:19

Un relent de BHL, avec cette insipide présomption de dernière case du Monopoly, une préciosité autiste qui tourne à la vantardise du technicien sous les dessous hypocrites - qui se prendrait dans vos précautions oratoires, saillantes dès cette introduction que vous jugeâtes nécessaire, et même avant ? - d'une pâle réflexion sur l'écriture, lesquelles conduisent tout lecteur pourvu d'un quotient intellectuel supérieur à celui d'une motte de beurre à retourner le titre ainsi : Elucubrations ordonnées et prétentieuses. Les mots, au lieu d'être utilisés pour leur sens - ce qui, peut-être, correspond à leur usage premier - servent une pseudo-poésie faussement anti-prolétatienne ; faussement, parce que tant de conformisme dans l'anticonformisme, tant de conviction de supériorité, cela ne germe qu'à la faveur d'une certaine frustration populacière, façon "je vaux mieux que ça, je ne le dis pas mais plus je démens plus ça suinte, voyez plutôt." Certes, l'air du temps, tout appesanti par la culture de l'apparence, encourage puissamment ceux qui le respirent à palabrer dans le vide pour de vils prétextes égotistes. Si vous perdez encore de la substance, vous finirez par croire que votre vie doit être une révélation pour l'humanité, et vous allez nous pondre des autobiographies. Peut-être qu'à doses homéopathiques, ce genre de textes prendrait quelque signification, comme une catharsis des rages prépubères ; néanmoins, force est d'avouer que cette accumulation d'inepties sur tous les terrains conduit à la saturation la plus irrémédiable. Mais le temps, la seule chose qui ne manque pas, vous permettra sans doute de vous extraire de ces logorrhées relativistes et d'interrompre l'épanchement diarrhéique de cette poésie de caniveau. Si vous connaissez des mots, je ne puis que vous suggérer l'humilité de les mettre au service de quelque chose de plus noble que vous pour, enfin, au sortir de ces bêtises rebattues par des générations de faux artistes qui se maudissent eux-mêmes pour la grandeur du paria, engendrer quelque chose qui soit vraiment vôtre.
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Message  Chako Noir Dim 15 Nov 2009 - 22:50

Ahla, entre toi et High_Voltage, ne le prenez pas mal, mais je suis assommé. J'hésite entre avoir pris un subit coup de vieux et m'être senti particulièrement enfant. M'en fous, je partage le sentiment de Baudelaire à propos de la nécessité de l'enfance au cœur pour libérer pleinement la plume, lui donner le sautillement innocent, frais et guilleret qui fait danser les mots au rythme d'une comptine imaginaire. Votre plume doit être faite de marbre : c'est riche, beau, raffiné, précieux, mais prodigieusement dense et, au final, assez pesant. Ceci dit, je ne commente pas le fond, seulement la forme (c'est un peu pour cela que j'ai inclus High_Voltage dans mon commentaire, vos styles sont certes différents, mais dans ses grandes lignes, l'impression que j'en ai est à peu près similaire)
Quant au fond, l'autobiographique ampoulé - prépubère de surcroît - n'étant point ma tasse de thé, j'attendrai le prochain bouillon pour y tremper les yeux.

H_V: "cette insipide présomption de dernière case du Monopoly", j'adore. :-)
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Message  silene82 Lun 16 Nov 2009 - 13:59

Ma foi; que vous discouriez sur votre nombril n'a rien, en soi, qui puisse gêner. Si tant est que vous en fassiez un récit riche, plein de rebondissements, de saillies, ouvrant de larges perspectives de tous ordres, baguenaudant entre des considérations sur l'usage de la scie dite à scaphoïde dans l'Alexandrie des embaumeurs, au IIIème siècle, et les diverses nuances de la mouche inter-fessiers comme dernier cri de l'élégance à la cour de la Grande Ekaterina.
La littérature est son propre objet, pour raccourcir le propos: encore faut-il que la potion, pour être saumâtre, soit requinquante. Ci-dessus, je n'ai personnellement trouvé qu'un embrouillamini passablement laborieux et, pour tout dire, ennuyeux. Aussi, malgré l'exhortation que vous avez eu la prudence de glisser -conseil ou anticipation-, je n'ai pu me contraindre à vous lire entièrement: mes yeux fuyaient le texte comme s'il eût présenté un danger, aussi, me fiant à leur prescience, m'en suis-je abstenu.
Peut-être à un prochain, que je tenterai d'aimer comme vous savez.
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Message  Sahkti Ven 11 Déc 2009 - 16:44

Je me suis profondément ennuyée et j'ai trouvé ça terriblement lourd, désolée d'être aussi sèche.
Que d'effets pour jouer la carte de l'esthétique à tout prix ! Et tant pis si ça en devient incompréhensible, il faut étaler encore et encore. Pas pour moi désolée, au plaisir de vous lire dans un autre texte.
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Message  Lucy Sam 12 Déc 2009 - 3:43

« Mais tout le monde sait qu’un vrai texte se ressent davantage qu’il ne se comprend. » Oui, le ressenti est important, capital, même.
« Elle ne pouvait empêcher ensuite un sourire. C’était sa manière de transmettre ce que les mots ne pouvaient signifier assez sensiblement. » Pouvoir écrire un sourire sans en faire des tonnes, sans enjoliver et le faire ressentir au lecteur : voilà.
Tu écris bien, mais. Pour qui, ce texte ? Lecteur ? Pas lecteur ?
Pour la question de la compréhension, j’ai horreur, en tant que lectrice, d’être laissée de côté et j’aime, de ce fait, comprendre le texte que je lis. Le ressenti aide à cette compréhension, l’écriture doit pouvoir m’embarquer. Pas de problème de compréhension avec ton texte, plutôt de destinataire.
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Message  conselia Sam 12 Déc 2009 - 10:42

Le sac à dos est plein, tout y est ! Ne reste plus qu’une destination à fixer et le voyage pourra commencer. Pour ne pas avoir à le faire seul, je suggère que vous renonciez à nous faire porter les trois malles que vous avez cru nécessaire d’adjoindre à l’essentiel. Car après tout, pour une si courte excursion, tout ce sabir est-il indispensable ?
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Message  bertrand-môgendre Mer 16 Déc 2009 - 7:04

Bon.
Attentif autant qu'admiratif, je ressors de l'épreuve avec circonspection (et sa suite).
Mon commentaire se range dans la case inutile car sans arguments.
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Message  Claire d'Orée Sam 19 Déc 2009 - 10:27

Je ne comprends pas cette campagne de dénigrement d'un texte que je trouve beau et bien écrit.
Amicalement
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Message  lamainmorte Mar 22 Déc 2009 - 0:46

J'ai lu ton texte jusqu'au bout...

- deux secondes s'il te plaît je reprend mon souffle.
- quelques secondes supplémentaires...
- voilà je suis prêt:

- J'ai eu l'impression d'avoir avalé un BHL avec dix kilos de plus.
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Message  Rebecca Mar 22 Déc 2009 - 7:26

C'est crédible ça, quelqu'un qui à l'oral, s'exprime ainsi : " Le temps, au con­traire, retrans­cri­vait dans mon trau­ma­tisme cha­que souf­france, cha­que gémis­se­ment, et cha­que cris­se­ment, sub­sti­tuant à leur clarté effroya­ble une ful­gu­rance qui rava­gea et exter­mina mon inno­cence. "????

On ne peut s'attacher à des personnages qui n'ont aucune chair, aucune réalité, aucune humanité, sauf s'il s'agit éventuellement d'un robot de science-fiction qui débite un texte programmé mais là en l'occurence, il s'agit d'une grand-mère. On aurait bien aimé qu'elle s'incarne et existe, et que ses tourments puissent nous toucher. Idem pour le narrateur.

Ou alors être plus audacieux aller plus loin transformer ce pathos en dérision car on sent le potentiel comique.
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