Exercice Oulipo Le Tellier : Approximation

Approximation

Trois sycophantes nés du jour, deux chameaux cons, qui ont avalé un âne bègue : pas d’inventaire.
L’air tout mou, le chamane, rit des elfes, louves de désert et l’amère transe porte, pousse hier.
Coule l’heure de rouille qui finit :
Pars imprégner chaque vers aimant.
Manuel et Rose, sous les sables ras, content que si le vent d’Est, un jour s’essoufflait, l’amour de toutes les vies d’antan fondrait.
Ahanant autour d’elle, là, trémière tentante, l’an fend quille.
Va la voir, dis, et endéans l’année, tire-la ! Hausse l’art de la lune rasante, épris, erre dard. Gents ressacs d’étoiles ! Sursauts gavés, dons d’avenir adulé. De sordides signes bénis d’usure, l’héritier. Lis dedans sans compas. Nions, au-deça des campagnes, leurs noms. De ces ans efflanqués, l’andante du samovar. Cerfs teints déteins, sont-ce ceux de roues d’eau ? Dune, effrayante bestialité anale. Quelle causante fin ? Tu me le tus, euh … et sans gants ! mes os s’y terrent-ils tous ? Les six miss, doyennes d’Annecy, font comment ? La mettre sans sa mère, tu me nies. Raie, volte-face. Noces, faire-parts, guidons la souris.
Sabir le plus trash, hic, des dits terriens. Si l’on cessait de bon sens ce propos sans valeur.

Contrainte : au ras des pâquerettes.

Ben là... j'admire mais j'ignore qu'admirer? Suis paumée, mais le texte a de la gueule. ET je fais quoi avec ça, moi?? ;-)

M'est avis que ça se lit pas ajeun :-)
Faut décortiquer, y a du jeu de mots à la douille…

j'aime bien, ça ressemble à rien, sauf à du surréalisme comme je les aime.

J'adore ton art de l'approximation :-)
Y a du jeu de mots de compèt comme tu sais faire, de la non-prise au sérieux, c'est déjanté, ça sent la liberté et l'humour surréaliste. Bref, bravo !

Tu joues, tu jongles, à tel point que ça finit par faire tourner la tête ! Chouette idée de contrainte et particulièrement difficile à mener j'imagine. Tu aurais peut-être pu remettre le texte original au dessus ou en dessous ça nous aurait permis d'apprécier d'avantage le jeu avec les mots.

Si on lit pas à haute voix on comprend que dalle, et déjà que à haute voix... euh... :-))
Ca t'a amusée ? C'est toujours ça de pris ! ;-)