La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
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Lyra will
Klowé
6 participants
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La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Bonjour à tous
J`suis en première S et mon professeur de Français nous a donné une liste de questions préparant l'exposé et l'entretien pour l'oral.
Les 5 textes de mon corpus sont :
" Ondine " d'Aloysius Bertrand
" Rêve parisien " de Baudelaire
" Mon rêve familier " de Verlaine
" Aube " de Rimbaud
" J'ai tant rêvé de toi " de Robert Desnos
Ondine et Aube sont des poèmes en prose.
La question est : Pourquoi le poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Je vous avoue que j'ai un peu de mal sur cette question.
A votre avis, dois-je répondre en général ou en prenant appuie sur ces poèmes en particulier ?
J'ai quelques idées, comme le fait que lorsque l'on rêve on ne contrôle plus nos faits, les choses ne sont donc plus parfaitement structurées etc, d'où le poème en prose qui s'oppose aux vers... Mais je ne vais pas loin.
Pouvez-vous m'aider ? M'orienter vers une piste?
Merci beaucoup.
Bonne soirée.
J`suis en première S et mon professeur de Français nous a donné une liste de questions préparant l'exposé et l'entretien pour l'oral.
Les 5 textes de mon corpus sont :
" Ondine " d'Aloysius Bertrand
" Rêve parisien " de Baudelaire
" Mon rêve familier " de Verlaine
" Aube " de Rimbaud
" J'ai tant rêvé de toi " de Robert Desnos
Ondine et Aube sont des poèmes en prose.
La question est : Pourquoi le poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Je vous avoue que j'ai un peu de mal sur cette question.
A votre avis, dois-je répondre en général ou en prenant appuie sur ces poèmes en particulier ?
J'ai quelques idées, comme le fait que lorsque l'on rêve on ne contrôle plus nos faits, les choses ne sont donc plus parfaitement structurées etc, d'où le poème en prose qui s'oppose aux vers... Mais je ne vais pas loin.
Pouvez-vous m'aider ? M'orienter vers une piste?
Merci beaucoup.
Bonne soirée.
Klowé- Nombre de messages : 1
Age : 31
Date d'inscription : 13/12/2009
Re: La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Ici on ne fera jamais ton (peut-être) devoir à ta place mais, mais déjà, en ce qui concerne Desnos ou Rimbaud, et en rapport avec ce que tu as déjà l'air de "pressentir", à savoir le fait de ne pas tout contrôler et se se libérer d'une éventuelle structure qu'elle soit formelle ou même au niveau du sens, tu peux aller voir tout ce qui se rapporte à l'écriture automatique (les surréalistes, andré breton, etc... les cadavres exquis et autres jeux), leurs expériences sur le "sommeil hypnotique" aussi éventuellement, dont Desnos était la figure emblématique. (comme ça tu peux faire le lien avec son texte éventuellement, qui lui aussi parle du rêve)
Je pense que tu peux parler d'une manière générale en tirant des exemples dans ce corpus plus particulièrement, après j'imagine que rien empêche d'aller voir plus loin (au contraire! ça montrera que tu as élargi un peu les choses)
Je pense que tu peux parler d'une manière générale en tirant des exemples dans ce corpus plus particulièrement, après j'imagine que rien empêche d'aller voir plus loin (au contraire! ça montrera que tu as élargi un peu les choses)
Re: La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Bonsoir Klowé, tu n'as qu'à stipuler à ton prof que c'est lui qui t'impose l'idée que le poème en prose (per youp la boum c'est le roi du pain d'épice) est propice à l'évocation du rêve, mais que tu n'es pas du tout d'accord avec ça et que tu l'emmerdes bien profond avec ces questions à la con... en tout cas, c'est ainsi que je procéderais si c'est à moi qu'on avait demandé ça... mais si tu veux vraiment un conseil, ne suis pas les miens :-)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
C'est fou le manque d'autonomie des élèves contemporains face au travail sur un texte ou autre.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
C’est à croire parfois que leurs vies dépendent de la note. Je crois me souvenir que, par orgueil sans doute, rien ne m’importait plus que de développer ce que j’en pensais, plutôt que de répéter ce qui devait en être dit.Ba a écrit:C'est fou le manque d'autonomie des élèves contemporains face au travail sur un texte ou autre.
Donc, mon (mauvais) conseil ; faîtes comme bon vous semblera, pourvu que cela reflète votre propre réflexion.
Re: La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Conselia, j'abonde, j'abonde ! Plutôt une inspiration maigre mais personnelle que " docta cum libro "à crever la panse d'une vache.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: La poème en prose est-il propice à l'évocation du rêve ?
Sans grandes ressources bibliographiques, je ne peux répondre à cette question, qu'avec les mots qui m'habitent.
Si ma prose est poésie, à travers les phrases arrangées je rêve d'évoquer les fragrances, de rendre accessible à mes lecteurs les subtilités tactiles, de goûter sans retenues les saveurs délicates ou fortes, franches ou discrètes, de peindre des montagnes et des forêts, des mers et des rivières, des nuages et des étoiles, des fourmis et des nénuphars, de transcrire les bruits, paroles, chants, récits, murmures, cris, contes, silences en mode phonétique ou non, et puis comme touche finale, je m'habille des personnages qui rodent, passent, courent, reviennent se prennent d'amitié l'un pour l'autre, s'embrassent, s'aiment ou se déchirent, meurent et puis renaissent parce que je le veux bien, je m'habille d'eux et eux de moi parfois, un peu.
Si ma prose est poésie sans que je m'en aperçoive, alors je lui explose la forme, lui torture sa spontanéité, lui détruit le nombril qu'elle a énorme, naturellement.
Le constat posé, je me demande s'il ne faut pas cesser d'écrire, ouvrir un, puis dix, puis cent livres jusqu'à découvrir en chacun des auteurs, l'essence poétique qui les a rendus beaux un jour ou l'autre.
Si ma prose est poésie, à travers les phrases arrangées je rêve d'évoquer les fragrances, de rendre accessible à mes lecteurs les subtilités tactiles, de goûter sans retenues les saveurs délicates ou fortes, franches ou discrètes, de peindre des montagnes et des forêts, des mers et des rivières, des nuages et des étoiles, des fourmis et des nénuphars, de transcrire les bruits, paroles, chants, récits, murmures, cris, contes, silences en mode phonétique ou non, et puis comme touche finale, je m'habille des personnages qui rodent, passent, courent, reviennent se prennent d'amitié l'un pour l'autre, s'embrassent, s'aiment ou se déchirent, meurent et puis renaissent parce que je le veux bien, je m'habille d'eux et eux de moi parfois, un peu.
Si ma prose est poésie sans que je m'en aperçoive, alors je lui explose la forme, lui torture sa spontanéité, lui détruit le nombril qu'elle a énorme, naturellement.
Le constat posé, je me demande s'il ne faut pas cesser d'écrire, ouvrir un, puis dix, puis cent livres jusqu'à découvrir en chacun des auteurs, l'essence poétique qui les a rendus beaux un jour ou l'autre.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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