Petit dérapage qui finit dans le mur
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Rebecca
lamainmorte
mentor
The mec bidon
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Petit dérapage qui finit dans le mur
Quelle chance incroyable que d'être en vie ! D'ailleurs, tous les gens bien s'accordent sur ce point scientifiquement prouvé. Calculez donc la probabilité pour qu'une étincelle de matière surgisse du néant ; pour que quelque part sur une petite bille de flotte perdue au milieu d'un trou de cent milliards d'années lumière de diamètre, quelques millions d'absurdes molécules se rassemblent dans l'ordre précis nécessaire à la suite de cette grande mascarade ; pour que des innombrables descendants de LUCA, deux lignées traversent trois milliards d'années pour se rencontrer à nouveau et s'accoupler encore.
En général, ce refrain se termine par un savant calcul de l'inverse du nombre de spermatozoïdes dans les couilles du père, voire de ceux crachés tout au long de sa vie en comptant l'onanisme et les jets dans la capote. La conclusion coule de source : nous sommes tous les enfants bénis de la chance, des êtres exceptionnels et uniques, et y a vraiment que les sales cons incapables de le comprendre pour se plaindre de leurs petits malheurs insignifiants.
Je m'en fous d'être un sale con. On m'a rien demandé à moi, quand on m'a éjecté à travers une chatte immonde alors je ressemblais à une flaque de sang visqueux. À l'époque j'ai hurlé, j'ai chialé, encore tout recouvert de résidus dégueulasses du vagin d'une folle perdue. Je les vois encore à me sourire d'un air benêt en ignorant mes plaintes, avec leurs gros visages d'enfoirés, ils préparaient déjà leur coup. Je ne savais pas encore à quel type d'animaux j'avais affaire.
Ces hypocrites, pourquoi se sentent-ils obligés de ramper obséquieusement devant les enfants ? Pourtant ils pensent comme tout le monde ; les gosses sont des êtres humains faibles, lâches, stupides, égoïstes et agaçants, tout juste catapultés dans un monde incohérent sans explication aucune. Ils exploitent leur crédulité en les flattant, en leur créant un univers de guimauve avec l'espoir de les étouffer de niaiserie.
Mais j'ai fini par la bouffer leur guimauve, j'ai terminé mon plat bien avant l'âge, jusqu'au dernier gramme de sucre, et alors tout ce rose pâle ne m'obstruait plus la vue. J'ai enfin pu voir leurs sales gueules de mythomanes. Ils continuaient à jouer la comédie ; les joyeux serviteurs qui m'inventaient une future vie parfaite se transformaient alors en vieux sages compatissants. Il a fallu que je les fuie pour qu'ils commencent à me cracher dessus. Leurs armes, c'est le respect et l'amour, ces deux inventions ridicules qu'ils croient bon de me foutre sur la gueule depuis dix ans pour essayer de m'empêcher d'agir à ma guise. Leur respect tient de la névrose, ils refoulent tant leur haine qu'ils en crèvent tous un par un. Quant à l'amour, j'aimerais pouvoir discuter avec celui qui, un jour, imagina ce concept. Je lui pèterais les deux bras à ce débile, sans lui dire pourquoi, et après je lui demanderais s'il croit toujours à l'amour entre êtres humains. Et s'il me répondait oui, je le cognerais jusqu'à ce qu'il change d'avis. Les coups rendent lucide.
Le monde est dirigé par Darwin le cruel. C'est sa faute s'il y a une ligne de programme dans nos cerveaux qui nous force à tenir à la vie. Mais elle n'a rien de sacré; ce sentiment tient juste de l'innovation évolutive. Il est en nous à cause d'une logique froide : sans ça, tout serait fini, nous n'aurions plus de raison d'exister. D'ailleurs, on crève à cause de lui aussi, il nous tue à l'aide sa sénescence ; la mort est programmée dans nos corps aussi sûrement que la puberté, le corps se suicide pour la pérennité de l'espèce. Tant qu'on a engrossé deux ou trois grognasses – ou qu'on a fait passer quelques masses sanguinolentes à travers le rideau de viande, selon le sexe –, il s'en fout de notre angoisse vis-à-vis de la mort, Darwin. Quand il n'a plus besoin de nous, on n'existe plus.
Il nous a créé à son image : nous sommes des marionnettes hideuses animées par la haine et la peur.
En général, ce refrain se termine par un savant calcul de l'inverse du nombre de spermatozoïdes dans les couilles du père, voire de ceux crachés tout au long de sa vie en comptant l'onanisme et les jets dans la capote. La conclusion coule de source : nous sommes tous les enfants bénis de la chance, des êtres exceptionnels et uniques, et y a vraiment que les sales cons incapables de le comprendre pour se plaindre de leurs petits malheurs insignifiants.
Je m'en fous d'être un sale con. On m'a rien demandé à moi, quand on m'a éjecté à travers une chatte immonde alors je ressemblais à une flaque de sang visqueux. À l'époque j'ai hurlé, j'ai chialé, encore tout recouvert de résidus dégueulasses du vagin d'une folle perdue. Je les vois encore à me sourire d'un air benêt en ignorant mes plaintes, avec leurs gros visages d'enfoirés, ils préparaient déjà leur coup. Je ne savais pas encore à quel type d'animaux j'avais affaire.
Ces hypocrites, pourquoi se sentent-ils obligés de ramper obséquieusement devant les enfants ? Pourtant ils pensent comme tout le monde ; les gosses sont des êtres humains faibles, lâches, stupides, égoïstes et agaçants, tout juste catapultés dans un monde incohérent sans explication aucune. Ils exploitent leur crédulité en les flattant, en leur créant un univers de guimauve avec l'espoir de les étouffer de niaiserie.
Mais j'ai fini par la bouffer leur guimauve, j'ai terminé mon plat bien avant l'âge, jusqu'au dernier gramme de sucre, et alors tout ce rose pâle ne m'obstruait plus la vue. J'ai enfin pu voir leurs sales gueules de mythomanes. Ils continuaient à jouer la comédie ; les joyeux serviteurs qui m'inventaient une future vie parfaite se transformaient alors en vieux sages compatissants. Il a fallu que je les fuie pour qu'ils commencent à me cracher dessus. Leurs armes, c'est le respect et l'amour, ces deux inventions ridicules qu'ils croient bon de me foutre sur la gueule depuis dix ans pour essayer de m'empêcher d'agir à ma guise. Leur respect tient de la névrose, ils refoulent tant leur haine qu'ils en crèvent tous un par un. Quant à l'amour, j'aimerais pouvoir discuter avec celui qui, un jour, imagina ce concept. Je lui pèterais les deux bras à ce débile, sans lui dire pourquoi, et après je lui demanderais s'il croit toujours à l'amour entre êtres humains. Et s'il me répondait oui, je le cognerais jusqu'à ce qu'il change d'avis. Les coups rendent lucide.
Le monde est dirigé par Darwin le cruel. C'est sa faute s'il y a une ligne de programme dans nos cerveaux qui nous force à tenir à la vie. Mais elle n'a rien de sacré; ce sentiment tient juste de l'innovation évolutive. Il est en nous à cause d'une logique froide : sans ça, tout serait fini, nous n'aurions plus de raison d'exister. D'ailleurs, on crève à cause de lui aussi, il nous tue à l'aide sa sénescence ; la mort est programmée dans nos corps aussi sûrement que la puberté, le corps se suicide pour la pérennité de l'espèce. Tant qu'on a engrossé deux ou trois grognasses – ou qu'on a fait passer quelques masses sanguinolentes à travers le rideau de viande, selon le sexe –, il s'en fout de notre angoisse vis-à-vis de la mort, Darwin. Quand il n'a plus besoin de nous, on n'existe plus.
Il nous a créé à son image : nous sommes des marionnettes hideuses animées par la haine et la peur.
PS : Je précise au cas où car ce n'est pas évident : c'est un personnage qui s'exprime, pas moi !
The mec bidon- Nombre de messages : 554
Age : 33
Localisation : Caché
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Ah, ben ça a de la gueule ! J'aime bien ce genre de hargne.
Mes remarques :
« cent milliards d'années-lumière »
« on m'a éjecté à travers une chatte immonde alors je ressemblais à une flaque de sang visqueux » : il manque soit un « que » après « alors », soit une ponctuation avant
« Ils exploitent leur crédulité en les flattant, en leur créant un univers de guimauve avec l'espoir de les étouffer de niaiserie. » : oh, ça me plaît, ça !
« Il nous a créés »
Mes remarques :
« cent milliards d'années-lumière »
« on m'a éjecté à travers une chatte immonde alors je ressemblais à une flaque de sang visqueux » : il manque soit un « que » après « alors », soit une ponctuation avant
« Ils exploitent leur crédulité en les flattant, en leur créant un univers de guimauve avec l'espoir de les étouffer de niaiserie. » : oh, ça me plaît, ça !
« Il nous a créés »
Invité- Invité
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
si, si, c'est toi, je te reconnais bien, lemecbidon, décidément tu seras bidon jusqu'au bout ;-)The mec bidon a écrit:PS : Je précise au cas où car ce n'est pas évident : c'est un personnage qui s'exprime, pas moi !
les coups rendent lucides :-)))
belle diatribe, ça défoule et l'auteur (je suppose) et le lecteur
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Pas si bidon que ça le mec ! Ton texte vient de remplacer le jogging que je m'apprêtais à faire.
lamainmorte- Nombre de messages : 72
Age : 34
Localisation : au paradis, et mes pêchés sont à Venir.
Date d'inscription : 08/12/2009
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Séduite par cette démonstration cruelle et convaincante.
Invité- Invité
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Pour plagier un autre texte , aux antipodes de celui-ci : "La première inhalation d'oxygène et autres tortures majuscules"
Bien vu, rage convaincante...
Bien vu, rage convaincante...
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Je profite d'être tout en haut pour vous répondre sur ce fil (je sais, mentor, à chaque fois je fais le coup, mais j'aime pas le sujet spécial alors je profite des failles du système !)
Merci d'avoir lu et commenté, et encore plus d'avoir apprécié, parce que quoi qu'on dise ça flatte toujours.
Merci d'avoir lu et commenté, et encore plus d'avoir apprécié, parce que quoi qu'on dise ça flatte toujours.
Alors là, excusez-moi. Le "que" est passé à la trappe mystérieusement, je suis assez étonné de ne pas m'en être rendu compte à la relecture. Merci de l'avoir relevé, j'irai plus doucement lors de la vérification la prochaine fois.socque a écrit:« on m'a éjecté à travers une chatte immonde alors je ressemblais à une flaque de sang visqueux » : il manque soit un « que » après « alors », soit une ponctuation avant
Oh, non. Je suis du genre à penser comme ça sous certaines conditions, c'est vrai, encore que je force le trait et pas qu'un peu ! Mais en tout cas la vague histoire d'enfance que j'évoque n'est pas la mienne.mentor a écrit:si, si, c'est toi, je te reconnais bien, lemecbidon, décidément tu seras bidon jusqu'au bout ;-)
The mec bidon- Nombre de messages : 554
Age : 33
Localisation : Caché
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
j'avais mis un petit ;-), mecThe mec bidon a écrit:Oh, non. Je suis du genre à penser comme ça sous certaines conditions, c'est vrai, encore que je force le trait et pas qu'un peu ! Mais en tout cas la vague histoire d'enfance que j'évoque n'est pas la mienne.mentor a écrit:si, si, c'est toi, je te reconnais bien, lemecbidon, décidément tu seras bidon jusqu'au bout ;-)
;-)
Sujet: Petit dérapage qui finit dans le mur
Les bondieuseries, the creatives one or the evolutionists, who cares?The mec bidon a écrit:Il nous a créé à son image : nous sommes des marionnettes hideuses animées par la haine et la peur.
Mais dieu que j'aime ce mec quand la moutarde lui monte au nez. Wow, comme il pique son boeuf
raoul- Nombre de messages : 12
Age : 95
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
VE est un site francophoneraoul a écrit: the creatives one or the evolutionists, who cares?
;-)
Oh le vilain !
C'est écrit comme un coup de griffe. C'est lucide mais aussi noir que le trou du même nom ( je parle de celui qui aspire tout dans le cosmos, pas celui qui a des poils autour, malgré le contexte ambiant ).
Il y a des maladresses mais on n'a pas le temps de vraiment les relever, puisque chaque phrase est comme un gnon. Et ça va loin dans la haine. Trop, à mon goût. Mais ça, c'est affaire de sensibilité.
Sur le fond, je dirais que je ne suis pas le personnage jusqu'au bout de ses raisonnements. Sur la forme, en tant que texte ça fonctionne, on le lit jusqu'au bout sans lourdeurs ni langueur. Disjonction donc, qui explique ma perplexité finale et le mal que j'ai à donner, en définitive, une appréciation globale.
Mais j'ai toujours du mal à juger du travail des autres, de toutes façons.
Sur ce, à la prochaine, donc.
Ubik.
Il y a des maladresses mais on n'a pas le temps de vraiment les relever, puisque chaque phrase est comme un gnon. Et ça va loin dans la haine. Trop, à mon goût. Mais ça, c'est affaire de sensibilité.
Sur le fond, je dirais que je ne suis pas le personnage jusqu'au bout de ses raisonnements. Sur la forme, en tant que texte ça fonctionne, on le lit jusqu'au bout sans lourdeurs ni langueur. Disjonction donc, qui explique ma perplexité finale et le mal que j'ai à donner, en définitive, une appréciation globale.
Mais j'ai toujours du mal à juger du travail des autres, de toutes façons.
Sur ce, à la prochaine, donc.
Ubik.
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Ah ah ah !
Pas tout à fait le genre de pensées qui furent les miennes il y a 20 ans mais une variation très péchue sur le même thème : une déclinaison hargneuse et finalement séduisante d'un inévitable principe de réalité : la guerre éternelle de chacun contre chacun confronté au rêve de l'amour du prochain...
Paradoxalement, l'amour me semble avoir sa place au milieu d'un monde agité par un principe qui en est précisément tout le contraire, tout comme le chaud appelle le froid (désolé pour la philo de comptoir...je fatigue). Il me semble néanmoins tout aussi désastreux pour l'individu de cacher ses failles, ses ambitions et sa nature agressive derrière ce principe abstrait d' "amour" que d'embrasser la voie animale de l'instinct agressif et s'en détourner irrémédiablement.
Le fait est que se cacher ses failles, ses lâchetés et ses ambitions derrière l'exigence délirante d'un idéal qui nous pousserait à nous écraser nous-mêmes me semble une folie...
Garder notre douceur tout en laissant la bête en nous avancer dans la vie à coup de crocs est un exercice difficile...
Mais de nombreux hommes ne méritent que cela (se faire bouffer les fesses).
Tu noteras également qu'il est tout à fait possible de se montrer caressant avec une personne qui a pourtant préalablement été mordue assez vilainement...
Je te conseille très vivement la lecture de Schopenhauer, principalement "Le monde comme volonté".
Pour en revenir à l'observation critique de ton texte, tu auras compris que j'ai bien aimé, comme le flash évocateur d'une vision forte, d'une révolte difficile et cruelle comme un type d'amour qui a été vu et constaté comme destructeur...
Original dans l'idée, vif dans le traitement...
P.S Nous sommes des barbares, nous qui nommons d'un même mot (amour) ce qui relève de l'atrait du chocolat ou du corps de la femme, ou bien (comme dans ton texte), du respect du à la personne humaine et à l'idéal catho...
Je t'invite à penser ces différents sens (le prof de philo se réveille) du mot amour : Éros, Agapè, Caritas, Philia...
La bibliographie quand tu veux (thème de ma maitrise de philo : Eros et ses métamorphoses ) ;o)
Pas tout à fait le genre de pensées qui furent les miennes il y a 20 ans mais une variation très péchue sur le même thème : une déclinaison hargneuse et finalement séduisante d'un inévitable principe de réalité : la guerre éternelle de chacun contre chacun confronté au rêve de l'amour du prochain...
Paradoxalement, l'amour me semble avoir sa place au milieu d'un monde agité par un principe qui en est précisément tout le contraire, tout comme le chaud appelle le froid (désolé pour la philo de comptoir...je fatigue). Il me semble néanmoins tout aussi désastreux pour l'individu de cacher ses failles, ses ambitions et sa nature agressive derrière ce principe abstrait d' "amour" que d'embrasser la voie animale de l'instinct agressif et s'en détourner irrémédiablement.
Le fait est que se cacher ses failles, ses lâchetés et ses ambitions derrière l'exigence délirante d'un idéal qui nous pousserait à nous écraser nous-mêmes me semble une folie...
Garder notre douceur tout en laissant la bête en nous avancer dans la vie à coup de crocs est un exercice difficile...
Mais de nombreux hommes ne méritent que cela (se faire bouffer les fesses).
Tu noteras également qu'il est tout à fait possible de se montrer caressant avec une personne qui a pourtant préalablement été mordue assez vilainement...
Je te conseille très vivement la lecture de Schopenhauer, principalement "Le monde comme volonté".
Pour en revenir à l'observation critique de ton texte, tu auras compris que j'ai bien aimé, comme le flash évocateur d'une vision forte, d'une révolte difficile et cruelle comme un type d'amour qui a été vu et constaté comme destructeur...
Original dans l'idée, vif dans le traitement...
P.S Nous sommes des barbares, nous qui nommons d'un même mot (amour) ce qui relève de l'atrait du chocolat ou du corps de la femme, ou bien (comme dans ton texte), du respect du à la personne humaine et à l'idéal catho...
Je t'invite à penser ces différents sens (le prof de philo se réveille) du mot amour : Éros, Agapè, Caritas, Philia...
La bibliographie quand tu veux (thème de ma maitrise de philo : Eros et ses métamorphoses ) ;o)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Petit dérapage qui finit dans le mur
Si le propos est intéressant dans l'interpellation qu'il provoque, je trouve tout de même que tu allonges pas mal la sauce et que cette revendication-provocation finit par tourner à jérémiade. Beaucoup moins intéressante dès lors, un brin nombriliste, tournant en rond comme un chat autour de sa queue.
Pas convaincue, désolée.
Pas convaincue, désolée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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