Lettre à son maître

Maître,
Je suis là à attendre un tt petit signe de vous
Rien !!
Pas même un: c'était un jeu
Qui m'informerais de ce qu'est mon avenir
Je suis suspendue dans le vide
Vous m'avez demandé de m'abandonner ...
Je l'ai fais!
Sans même réellement comprendre quand? Ni pourquoi?
Mais,
Quoi qu'il advienne
J’aime, vous appartenir
Cependant, Je n'ai pas su prendre du recul,
Pour me décentrer
Parce que comme tout bélier
j'ai voulu vivre cet histoire intensément
Aujourd’hui elle est:
Ma source, mon énergie...
Je suis là,
Cambrée dans ce fauteuil,
La tête dans le vide
sentant mon sang,
M’enivrer...
mon collier se serrer
Ainsi,
me rappeler que je vous appartiens,
ma respiration se coupe
j'apprécie cette sensation
d'être emprisonnée
esclave...
mon corps brûle
Je ne comprends pas
Es ce: de la dépendance?
De l'amour?
je suis animée d'un indescriptible émoi,
j'essaie de le traduire,
j'aimerais tant, le discerner
Je suis perdue,
Lasse de cette interminable attente
Je suis enchainée à vous,
Accroupie nue devant mon miroir
Genoux à terre
Les jambes écartées
Élevée par cette loyal fierté
Je n'obéis qu’à Vous
Je m'admire car c'est vous, que j'aperçois dans le reflet de mon miroir
Je suis votre créature
Qui Vous supplie,
Vous implore
En se relevant,
Et laissant,
Sa main gauche glissée,
Le long de l'intérieur de sa cuisse droite,
De manière à se dresser telle: une Betty Boop chaude et humide
Caressant
Cette suffisance de n'être que le reflet de votre essence
Et,
De n'exister,
Que pour vous servir
De me délivrer
Car je n'en peu plus,
Un signe, même va au diable,
Tu n'es rien pour moi,
Cet isolement,
Me mutile
il va finir par me tuer,
je suis votre humble demeure,
Déchainez-moi,
Je vous en conjure
J’ère dans cette chambre tel un zombie,
Je crie, je pleure,
Mon désespoir,
Quelques mots suffiront,
Cette souffrance est ingérable, indomptable
Même si je souffre
Vous m'avez tout appris
Et
M’avez offert une raison de vivre
J’espère simplement: que tous ces moments,
Vous les avez savourez
Ainsi
Que de me savoir chienne,
La Vôtre

Votre dévouée

Le titre annonce la couleur de ce texte propre à provoquer répulsion et même une certaine colère. Pour tout dire, je le trouve un peu brouillon, la narratrice me faisant l'effet de ne pas trop savoir ce qu'elle veut ou pas.

Sur la forme il me semble que tu utilises la ponctuation de façon assez aléatoire, par exemple, ici :

"J’aime, vous appartenir"

ou là :

"La tête dans le vide
sentant mon sang,
M’enivrer..."

et il y a pas mal de fautes d'orthographe que je n'ai pas le courage de relever.

Sinon, je ne sais pas si la disposition choisie du texte le favorise en quoi que ce soit.

En tout cas, bienvenue ici amandinemary.

Bonsoir amandinemary,

Timidité et appréhension du vingt-huit septembre ...

Un texte qui explique une photo troublante ...
Une photo qui illustre un texte bancal ...

Soumission qui me provoque .... mais libertés avec l'orthographe, la ponctuation et la syntaxe ...

Votre punition ?

midnightrambler

Oui ça me rappelle des textes lus sur des blogs de soumises. Caractéristique et prototypique de cette pratique avec son lyrisme et son romantisme un peu dark... Dans le cadre du jeu de rôle ça pourrai fonctionner mais là... avec une attente littéraire c'est me paraît très casse gueule...

Je ne sens pas le texte décoller ou devenir vraiment fievreux. Il n'y a pas de progression, de tempo. J'ai l'impression qu'on pourrait prendre les lignes, les mélanger dans un chapeau, les ressortir au pif, les coller les unes derrière les autres et obtenir le même texte à l'arrivé.

Ce genre de production doit être très très bien écrite pour sortir de sa dimension fonctionnelle.

Maintenant si c'est juste pour te faire corriger les fautes d'orthographe avant d'envoyer ta lettre, il y en a, ici, des plus qualifiés que moi...

Avec un VRAI travail sur le texte (choix du lexique, syntaxe, progression d'ensemble) et plus de crudité (ou de subtilité, mais un vrai parti pris), ça pourrait être intéressant, de tenter de donner une dimension littéraire à ce jeu sexuel.

Depuis quand s'adresse-t-on au Maître de cette façon?

Maître,
Je suis là à attendre un tt petit signe de vous
Rien !!
Pas même un: c'était un jeu
Qui m'informerais de ce qu'est mon avenir
Je suis suspendue dans le vide

La fonction même du Maître est de générer l'angoisse existentielle de son absence.
Trop de pensées nuisent : je préconise une retraite baîllonnée à la cave pendant quelques jours; nous verrons ensuite si ce joli verbiage perdure...
Et si tel était le cas, nous affinerions...

Rapport au texte d'amandine

La fonction même du Maître est de générer l'angoisse existentielle de son absence.

Silène, la fonction de la victime est de s'en plaindre. On va pas s'en pleindre, nous! C'est ce qu'on lui demande, sans quoi, quel intéret ? Je boirai tes larmes et tout le tremblement!...C'est pas pour les clébards, m'enfin!

a amandinemary:
Vieux lubrique fort médiocrement repenti, inutile de dire que j'apprécie votre texte bien plus que ceux de Claire d'Orée.
Tout reste cependant relatif et trop vous flatter risquerait, vous plaisant, de vous faire souffrir.
Si le texte est sans grande originalité, à peu près tous les clichés y sont, votre bonne volonté fait plaisir et votre ponctuation me ravie.
j'apprécie énormément la façon dont vous placez vos virgules (J'ai trouvé mon maître! (c'est un comble, mais certain) Vous les placez pire que moi!Rien d'étonnant, vous me direz, Virgule signifiant "petites verges", plus vous en mettrez, plus votre texte sera convainquant.

Quant à votre avatar, hélas particulièrement formaté silycone vallée (on devine dessous l'horrible sting ou rien ce qu'est pire), une repro de Clovis Trouille ferait à mon avis bien mieux l'affaire et devrait vous plaire.

Trop de pensées nuisent : je préconise une retraite baîllonnée à la cave pendant quelques jours; nous verrons ensuite si ce joli verbiage perdure...
Et si tel était le cas, nous affinerions...

N'écoutez pas ce sombre ignare jaloux de tout et surtout faites tout comme on vous interdit. Plus on vous punira et plus on jouira, je vous promets.
Et Silène pas le dernier.
Je le crois bien capable de vous attendre déja derrière la porte menant à la cave, le coquin !
(Je vous prie d'aller au plus vite vous faire pardonner mes éventuelles fautes d'orthographe) Je suis, quant à moi, incorrigible autant qu' incorrigeable!

Je ne suis pas conservateur, mais l'écriture sms sur un site dédié à l'écriture, je trouve ça un peu osé... Quant au texte, je trouve qu'à vouloir faire quelque chose de léger, exprimer un besoin de liberté, tu tombes dans le brouillon.

A vrai dire, j'ai trouvé ça plus rigolo qu'autre chose. Mais, comme Philomène, je pense que ce sujet peut être très intéressant à traiter.

Moi c'est maîtresse qu'on m'appelle le plus souvent

maitresse de maternelle mais j'ai assez redoublé pour pouvoir corriger quelques fotes !
Allez c'est mon jour de bonté, je m'y colle...à défaut de vous coller deux heures de retenue, quelques coups de règle en fer sur les orteils, un scotch sur la bouche , seriez trop contente !

Maître,
Je suis là à attendre un tout petit signe de vous
...
Qui m'informerait de ce qu'est mon avenir
...
Je l'ai fait!
...
élevée par cette loyale fierté
...
Car je n'en peux plus,
...
J’erre dans cette chambre tel un zombie,
...

Vous les avez savourés

Si le sujet t'intéresse amandinemary, tu peux lire "Carnets d'une soumise de province" de Caroline Lamarche. Mais je préfère t'avertir, il faut avoir le cœur bien accroché.

On avait des allumés, voici une allumeuse ! Toute mignonne avec sa bouche rouge et ses cuisses dodues.
Mais, petite caillette, il reste à séduire la gent féminine du site ! Et pour ce faire, quelques efforts orthographiques seraient bienvenus : mieux fardé, ce texte un peu plat gagnerait de la mine !
Bienvenue, néanmoins !

Les amis ( permettez, pour une fois ! ), j'ai pris beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. Cela a fait ma journée.
Outretemps, vous n'êtes qu'un coquin ! ^^
En tout cas, ce qui m'a le plus gênée dans le texte est sa mise en page. Cela donne l'impression d'une liste d'épicerie. Je n'imagine pas la soumise faire ses courses ( je ne dis pas qu'elle ne les fait pas, cela ne colle pas avec le texte ainsi présenté, cependant ). Cela casse un peu l'effet. Orthographe, bref, passons...
Un petit effort !
Si vous voulez lire des lettres, voyez celle de Maîtresse Rebecca. En tant qu'éducatrice, je n'ai rien à vous apprendre sur les hommes et sur la façon dont vous pouvez/devez vous adresser à eux. Il est trop tard pour les éduquer en quoi que ce soit. ^^ Outretemps, qu'ai-je lu que vous disiez des femmes ? Hm ? Je retrouve le fil, tiens... Ne m'en veux pas, Rebecca !

Après avoir lu votre présentation dans le sujet de réponse aux commentaires prose, je me dis que vous souhaitez sincèrement progresser dans l'écriture, c'est pourquoi je vous indique ci-dessous les erreurs de langue que j'ai relevées, qui peuvent décourager toute une catégorie de lecteurs, dont je suis. Surmonter cet obstacle est à mes yeux un préalable quand on veut écrire.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

(Ah, et puis réfléchissez aussi à votre mise en page, j'ai trouvé que ces passages à la ligne si fréquents donnaient une impression désagréable de saccadé.)

Donc :
"attendre un tout petit signe de vous"
"Qui m'informerait"
"Je l'ai fait"
"J’aime, (pourquoi une virgule entre le verbe et son complément dans une phrase si simple ?) vous appartenir
Cependant, Je (pourquoi une majuscule après la virgule ?)"
"La tête dans le vide
sentant mon sang, (pourquoi une virgule ici ?)
M’enivrer..."
"Ainsi,
(de) me rappeler que je vous appartiens"
"Est-ce"
"j'aimerais tant, (pourquoi une virgule ici ?) le discerner"
"Je suis enchaînée à vous"
"Élevée par cette loyale fierté"
"Et laissant, (pourquoi une virgule ici ?)
Sa main gauche glissée, (et ici ? par ailleurs, j'hésite : voulez-vous dire que la main gauche est en train de glisser sur la cuisse, ou qu'elle est déjà installée là ? Dans le premier cas, vous devez mettre le verbe à l'infinitif, "glisser")
Le long de l'intérieur de sa cuisse"
"Cette suffisance de n'être que le reflet de votre essence" : pas compris
"Et, (pourquoi une virgule ici ?)
De n'exister, (et ici ?)
Que pour vous servir"
"Car je n'en peux plus"
"Cet isolement, (pourquoi une virgule ici ?)
Me mutile (là, en revanche, j'en verrai bien une)"
"Déchaînez-moi"
"J’ere dans cette chambre"
"J’espère simplement: que tous ces moments,
Vous les avez savourés"

Maître,
Je suis là, à attendre un tout petit signe de vous. Rien ! Pas même un « c’était un jeu » qui m’informerait de ce qu’est mon avenir. Je suis suspendue dans le vide. Vous m’avez demandé de m’abandonner! Je l’ai fait, sans même comprendre quand ? Ni pourquoi ? Quoi qu’il advienne, j’aime vous appartenir ! Cependant je n’ai pas su prendre du recul, parce que comme tout bélier, j’ai voulu vivre cette histoire intensément. Aujourd’hui elle est ma source, mon énergie…
Je suis là, cambrée dans ce fauteuil, la tête dans le vide, sentant mon sang m’enivrer, mon collier se serrer ! (Ainsi je sais que je vous appartiens !) Ma respiration se coupe ! J’apprécie cette sensation d’être emprisonnée ! Esclave !
Mon corps brûle ! Je ne comprends pas ? Est-ce de la dépendance ? De l’amour ?
Je suis animée d’un indescriptible émoi ! J’essaie de le traduire ! J’aimerais tant le discerner ! Je suis perdue lasse de cette interminable attente.
Nue, accroupie devant mon miroir, genoux à terre, les jambes écartées. Je n’obéis qu’à vous ! Je m’admire car c’est vous que j’aperçois dans le reflet de mon miroir.
Je suis votre créature qui vous supplie, vous implore (en se relevant et laissant sa main gauche glisser le long de l’intérieur de sa cuisse droite, de manière à se dresser telle : une Betty Boop chaude et humide) de la délivrer ! Car je n’en peux plus !
Un signe ! Même va au diable, tu n’es rien pour moi !
Cet isolement me mutile, il va finir par me tuer ! Je suis votre humble demeure, déchaînez-moi je vous en conjure !
J’erre dans cette chambre tel un zombie ! Je crie, je pleure mon désespoir !
Quelques mots suffiront ! Cette souffrance est indomptable ! Ingérable !
Même si je souffre, vous m’avez offert une raison de vivre et m’avez tout appris !
J’espère simplement : que tous ces moments, vous les avez savourés ! Ainsi que de me savoir chienne, la vôtre !

pas mal avec cette disposition là, pas mal
c'est si poussé que ça prête à sourire
mes excuses hein ;-)
j'ai bien aimé, pour ma part