Dangereuse mémoire (titre provisoire)

Prologue:


Je courais à en perdre haleine, trois personnes sur des chevaux me poursuivaient depuis un certain temps. Nous avions traversé la jungle qui bordait mon petit village... Je n'en pouvais plus, mon cœur battait très fort, le souffle me manquait. Je sentais la sueur sur mon front.
D’autant plus que, devant moi, ma seule échappatoire était de plonger dans l'eau glacée d'un lac.
Qu'est ce que j'allais faire? J'étais perdu... Mes trois poursuivants s'étaient arrêtés à quelques mètres de moi.
« Eh toi! Pas besoin de t'enfuir! Tu vas finir comme tous les autres de ton village: Mort! » dit un homme imposant, avec un sourire mauvais.
Oui, ces trois assassins avaient détruit mon petit village. La vingtaine de personnes qui y habitaient avaient été exterminées. Dont mes parents. Rien que l'idée d'y penser, une rage violente montait en moi. Mais je ne pouvais rien faire face à ces monstres! Le plus dur était les images du massacre qui me restait, je revoyais les cadavres entassés les uns sur les autres, avec des traces de brulures, ou alors les entailles des couteaux. C’était horrible, je n’avais rien pu faire ! J'avais réussi à m'enfuir. Il ne fallait, donc, pas que je gâche cette chance. Je pris ma décision, je me retournai et sautai dans l'eau glacée.
Des milliers de poignards s'enfoncèrent dans ma peau, ce fut une souffrance terrible, une souffrance que je n’avais jamais vécu. Heureusement cela ne dura pas trop longtemps, une douce chaleur m’envahit. C’était peut-être la chaleur de la mort ?
Je ne savais pas en tout cas je ferma les yeux et sombrai dans l’inconscience.


(C'est court mais j'avance du mieux que je peux)

Oui, c'est un peu court en effet... difficile de se faire un avis, en tout cas ça démarre sur les chapeaux de roue !

Bienvenue sur Vos Écrits en tout cas, à vous lire bientôt.

Mes remarques :
« Rien que l'idée (ce mot-ci ne me paraît pas utile, pour moi il embrouille inutilement l’expression) d'y penser »
« les images du massacre qui me restaient »
« des traces de brûlures »
« une souffrance que je n’avais jamais vécue »
« je fermai les yeux et sombrai »

" ma seule echappatoire"
il me semble (mais si j'ai tort, on me corrigera) que c'est masculin.
Un echappatoire.

"Il ne fallait, donc, pas que je gâche cette chance."
les virgules me paraissent etrange à cet endroit là

globalement, c'est plutot bien ecrit, fluide, on sent le sentiment de panique qui envahit le personnage,
j'espere qu'il y a une suite ?

Chapitre
1




J'ouvris les yeux. Au dessus de moi, il y avait un ciel bleu-argenté. C'était magnifique. Je ne savais pas où j’étais, je ne reconnaissais pas le paysage. Mais pour l’instant, cela m’importais peu. Je me levai, tout engourdi. J'étais en plein milieu d'une immense prairie, l'herbe s'étalait à perte de vue. Je commençais à marcher dans les hautes herbes quand quelque chose grimpa sur ma jambe. C'était un petit animal roux. Il avait une petite tête avec des yeux noisette, un corps de quelques centimètres et une grande queue bien touffue. Il ressemblait à un écureuil mais il y avait une petite différence. Cet animal possédait de grandes oreilles brunes.
« - Chiky, viens là! Allez! dit une jeune fille d'environ dix-sept ans.
Elle n'était pas très grande mais assez fine, ses cheveux chatains lui tombaient au niveau des épaules, et son teint mat faisait bien ressortir ses yeux verts clairs.
- Bonjour, il est à toi? Il est très mignon. dis-je timidement.
- Oui, elle est à moi. Merci. Moi c'est Kelsya et toi?
- Euh... Moi c'est... »
J'avais un gros trou noir. Quel était mon prénom, quel âge j'avais, d'où je venais? Tout ça je ne le savais pas, je ne le savais plus!
Je me rendis aussi compte que je n'avais plus aucun souvenirs, rien, le néant.
Je commençais à paniquer, mes yeux s’humidifièrent. Je sentis une larme roulant sur ma joue. Kelsya n’avait pas l’air de l’avoir remarqué. Je me repris et voyant qu'elle s'impatientait je dis:
« - Moi c'est Gaël. » C'était le premier prénom qui me venait à l'esprit. Un esprit sans rien dedans, une coquille vide. Vide!!
Je n'avais plus d'histoire, plus de souvenirs. Rien...

Non, Iryane, je viens d'aller vérifier, c'est bien une échappatoire.

Bien, l'action, au moins, ne traîne pas !

Mes remarques :
« Au-dessus de moi, il y avait un ciel bleu argenté (sans trait d’union) »
« cela m’importait peu »
« ses cheveux châtains »
« ses yeux vert clair (et non « verts clairs », quand l’adjectif de couleur est ainsi infléchi, il ne s’accorde pas ; il faut penser que cela s’écrit comme « ses yeux d’un vert clair ») »
« plus aucun souvenir (et non « souvenirs », s’il n’y en a plus aucun, il y en a moins de un) »

Merci Merci pour ces remarques, et corrections!

@ Socque :une échappatoire donc, je prend note

@ Alex (heu, Ah-l3x, pardon ^^) : en effet, bien ecrit, de la description, mais pas trop, ca n'alourdi pas le texte, et du coup, on est bien " à fond" dans l'action

Alex c'est très bien aussi.

Merci Merci, je vais continuer.

Et au fait on peut poster jusqu'à combien de textes en même temps?

Pour vous répondre : si vous restez dans le même sujet où vous ajoutez des suites au fur et à mesure, comme ici avec votre chapitre 1, vous pouvez dépasser la limite d'un texte par semaine et par catégorie (un dans le forum "Prose", un dans le forum "Poésie").

Bon courage pour ce que je pressens être un début de roman ( de nouvelle, peut-être ? ). Gaffe à l'orthographe, néanmoins, Ah-l3x... ^^ J'ai fait un copier/coller pour le pseudonyme, c'était plus simple : ^_^

Classique et pas vraiment surprenant mais très agréable à lire. Un travail soigné et solide on dirait, qui donne envie de lire la suite.

MERCI MERCI pour vos commentaires. Je suis un peu mécontent sur ce passage... xD




Kelsya me fit un grand sourire et dit :

« -Tu m’as l’air un peu perdu. Tu viens d’où ?
- Oui, j’ai atterri dans cet endroit sans savoir comment j’ai fait, mentis-je, et je ne sais pas du tout où je suis. En fait je voyage beaucoup, et mon seul chez moi sont les hôtels ! Dis-je avec un petit rire.
- Ah d’accord, en tout cas tu as une mine fatiguée. Viens chez moi si tu veux, tu pourras te reposer. »

Je ne pus refuser, et nous nous dirigeâmes vers une petite maison qui se trouvait au milieu de la prairie d’herbes hautes. Il n’y avait pas d’autres habitations à côté.
Je rentrais timidement à l’intérieur. Ce n’était pas bien grand mais très coquet. Kelsya me dit de faire comme chez moi, mais j’étais assez gêné de rentrer dans la maison d’une fille que je ne connaissais pas. Il y avait une étrange chaleur, qui me mettait plus à l’aise dans cette petite demeure. Mon hôte me proposa une chaise et j’acceptai avec joie. Elle prépara du thé qu’elle servit dans une petite tasse en porcelaine. Un silence s’installa. Je risquais une question qui me brulait la langue depuis un moment.

« -Tu vis seule ?
- Oui, en partie. J’ai des amis qui me rendent souvent visite mais sinon j’habite seule. »

Je sentis qu’elle ne voulait pas en dire plus ce qui était normal, on ne se connaissait pas, elle n’allait pas me déballer sa vie comme ça. et qu’elle réprima un sanglot.

« - Et toi où as-tu voyagé ? demanda-t-elle avec un sourire.
- J’ai… Je suis allé… euh… »

J’étais mal là, elle avait le don de me mettre dans des situations où je ne savais pas quoi répondre. Elle dut remarquer que je ne savais pas quoi dire et elle déclara :

- On en parlera demain, je vais te montrer ta chambre si tu veux. Mais au fait tu n’as pas d’affaires ? »

Encore une question où j’étais bloqué.

« - Non, dis-je embarrassé, j’en achèterai demain. »

Et je me dirigeai vite vers une porte en bois puis me ravisai. Je ne savais même pas si c’était celle de ma chambre.

« - Oui c’est bien celle là » dit la jeune fille amusée.

Je rentrai dans la chambre et m’assis sur le lit. Je n’avais toujours pas retrouvé mes souvenirs.
J’observais la pièce où j’allais dormir. Elle n’était pas grande, mais c’était normal vu la taille de la maisonnette. Les murs étaient en bois clair et le parquet un peu plus foncé craquait sous mes pas. Je me croyais dans un chalet. Le lit prenait presque toute la place. Accroché au mur, il y avait un long miroir où l’on pouvait se voir entièrement dedans. Je me dirigeai vers lui et me positionnai devant. L’image d’un jeune homme se refléta sur le miroir. C’était moi, et pourtant j’avais l’impression de regarder un total inconnu, que devant moi se trouvait une personne que je n’avais jamais vue.


Merci d'éviter les écritures et les mises en page "exotiques", c'est pénible à corriger.
La modération.

trois personnes sur des chevaux me poursuivaient [...] Nous avions traversé la jungle

Mouahahah ! il faudrait que tu essayes de traverser la jungle sur un cheval au galop, juste pour voir !

Bon, le féminin de hôte c'est hôtesse ;-)

Agréable à lire, je me demande où tu nous emmènes.
A suivre ?

Oui, je trouve l'histoire toujours intéressante.

Mes remarques :
"je rentrai (et non "rentrais", je pense que le passé simple s'impose ici et non l'imparfait)"
"mon hôtesse (c'est une fille, non ?) me proposa une chaise
"je risquai (et non "risquais", je pense que le passé simple s'impose ici et non l'imparfait) une question qui me brûlait la langue"
"des situations où je ne savais pas quoi répondre. Elle dut remarquer que je ne savais pas quoi dire " : la répétition se voit, je trouve