Le vieux poëte

Bonjour, alors voilà c'est un autre texte que j'avais d'abord fait en vers libres mais je me décide enfin à le mettre en alexandrins. Bonne lecture!!Et si possible que cela vous plaise.

Pas franchement emballée par ton texte.
Il manque de musicalité et les rimes semblent un peu circonstanciées, ce qui ne veut pas dire que la musicalité d'un poème passe seulement par ses rimes, non, il y a aussi le choix des mots qui doit être une invite et qui ici ne l'est pas.

Je trouve donc que ce poème n'est pas vraiment réussi mais l'exercice est loin d'être simple et il ne faut pas renoncer.

Le Greico,

Je loue votre grande envie de vouloir faire des alexandrins si tôt, même si l'exercice de cette forme est parfois capricieux.

J'ai lu votre texte. Je vous y trouve très "au garde à vous". On sent facilement que vous souffrez à écrire ainsi. Quelques erreurs confirmeront votre aventure à cette grandiose tâche qu'il est dur de maîtriser de sitôt.

Je noterai ce vers:

"Immobile, sa feuille endure un dernier chagrin,"

qui dépasse aisément l'alexandrin.

A la place, je vous conseillerai de re-écrire votre texte sous une forme plus leste.

Bien à vous.

je ne rajouterai guère à ce qui vient d'être écrit.

Je vous suggère, cependant, de veiller à l'orthographe, et notamment à celle du mot « poète » qui, je vous assure, ne s'écrit pas comme « Noël ».

Et, puisque nous y sommes, sachez que l'accent de « poète » n'est pas le même que celui de « poésie ».

moi j'aime bien ces trois vers:

Dans son esprit, les mots jadis mélodieux,
Lunatiques et au regard inoubliable,
S’expriment désormais maigres et ténébreux,

bonne continuation

Baudelaire écrivait le mot "poëte" avec un ë donc je l'écris ainsi en hommage à Baudelaire et aux autres de son époque.

ah ben, si c'est Beau de l'ère... errons donc !

Sans parler de prosodie, du nombre de pieds, de la richesse ou de la pauvreté des rimes, j'aimerais te faire une remarque pour tes futurs textes.

Tu utilises bien trop d'adjectifs !
L'adjectif, c'est comme le sel : tu ne t'en sers pas, c'est fade. Tu en mets trop c'est inconsommable ! Trop lourd, indigeste.

Les adjectifs... c'est aussi de la sauce qu'on ajoute pour remplir les vides et si tu l'ôtes cette sauce, il reste bien peu de ton texte !


Sous la belle plume longue du vieil homme,
Autrefois un des plus merveilleux poëtes,
S’enlacent de plates rimes uniformes,
Errantes nonchalantes dans sa grande tête.

Dans son esprit, les mots jadis mélodieux,
Lunatiques et au regard inoubliable,
S’expriment désormais maigres et ténébreux,
Et s’élancent dans un élan inconfortable.

Calme, sa main enfante une dernière phrase,
Immobile, sa feuille endure un dernier chagrin,
L’encre s’étale sur la dernière case,Digne, le dernier des poëtes s’est éteint.

Grr, encore un tour pendable de mon ordi ! Voilà, c'est rectifié !

L’encre s’étale sur la dernière case,
Digne, le dernier des poëtes s’est éteint.

Tout a déjà été dit.
Je ne ferais sans doute pas mieux ! Mais je tiens à souligner l'effort, une fois encore. S'atteler à des alexandrins à cet âge !
Bonne continuation !

Petite chipoterie sur errantes nonchalantes à la sonorité finale répétitive et peu légère.

J'ai également un peu de mal avec le regard inoubliable des mots, qui me paraît être là davantage pour l'effet que pour le sens réel de l'idée. En plus, lunatiques présenté ici semble avoir une connotation positive alors qu'en général, ce n'est pas vraiment une qualité et puis plus loin, maigres et ténébreux sont associés, mais pourquoi donc? Maigres n'est en opposition avec rien dans ce qui précède.

Bref, je trouve qu'il y a quelques mots qui ne sont pas à leur juste place et déforcent complètement le propos du poème (poème comme poète, avec è et non ë)