Délires d'ivresse
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Rebecca
youssefy
6 participants
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Délires d'ivresse
Dans un bar triste, au coin du temps perdu,je bois les restes du rêve et le brouillard de l'espoir,je vois au fond de mon verre les horizons de mon cœur,posés dans un calme passible, mort.
Verre après verre,la soif ne disparaît pas, et mon corps reste dans la malédiction de la couleur.
Des fragments, je suis, une miroir ennuyée par la succession des visages pales,ennuyée par les secondes qui se terminent pour recommencer.
Le temps est une malédiction, une maladie qui tourmente mes organes asséchés; je l'oublie pour qu'il revient en moi,je pars avec lui, il m'abandonne sur la marge du chemin.
La cigarette est cendre, comme chaque sentiment brulé par l'égoïsme et la haine,la fumée est un fantôme vêtu de noir,venant m'annoncer la mort de l'espoir, le suicide de la patrie sur le bord de l'absence.
Le bavardage ivre est tout ce qui me reste pour s'accrocher aux nuages de la vie,ses adeptes sont les vagabonds de la nuit, et comme eux, je m'accroche aux mots,à leur pouvoir,à leur labyrinthe qui promet la délivrance,je veux que les lignes me construisent une terre,un toit.
je cherche à me couvrir de pages,contre le froid de l'existence,pour que l'horizon renait encore avec un soleil de douceur.
Le désert s'allonge sous mes pieds, mais quelque part entre mes doigts,une promesse d'aube verra le jour, bientôt.
---merci d'avance pour vos commentaires,et mes excuses s'il y a des fautes de grammaire ou d'orthographe que j'ai pas pu voir.
.
Verre après verre,la soif ne disparaît pas, et mon corps reste dans la malédiction de la couleur.
Des fragments, je suis, une miroir ennuyée par la succession des visages pales,ennuyée par les secondes qui se terminent pour recommencer.
Le temps est une malédiction, une maladie qui tourmente mes organes asséchés; je l'oublie pour qu'il revient en moi,je pars avec lui, il m'abandonne sur la marge du chemin.
La cigarette est cendre, comme chaque sentiment brulé par l'égoïsme et la haine,la fumée est un fantôme vêtu de noir,venant m'annoncer la mort de l'espoir, le suicide de la patrie sur le bord de l'absence.
Le bavardage ivre est tout ce qui me reste pour s'accrocher aux nuages de la vie,ses adeptes sont les vagabonds de la nuit, et comme eux, je m'accroche aux mots,à leur pouvoir,à leur labyrinthe qui promet la délivrance,je veux que les lignes me construisent une terre,un toit.
je cherche à me couvrir de pages,contre le froid de l'existence,pour que l'horizon renait encore avec un soleil de douceur.
Le désert s'allonge sous mes pieds, mais quelque part entre mes doigts,une promesse d'aube verra le jour, bientôt.
---merci d'avance pour vos commentaires,et mes excuses s'il y a des fautes de grammaire ou d'orthographe que j'ai pas pu voir.
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Re: Délires d'ivresse
Bonjour youssefy
Votre deuxième texte en français ?
J'aime bien cette amertume qu'on espère voir adoucie par les mots, ce sentiment de vide, de vacuité que le temps qui coule, inexorable nous inflige et puis l'espoir qui lui ne veut pas s'enfuir.
J'aime : "je cherche à me couvrir de pages, contre le froid de l'existence, pour que l'horizon renaisse encore avec un soleil de douceur"
Je vous rends votre texte expurgé de ses erreurs orthographiques, typographiques et de ses problèmes d'accord ou de conjugaison.
On dit un miroir...et après une virgule, il y a toujours un espace.
Dans un bar triste, au coin du temps perdu, je bois les restes du rêve et le brouillard de l'espoir, je vois au fond de mon verre les horizons de mon cœur, posés dans un calme passible, mort.
Verre après verre,la soif ne disparaît pas, et mon corps reste dans la malédiction de la couleur.
Des fragments, je suis, un miroir ennuyé par la succession des visages pâles, ennuyé par les secondes qui se terminent pour recommencer.
Le temps est une malédiction, une maladie qui tourmente mes organes asséchés; je l'oublie pour qu'il revienne en moi, je pars avec lui, il m'abandonne sur la marge du chemin.
La cigarette est cendre, comme chaque sentiment brûlé par l'égoïsme et la haine, la fumée est un fantôme vêtu de noir, venant m'annoncer la mort de l'espoir, le suicide de la patrie sur le bord de l'absence.
Le bavardage ivre est tout ce qui me reste pour m'accrocher aux nuages de la vie, ses adeptes sont les vagabonds de la nuit, et comme eux, je m'accroche aux mots, à leur pouvoir, à leur labyrinthe qui promet la délivrance, je veux que les lignes me construisent une terre, un toit.
Je cherche à me couvrir de pages, contre le froid de l'existence, pour que l'horizon renaisse encore avec un soleil de douceur.
Le désert s'allonge sous mes pieds, mais quelque part entre mes doigts, une promesse d'aube verra le jour, bientôt.
Votre deuxième texte en français ?
J'aime bien cette amertume qu'on espère voir adoucie par les mots, ce sentiment de vide, de vacuité que le temps qui coule, inexorable nous inflige et puis l'espoir qui lui ne veut pas s'enfuir.
J'aime : "je cherche à me couvrir de pages, contre le froid de l'existence, pour que l'horizon renaisse encore avec un soleil de douceur"
Je vous rends votre texte expurgé de ses erreurs orthographiques, typographiques et de ses problèmes d'accord ou de conjugaison.
On dit un miroir...et après une virgule, il y a toujours un espace.
Dans un bar triste, au coin du temps perdu, je bois les restes du rêve et le brouillard de l'espoir, je vois au fond de mon verre les horizons de mon cœur, posés dans un calme passible, mort.
Verre après verre,la soif ne disparaît pas, et mon corps reste dans la malédiction de la couleur.
Des fragments, je suis, un miroir ennuyé par la succession des visages pâles, ennuyé par les secondes qui se terminent pour recommencer.
Le temps est une malédiction, une maladie qui tourmente mes organes asséchés; je l'oublie pour qu'il revienne en moi, je pars avec lui, il m'abandonne sur la marge du chemin.
La cigarette est cendre, comme chaque sentiment brûlé par l'égoïsme et la haine, la fumée est un fantôme vêtu de noir, venant m'annoncer la mort de l'espoir, le suicide de la patrie sur le bord de l'absence.
Le bavardage ivre est tout ce qui me reste pour m'accrocher aux nuages de la vie, ses adeptes sont les vagabonds de la nuit, et comme eux, je m'accroche aux mots, à leur pouvoir, à leur labyrinthe qui promet la délivrance, je veux que les lignes me construisent une terre, un toit.
Je cherche à me couvrir de pages, contre le froid de l'existence, pour que l'horizon renaisse encore avec un soleil de douceur.
Le désert s'allonge sous mes pieds, mais quelque part entre mes doigts, une promesse d'aube verra le jour, bientôt.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Délires d'ivresse
au lieu de calme passible, "calme paisible" je pense.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Délires d'ivresse
Ambiance d'impuissance touchante, la veine est la bonne. Pour autant je trouve la cyclisation-détresse, fuite, l'autre nécessaire- trop appuyée, comme si l'écho s'était changé en porte-voix.youssefy a écrit:
Le temps est une malédiction, une maladie (...)
je cherche à me couvrir de pages,contre le froid de l'existence (...)
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Délires d'ivresse
Il est certain que les incorrections rendent la lecture un peu difficile mais Rebecca est venue à ton secours!
Comme les précédents commentateurs, j'ai relevé exactement la même phrase que je trouve très jolie ("je cherche à me couvrir de pages....").
Beaucoup de choses très poétiques, une atmosphère... Alors certes, le texte est à travailler mais il y a matière à le faire. De belles choses à peaufiner.
La "marge" du chemin : par analogie volontaire aux pages et aux livres ou plutôt "le bord" du chemin ?
Comme les précédents commentateurs, j'ai relevé exactement la même phrase que je trouve très jolie ("je cherche à me couvrir de pages....").
Beaucoup de choses très poétiques, une atmosphère... Alors certes, le texte est à travailler mais il y a matière à le faire. De belles choses à peaufiner.
La "marge" du chemin : par analogie volontaire aux pages et aux livres ou plutôt "le bord" du chemin ?
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 64
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Délires d'ivresse
on ressent effectivement clairement que l'auteur n'est pas francophone. Pas tellement au niveau du vocabulaire mais surtout au niveau conjugaison, accords ... Ca ve venir avec l'habitude ...
J'aurais préféré plus long, avec peut être l'explication, le pourquoi de ce désespoir ... Sans ça, j'ai toujours un peu de mal à entrer en empathie avec le personnage ...
J'aurais préféré plus long, avec peut être l'explication, le pourquoi de ce désespoir ... Sans ça, j'ai toujours un peu de mal à entrer en empathie avec le personnage ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Délires d'ivresse
je m'accroche aux mots,à leur pouvoir,à leur labyrinthe qui promet la délivrance,je veux que les lignes me construisent une terre,un toit.
l'ultime refuge ?
j'aime beaucoup ce qui est dit ici, même s'il est douloureux d'y percevoir une désespérance. J'allais dire justifiée.
Je suis allée lire l'autre texte, "le bus". Même veine, comme si les deux faisaient partie d'un cheminement.
l'ultime refuge ?
j'aime beaucoup ce qui est dit ici, même s'il est douloureux d'y percevoir une désespérance. J'allais dire justifiée.
Je suis allée lire l'autre texte, "le bus". Même veine, comme si les deux faisaient partie d'un cheminement.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
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