Mon double

Va-t-en livide étoile de mon coeur
Sinistre lumière aux rayons trompeurs,
Chevauchant le char de mes espérances
Avec autant d'habileté que Phaéton dans ses errances

Tu jettes, imprudente, sur ma vie,
Le souffle noir de la mélancolie

L'arc que tu tends maladroitement
Décoche des flèches aux pointes d'argent
Qui s'enfoncent, hélas, ma douce amie,
Dans la fosse sans fond de mes idéaux meurtris

Tes divines ardeurs ont la chaleur des flammes éteintes
Et mon corps n'a jamais pu se réchauffer auprès de ton étreinte

Aussi, fidèle compagne de mon ciel pluvieux
Si ma bouche ose profaner ton temple tortueux
C'est pour poser au creux de ta poitrine le plus cher de tous mes voeux
Que ce chaste baiser scelle le jour céleste de nos ultimes adieux.

Pas convaincue, désolée. Je trouve le rythme inexistant, le sujet bateau et son traitement pompeux...

Mes remarques :
« livide étoile de mon cœur »
« le plus cher de tous mes v[b)œ[/b]ux »

Un peu moins de chasteté, queutard, elle en sera toute émoustillée.
Je ne répèterai pas le com de socque, lapidaire et précis, elle commence d'ailleurs à m'énerver à toujours tirer plus vite que l'ombre du zouave qui se tape ma soeur.

Ta sœur, putain, silene82 ! Il se tape ta sœur ! (Au fait, jaon doe, pardon pour la balise foireuse dans mon commentaire.)

Il se tape ma soeur, cet enculé ? J'vais lui faire bouffer sa race... mon copié-collé marche pas, Kountiss, le knout du dimanche, s'il te plaît...

Bon, ben... cf. ci-dessus quoi. Désolé.

Après Gérard et son soleil voici joan et son souffle ... ah donc, elle est bien noire la mélancolie, on ne peut plus en douter !
Le reste est à l'ancan et ne me semble pas vraiment novateur dans ses associations, désolée !

Je rejoins les commentaires là au-dessus...

Quelque chose ne fonctionne pas à mes yeux et je me demande si ça ne vient pas du mariage entre la rime et le rythme. La première, par moments très scolaire, trop calibrée, se heurte par moments à quelques déséquilibres dans le second (à l'oreille s'entend, je n'ai pas compté les syllabes).

Ceci fait que la puissance du propos, cette rage qu'il contient, se retrouve quelque peu étouffée par cette mécanique en apparence bien huilée et pourtant trop robotique.

Dommage, car l'ensemble a tout de même une allure potentielle intéressante.