Amour

Soirée solitaire au quai des brumes,
me rappeler qu'il faut t'oublier.
Tous ces instants à me justifier,
que par les courbes de ma plume.

Je n'ai pas appris à aimer.
J'ai passer trop de temps à me regarder,
Il suffisait d'une larme,
pour que s'ouvre les portes de notre dame.

Je n'imagine pas une vie sans toi,
tous les jours je me demande pourquoi,
devrais-je accepter seul ce combat,
passer ma vie dans l'anonymat.

Vivre, mentir sous le costume d'arlequin,
vagabonder sans perdre mon chemin,
chialer devant ma fin,
écrire, souffrir voilà mon destin.

Je sens une souffrance derrière ces mots, mais il est difficile de parler d'amour sans tomber dans les clichés. Bienvenue sur Vos Écrits ! Au plaisir de vous lire !

Difficile de porter un jugement sur un contenu si douloureux.
Bienvenue ici. Peut-être pourriez-vous nous gratifier d'une petite présentation : https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t6735.htm

bonsoir,
merci de l'avoir lu et content que cela vous ai plu.

Il est vrai que l'inspiration poétique a souvent tendance à jeter ses racines dans la vie personnelle. Cela semble être le cas pour ce poème, ce qui , comme le souligne fort justement Easter entrave quelque peu, par respect, le jugement du lecteur. de même, faire de sa souffrance intime le terreau de son écriture nécessite une possibilité de recul qui ne semble nullement assumée ici. Le dernier vers en est l'illustration:

écrire, souffrir voilà mon destin.

On ne peut, en effet ecrire cela aujourd'hui, sauf sur un mode parodique...

Cela dit, je ne voudrais pas terminer ce commentaire sur une note négative. J' aime beaucoup la formulation des deux premiers vers et en particulier du second :

" Me rappeler qu'il faut t'oublier"

Vous pourriez tenter de cultiver ce ton distancié qui permet de souligner la souffrance de manière plus intense que la plainte et l’autocritique trop présentes dans le reste de votre poème...


Bienvenue sur VE !

bonsoir,
Ce poème n'est pas du tout inspiré de mon vécu.
J'avais envie de mettre des mots sur les images que j'avais en tête.
merci encore pour vos commentaires

Pas du tout aimé ce poème au titre trompeur "Amour" !
J'ai passer trop de temps à me regarder
me semble beaucoup mieux résumer le sujet !

Désolée mais le ton geignard de l'ensemble, l'orthographe et la construction grammaticale défaillantes :
Tous ces instants à me justifier,
que par les courbes de ma plume.

pour que s'ouvre(nt) les portes de notre dame.

me rebutent et m'empêchent d'apprécier les qualités de votre texte que d'autres commentaires souligneront peut-être.

bonjour,
dommage ke la phorme tes plus importente que le fond.

Le fond :

Je n'ai pas appris à aimer.

me fait penser à en mélange entre "à toutes les filles que j'ai aimé avant" de Didier Barbelivien et "mourir d'aimer" d'Aznavour. Dans le vers de fin :

écrire, souffrir voilà mon destin

on ne peux s'empêcher de faire la relation avec "c'est ton destin" des fameux poètes "les inconnus".
Sans remettre en cause votre talent ni votre intention, il m'a été difficile d'apprécier votre texte avec de telles chansons en tête. J'ai en revanche apprécié votre petite nouvelle en prose.

"Tous ces instants à me justifier,
que par les courbes de ma plume."

Quelque chose ne colle pas dans ces vers . Je m'arrête en me demandant si c'est du français.

"ouvrir les portes de notre dame"

Je connais Notre Dame , célèbre à Paris, mais notre dame je ne vois pas qui c'est. Ai- je une dame en commun avec le narrateur ?

Quant à la fin, trop larmoyant pour pouvoir m'émouvoir. Exception faite de mes zygomatiques.

Désolée pour cette fois.

qriztoz a écrit:bonjour,
dommage ke la phorme tes plus importente que le fond.

écrire "phorme" au lieu de "forme" quand le langage sms est fait pour raccourcir les mots, j'ai du mal à comprendre

qriztoz a écrit:bonjour,
dommage ke la phorme tes plus importente que le fond.

allons menthord ça eut pu hêtre pirre :

daummage queue la phorme tes plus importente que le phond !

Lâcher la rime, je pense que ça serait une bonne chose pour ce poème, qui me paraît bien prisonnier de ces mots aux terminaisons ressemblantes parfois faciles.
De surcroît, le sujet ne m'intéresse pas. Parler de soi, encore de soi et uniquement de soi à travers l'autre, c'est lassant (je parle ici du narrateur et non d el'auteur, que ce soit clair).
Sans compter la facilité de certaines images énormes genre Je n'imagine pas une vie sans toi. le tout mis ensemble me paraît assez lourd.
Pas pour moi désolée, simple question de goûts, et au plaisir de te lire dans un autre texte.