La famille heureuse
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La famille heureuse
Quand Louise poussa Lucas dans le grand bassin alors qu'il n'avait pas ses brassards, et qu'il commença à se noyer, je fus première à réagir.
J'avais plongé immédiatement, sans prendre le temps d'ôter ni mes vêtements ni mes chaussures. Pourtant, ces dernières étaient des ballerines noires un peu trop grandes pour moi qui me gênaient plus qu'autre chose dans ma progression sous-marine, et dont l'une finit par quitter mon pied et par sombrer. C'est à ce moment là que je réalisai que j'avais été idiote de ne pas les enlever : elles n'étaient pas à moi, l'eau allait les abîmer, et j'allais certainement me faire engueuler. Je fis immédiatement demi-tour pour récupérer la déserteuse et la sortir de l'eau, or ce mouvement précipité fit choir ma deuxième chaussure. Cernée, l'une à ma droite, l'autre à ma gauche, je ne sus plus que faire, et choisis donc de me hisser vers la surface pour reprendre ma respiration. Sous cette impulsion, et parce que je n'avais pas de chance, je perdis ma troisième ballerine.
Je ne restai pas bien longtemps à l'air libre : j'avais les cheveux devant les yeux, et à chaque inspiration j'en avalais quelques mèches gonflées de gouttelettes. Je m'étouffais alors, et de tant suffoquer provoquait la montée de mes larmes, que je peinais à différencier du liquide dans lequel je baignais. Finalement plus à l'aise sous l'eau qu'à sa surface, je me plaçai en un endroit stratégique, plongeai de nouveau, et récupérai tour à tour les trois chaussures avant de les balancer sur les bords. Puis, jetant un œil pour voir ce qu'il en était du reste de la famille, et constatant que plus personne ne faisait attention à moi, j'allai attraper Lucas par la taille, le ramenai sur la terrasse, et lui donnai une serviette.
« Louise est fille de Dieu, vint me dire mon frère, et si elle a choisi de pousser Lucas dans la piscine, alors Lucas devait mourir. »
Je ne compris pas sur le coup.
« Louise n'est-elle pas ta fille ? »
Il haussa les épaules, et retourna lire son magazine porno avec mes deux autres frères.
« - Maman, Benjamin et Dieu sont la même personne ?
- Dieu n'a pas de frères, il n'a pas non plus de sœur. Toi, Grégoire et Mathieu n'auriez pas de raison d'être s'il était Dieu.
- Qui te dit qu'on en a une ?
- Benjamin n'est certainement pas Dieu. Mais c'est le plus malin de vous quatre, là dessus il n'y a aucun doute. Tu sais ce qu'il a choisi lorsqu'on lui a demandé s'il préférait se passer d'intelligence ou bien d'un membre supplémentaire ?
- Au vu des histoires qu'il nous raconte sur ses performances sexuelles, je pensais qu'il avait choisi un deuxième pénis.
- C'est bien ça. Qu'est ce qu'on a été fiers ! Regarde cet imbécile de Grégoire : il lui manque un doigt, mais il est premier de sa promotion : qu'est ce que ça lui apporte, franchement ?
- Benjamin m'a raconté que si Louise avait décidé de tuer Lucas, je devais la laisser faire parce qu'elle était fille de Dieu.
- Ton frère te fait marcher, je t'assure que Louise est sa fille, à lui.
- Alors j'ai bien fait ?
- Je n'irai pas jusque là. Lucas a aussi choisi de garder un cerveau, il n'ira pas bien loin cet enfant. Un petit accident qui se finirait mal ne serait pas une bien grosse perte. »
Quelques minutes plus tard, et sans doute parce que son petit cerveau angoissé lui avait conseillé la vengeance, Lucas enfonça la tête de Louise sous l'eau pendant plusieurs minutes. Je choisis de ne pas intervenir. Mais lorsque les garçons virent que la petite était inerte, ils m'engueulèrent copieusement.
« Une gamine à deux langues doit embrasser comme une déesse, mais tu ne lui as même pas laissé le temps de connaître ça ! me lança-t-on.
- Elle ne m'en voudra pas, répondis-je. »
Comme j'avais convaincu tout le monde, l'on me pardonna vite. L'après midi se termina joliment, l'on organisa une course, et c'est moi qui gagnai. Dieu, Benjamin, qu'il était bon d'avoir trois jambes et pas de tête lorsque cela menait à être aimée de sa famille.
Version corrigée.
La Modération
J'avais plongé immédiatement, sans prendre le temps d'ôter ni mes vêtements ni mes chaussures. Pourtant, ces dernières étaient des ballerines noires un peu trop grandes pour moi qui me gênaient plus qu'autre chose dans ma progression sous-marine, et dont l'une finit par quitter mon pied et par sombrer. C'est à ce moment là que je réalisai que j'avais été idiote de ne pas les enlever : elles n'étaient pas à moi, l'eau allait les abîmer, et j'allais certainement me faire engueuler. Je fis immédiatement demi-tour pour récupérer la déserteuse et la sortir de l'eau, or ce mouvement précipité fit choir ma deuxième chaussure. Cernée, l'une à ma droite, l'autre à ma gauche, je ne sus plus que faire, et choisis donc de me hisser vers la surface pour reprendre ma respiration. Sous cette impulsion, et parce que je n'avais pas de chance, je perdis ma troisième ballerine.
Je ne restai pas bien longtemps à l'air libre : j'avais les cheveux devant les yeux, et à chaque inspiration j'en avalais quelques mèches gonflées de gouttelettes. Je m'étouffais alors, et de tant suffoquer provoquait la montée de mes larmes, que je peinais à différencier du liquide dans lequel je baignais. Finalement plus à l'aise sous l'eau qu'à sa surface, je me plaçai en un endroit stratégique, plongeai de nouveau, et récupérai tour à tour les trois chaussures avant de les balancer sur les bords. Puis, jetant un œil pour voir ce qu'il en était du reste de la famille, et constatant que plus personne ne faisait attention à moi, j'allai attraper Lucas par la taille, le ramenai sur la terrasse, et lui donnai une serviette.
« Louise est fille de Dieu, vint me dire mon frère, et si elle a choisi de pousser Lucas dans la piscine, alors Lucas devait mourir. »
Je ne compris pas sur le coup.
« Louise n'est-elle pas ta fille ? »
Il haussa les épaules, et retourna lire son magazine porno avec mes deux autres frères.
« - Maman, Benjamin et Dieu sont la même personne ?
- Dieu n'a pas de frères, il n'a pas non plus de sœur. Toi, Grégoire et Mathieu n'auriez pas de raison d'être s'il était Dieu.
- Qui te dit qu'on en a une ?
- Benjamin n'est certainement pas Dieu. Mais c'est le plus malin de vous quatre, là dessus il n'y a aucun doute. Tu sais ce qu'il a choisi lorsqu'on lui a demandé s'il préférait se passer d'intelligence ou bien d'un membre supplémentaire ?
- Au vu des histoires qu'il nous raconte sur ses performances sexuelles, je pensais qu'il avait choisi un deuxième pénis.
- C'est bien ça. Qu'est ce qu'on a été fiers ! Regarde cet imbécile de Grégoire : il lui manque un doigt, mais il est premier de sa promotion : qu'est ce que ça lui apporte, franchement ?
- Benjamin m'a raconté que si Louise avait décidé de tuer Lucas, je devais la laisser faire parce qu'elle était fille de Dieu.
- Ton frère te fait marcher, je t'assure que Louise est sa fille, à lui.
- Alors j'ai bien fait ?
- Je n'irai pas jusque là. Lucas a aussi choisi de garder un cerveau, il n'ira pas bien loin cet enfant. Un petit accident qui se finirait mal ne serait pas une bien grosse perte. »
Quelques minutes plus tard, et sans doute parce que son petit cerveau angoissé lui avait conseillé la vengeance, Lucas enfonça la tête de Louise sous l'eau pendant plusieurs minutes. Je choisis de ne pas intervenir. Mais lorsque les garçons virent que la petite était inerte, ils m'engueulèrent copieusement.
« Une gamine à deux langues doit embrasser comme une déesse, mais tu ne lui as même pas laissé le temps de connaître ça ! me lança-t-on.
- Elle ne m'en voudra pas, répondis-je. »
Comme j'avais convaincu tout le monde, l'on me pardonna vite. L'après midi se termina joliment, l'on organisa une course, et c'est moi qui gagnai. Dieu, Benjamin, qu'il était bon d'avoir trois jambes et pas de tête lorsque cela menait à être aimée de sa famille.
Version corrigée.
La Modération
jaon doe- Nombre de messages : 169
Age : 113
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Date d'inscription : 05/02/2010
Re: La famille heureuse
J'aime bien, c'est décalé! Étonnant même... Cynique quelques fois, et puis j'aime beaucoup ce début avec le sauvetage des ballerines qui devient la priorité. Même si je ne comprenais pas la troisième! Mais tout ça fonctionne bien.
Je suis assez emballée au final, ça pétille de plein de petites choses, j'en relirais bien une autre tranche :0)
Je suis assez emballée au final, ça pétille de plein de petites choses, j'en relirais bien une autre tranche :0)
Re: La famille heureuse
j"aime bien le coté cynique aussi, je trouve que c'est parfait.
akdonf- Nombre de messages : 81
Age : 67
Localisation : Mir bouteille.
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La famille heureuse
Très étrange, bizarrement glaçant... J'aime beaucoup ce genre d'ambiance ! Et le détachement de la narratrice est un plus.
Une remarque typographique : le trait d'union "-" ne suffit pas à introduire une réplique de dialogue, il faut prévoir le tiret demi cadratin "–" ou le format au-dessus "—".
Une remarque typographique : le trait d'union "-" ne suffit pas à introduire une réplique de dialogue, il faut prévoir le tiret demi cadratin "–" ou le format au-dessus "—".
Invité- Invité
Re: La famille heureuse
Oh, la drôle de happy family !, comme elle sait mettre mal à l'aise ! Je dois dire que le coup des trois ballerines est une bonne accroche, le reste suit naturellement. Maintenant, dans le même genre, ça me rappelle... J.Egloff, en plus féroce, mais au moins pour le côté décalé. Une bonne lecture, complètement inconfortable.
Invité- Invité
Re: La famille heureuse
Une vision légèrement décalée de la famille Ricoré ...Lu avec un double sourire sur mon unique bouche !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La famille heureuse
Quelle famille !
Plutôt marrant et inventif, j’ai bien aimé l’humour noir de cette fable cruelle qui prend à contre-(3)pied les usages.
Je pense que l’auteur, lui, a choisit le cerveau :-)
Plutôt marrant et inventif, j’ai bien aimé l’humour noir de cette fable cruelle qui prend à contre-(3)pied les usages.
Je pense que l’auteur, lui, a choisit le cerveau :-)
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: La famille heureuse
Bon, c'est un retour sur VE assez réussi alors :-) !
Mais c'est vrai que je suis assez contente de ce texte, directement inspiré d'un rêve, et avec aussi un petit côté autobiographique !
Mathieu Grégoire et Benjamin sont vraiment mes trois grands frères, Lucas et Louise mon neveu et ma nièce (et j'ai deux autres petites nièces), et il manque bel et bien un doigt à Grégoire (ce pourquoi Louise a un jour demandé "pourquoi tu n'as que quatre doigts à cette main ?", et qu'il lui a répondu qu'à la naissance lorsqu'on lui avait donné le choix entre le doigt et le cerveau, il avait choisi le cerveau. Mes deux autres frères lui avaient aussitôt sauté dessus en agitant les mains et en criant "PAS NOUUUUS"). Ca faisait longtemps que je voulais parler de ça dans un texte mais je n'arrivais pas à y trouver de contexte jusque là. C'est aussi la première fois que j'utilise les vrais prénoms des personnages dont je m'inspire dans un de mes écrits.
Easter(Island), j'adore Joël Egloff, c'est un de mes auteurs favoris, alors la comparaison me flatte énormément :-) !
Merci à tous les autres également ! :-) Ces commentaires me font vraiment plaisir.
Mais c'est vrai que je suis assez contente de ce texte, directement inspiré d'un rêve, et avec aussi un petit côté autobiographique !
Mathieu Grégoire et Benjamin sont vraiment mes trois grands frères, Lucas et Louise mon neveu et ma nièce (et j'ai deux autres petites nièces), et il manque bel et bien un doigt à Grégoire (ce pourquoi Louise a un jour demandé "pourquoi tu n'as que quatre doigts à cette main ?", et qu'il lui a répondu qu'à la naissance lorsqu'on lui avait donné le choix entre le doigt et le cerveau, il avait choisi le cerveau. Mes deux autres frères lui avaient aussitôt sauté dessus en agitant les mains et en criant "PAS NOUUUUS"). Ca faisait longtemps que je voulais parler de ça dans un texte mais je n'arrivais pas à y trouver de contexte jusque là. C'est aussi la première fois que j'utilise les vrais prénoms des personnages dont je m'inspire dans un de mes écrits.
Easter(Island), j'adore Joël Egloff, c'est un de mes auteurs favoris, alors la comparaison me flatte énormément :-) !
Merci à tous les autres également ! :-) Ces commentaires me font vraiment plaisir.
l'amour fou
L'amour fou
A cet avantage
Sur les autres
Il ne compte pas
En rester là.
en espérant que le copier coller marche car sur mon premier texte vrais voir faux,il a tout mis à la ligne le bougre
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en espérant que le copier coller marche car sur mon premier texte vrais voir faux,il a tout mis à la ligne le bougre
akdonf- Nombre de messages : 81
Age : 67
Localisation : Mir bouteille.
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La famille heureuse
(c'est drôle ça, depuis le début de l'aprèm je me dis qu'il faut que je me procure l'Amour fou, de Breton!)
Re: La famille heureuse
Je me doutais bien de l'identité de l'auteure :0)
Retour réussi oui, c'est sûr!
Retour réussi oui, c'est sûr!
Re: La famille heureuse
Le début m'a plu, ça part vite et choc, ensuite on reste surpris par le cours de l'histoire -quand la narratrice est dans la piscine je veux dire- mais après, j'ai l'impression que tu confonds un peu vitesse et précipitation en accumulant trop d'éléments décalés, ce qui finalement noie le poisson, embrouille l'intrigue et induit un sentiment de confusion.
J'avoue que sur le dialogue j'ai décroché parce que je n'avais pas envie de faire l'effort de savoir qui parle avec qui de quoi ou est-ce... A un moment donné, si trop de choses interviennent d'un coup tu perd de la tension et de l'impact par rapport à ton idée principale. A mon avis tu peux clarifier en simplifiant et en gardant plus directement contact avec le cours de l'histoire. = virer les trucs inutiles.
J'avoue que sur le dialogue j'ai décroché parce que je n'avais pas envie de faire l'effort de savoir qui parle avec qui de quoi ou est-ce... A un moment donné, si trop de choses interviennent d'un coup tu perd de la tension et de l'impact par rapport à ton idée principale. A mon avis tu peux clarifier en simplifiant et en gardant plus directement contact avec le cours de l'histoire. = virer les trucs inutiles.
Re: La famille heureuse
j'ai l'impression que tu confonds un peu vitesse et précipitation en accumulant trop d'éléments décalés, ce qui finalement noie le poisson, embrouille l'intrigue et induit un sentiment de confusion.
Quelle intrigue y avait-il à embrouiller ? Il n'y a pas vraiment d'intrigue dans cette histoire : un petit garçon se noie, la narratrice le sauve, tout est dit clairement, et il n'y a pas vraiment de mystère là dessus.
L'effet de confusion est bien entendu voulu, il y a de l'absurdité dans ce texte, rien de très rationnel.
Tu dis avoir décroché sur le dialogue parce que tu n'y a pas de repères (au niveau des personnages) c'est bien ça ? J'ai relu le texte et il me semble que j'ai plutôt bien posé les choses :
« Louise est fille de Dieu, vint me dire mon frère, et si elle a choisi de pousser Lucas dans la piscine, alors Lucas devait mourir. »
Je ne compris pas sur le coup.
« Louise n'est-elle pas ta fille ? »
Il haussa les épaules, et retourna lire son magazine porno avec mes deux autres frères.
On voit donc là que la narratrice à un frère qui lui même a une fille (donc Louise). Le frère en question dit de sa fille qu'elle est fille de Dieu, la narratrice en déduit donc que son frère et Dieu sont la même personne. Elle demande donc à sa mère vérification, en incorporant le prénom de son frère dans la question (soit Benjamin).
Ensuite, la mère lui répond
Donc, la mère a quatre enfants, Benjamin, Grégoire, Mathieu, et la narratrice. Et lorsqu'ensuite elle dit que Benjamin est le plus intelligent des quatre, elle parle donc de la fratrie. Ca me semblait plutôt clair, mais peut être que de savoir de qui je parle me perturbe :-) !- Dieu n'a pas de frères, il n'a pas non plus de sœur. Toi, Grégoire et Mathieu n'auriez pas de raison d'être s'il était Dieu.
Enfin, "virer les trucs inutiles", le problème est que dans cette histoire (puisqu'elle n'a pas vraiment de trame), rien ne me paraît vraiment inutile. Qu'aurais tu voulu que j'enlève ? Parce que si je me contente de "Lucas s'est noyé, je suis allée le sauver et j'ai perdu mes chaussures dans l'eau mais finalement ouf je l'ai tiré de là"... le texte n'a plus vraiment d'intérêt.
Mais bon, je ne suis pas vraiment objective il faut dire.
Re: La famille heureuse
mais elle est ou ma réponse, je deviens parano içi.
akdonf- Nombre de messages : 81
Age : 67
Localisation : Mir bouteille.
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La famille heureuse
Elle est un petit peu plus haut, mais j'ai du mal à saisir le rapport qu'elle a avec mon texte :-/ .
Re: La famille heureuse
M-arjolaine a écrit:Elle est un petit peu plus haut, mais j'ai du mal à saisir le rapport qu'elle a avec mon texte :-/ .
Ancun rapport, c'est une erreur de débutant du forum.
akdonf- Nombre de messages : 81
Age : 67
Localisation : Mir bouteille.
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La famille heureuse
Je t'avoue avoir eu le même problème que lemon a pour suivre le dialogue. Il m'a fallu m'accrocher pour savoir qui était qui dans l'histoire. Bon, au final ça s'éclaircit et c'est peut-être juste la surabondance de noms et de protagonistes en peu de temps qui m'a perturbé, même si je comprends bien l'intention grâce à eux de créer une ambiance familiale, qui est réussie.
Sinon, j'ai vraiment aimé l'idée du texte, toutes les petites trouvailles et le côté cynique et parodique du ton. Je ne dis pas non à d'autres aventures de la famille heureuse !
Sinon, j'ai vraiment aimé l'idée du texte, toutes les petites trouvailles et le côté cynique et parodique du ton. Je ne dis pas non à d'autres aventures de la famille heureuse !
Jean- Nombre de messages : 162
Age : 35
Localisation : dans un pays qu'On ne gouverne pas.
Date d'inscription : 08/05/2010
Re: La famille heureuse
Joli retour, M-arjolaine, tu as retrouvé ton inspiration, ce texte complètement chtarbé a un charme fou ! Bon, c'est vrai que ce n'est pas tout à fait limpide, ces liens de parenté, quand on ne fait pas partie de la famille ... mais l'ensemble grince joliment, et évidemment, on te reconnait immédiatement !
Invité- Invité
Re: La famille heureuse
Comme d'autres, j'ai décroché pendant le dialogue, trop de personnages d'un seul coup, on s'y perd.
Par contre, le coup de la troisième ballerine... !
Ah ! Trop fort ! Très bien amené.
J'ai eu l'impression de boire la tasse moi aussi.
Par contre, le coup de la troisième ballerine... !
Ah ! Trop fort ! Très bien amené.
J'ai eu l'impression de boire la tasse moi aussi.
Re: La famille heureuse
Comme plusieurs sans doute, j'ai dû relire le passage avec la troisième ballerine, pensant avoir loupé une étape ou repéré une erreur. Mais pas du tout, la suite apporte les éclaircissements nécessaire pour tout comprendre et cette histoire prend dès lors un tout autre sens. Surtout par rapport au fait que pendant que Lucas se noie, la gamine passe son temps à récupérer ses chaussures.
Il y a dans ce texte une grain de folie que j'aime bien, tout comme cette pointe (enfin... plus qu'une pointe !) de cruauté qui donne pas mal de piquant au récit. C'est bien fichu !
Il y a dans ce texte une grain de folie que j'aime bien, tout comme cette pointe (enfin... plus qu'une pointe !) de cruauté qui donne pas mal de piquant au récit. C'est bien fichu !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La famille heureuse
M-arjolaine a écrit:Bon, c'est un retour sur VE assez réussi alors :-) !
Mais c'est vrai que je suis assez contente de ce texte, directement inspiré d'un rêve, et avec aussi un petit côté autobiographique !
Mathieu Grégoire et Benjamin sont vraiment mes trois grands frères, Lucas et Louise mon neveu et ma nièce (et j'ai deux autres petites nièces), et il manque bel et bien un doigt à Grégoire (ce pourquoi Louise a un jour demandé "pourquoi tu n'as que quatre doigts à cette main ?", et qu'il lui a répondu qu'à la naissance lorsqu'on lui avait donné le choix entre le doigt et le cerveau, il avait choisi le cerveau. Mes deux autres frères lui avaient aussitôt sauté dessus en agitant les mains et en criant "PAS NOUUUUS"). Ca faisait longtemps que je voulais parler de ça dans un texte mais je n'arrivais pas à y trouver de contexte jusque là. C'est aussi la première fois que j'utilise les vrais prénoms des personnages dont je m'inspire dans un de mes écrits.
Easter(Island), j'adore Joël Egloff, c'est un de mes auteurs favoris, alors la comparaison me flatte énormément :-) !
Merci à tous les autres également ! :-) Ces commentaires me font vraiment plaisir.
Ha mais c'est Marjolaine ! bravo :-)
J'aime bien cette anecdote réelle avec les quatre doigts !!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La famille heureuse
Un texte que j'ai raté mais dont j'ai beaucoup aimé l'ambiance. De l'absurde aux petits oignons. Bien joué !
Invité- Invité
Re: La famille heureuse
Le mystère jaon doe me plait bien, ce texte aussi. Il a un côté décalé-léger, sérieux-loufoque assez convaincant. Exclu complètement du dialogue, j'ai du m'accrocher au bord de la piscine pour reprendre pieds un peu plus loin.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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