Photographie

J'aime l'idée, mais je trouve qu'elle peine à émerger, que le texte patine. La fin me paraît bien meilleure que le début.

Mes remarques :
« Les genoux pliés pour faire disparaître parallèles au sol les mollets, les chevilles et les pieds, dissimulés par les hanches » : je n’ai pas compris, je ne vois pas l’image
« une de ces serpentines dont la couleur verte se taille à coups de bites » : pourquoi ? Je ne vois pas ce que vient faire la bite là-dedans
« mais l’objet désiré une fois possédé perd son caractère de désirabilité » : belle idée, mais ce « désirabilité » craint sec, à mon avis
« de grands draps qui seraient des soleils sans tache ayant pué un jour » : magnifique, je trouve !

Un peu de mal avec ce texte.
Autant que je le relise...

Bonjour.

Je n'ai pas apprécié ce texte, désolé. Pour deux raisons: tout d'abord j'ai trouvé que c'était un vrai pavé dur à suivre (surtout le début) où se mêlaient des concepts mal définis, ou que je n'ai pas très bien compris. En ce qui concerne l'histoire de la masturbation de papa, et de toute la famille, il faut croire, j'avoue ne pas avoir bien saisi sa relation avec le début du texte.

ça faisait un moment que je ne t'avais pas lu et c'est superbe, vraiment ce texte est incroyable
Merci.

content de te retrouver en pleine forme, lu-k. Tu nous sers du costaud, encore une fois, et on en redemande.
Attention toutefois à la présentation du texte, qui fait un peu trop "bloc". C'est le seul point de réserve que j'ai à émettre

Il est magnifique, oui et illégal sur un site en libre accès aux mineurs, ce que personne n'a cru bon de signaler à forumactif, par manque de proactivité. C'est fait. Soyez de bon citoyens.

Ce texte m'a scotchée. Quelle écriture dense, charnelle. Le propos est glauque, l'écriture aussi. Superbe harmonie dans l'horreur. J'adore.

Je me permets de lire la filigrane. Un texte déchirant. Les premier et surtout dernier paragraphes suscitent une grande émotion.

Merci à tous pour vos commentaires !
J'espère que je ne viole aucune règle du site en postant ce texte, qui peut choquer — je m'arc-boute sur la remarque de pandaworks.

vincent M, effectivement vous n'avez pas bien compris. Je vous conseille une relecture, mais peut-être souhaitez-vous que je vous explique ici la structure du texte, ce qui est montré ?

Pas de soucis Luke, j'ai évidemment un avis précis à te communiquer, mais pas en public; bonne écriture.

Si tu veux mon mail, dis-le-moi.

tu peux m'envoyer un coucou sur pandaworks hotmail, auquel je répondrai avec plaisir demain, parce qu'il est vraiment vraiment tard, là.
Bonne soirée.

lu-k a écrit:vincent M, effectivement vous n'avez pas bien compris. Je vous conseille une relecture, mais peut-être souhaitez-vous que je vous explique ici la structure du texte, ce qui est montré ?

non, non ne vous inquiétez pas. A lire tant de textes, ça arrive de zapper. Et c'est ce qui m'est arrivé sur celui-ci. Le début était un peu pavé et je ne me suis peut-être pas assez accroché après. Mais je suis heureux que vous ayez d'autres avis. Si j'ai le temps, je repasse lire à tête reposée.

Désolé que ce texte soit gardé en haut de page à cause de mes messages, ce n'est nullement mon intention, sans compter qu'un auteur doit répondre avec parcimonie aux commentaires qui se trouvent sur ses propres sujets, mais il me semble, en l'occurrence, nécessaire de préciser à vincent m que je ne voulais pas du tout faire l'apologie de mon texte et du même coup dénigrer son commentaire négatif — car il m'a semblé, en le relisant, que mon post que vous citez, vincent, pouvait laisser paraître une certaine hauteur, comme si le fait que vous n'ayez pas apprécié était dû au fait que vous n'ayez pas compris, et le fait que vous n'ayez pas compris dû à votre inattention. Ainsi, je n'ai en aucun cas voulu injecter un double-langage dans ma réponse à votre réaction, peut-être due simplement à la qualité de mon texte — il se peut que je n'ai pas réussi à être clair, ou à bien retranscrire pour le lecteur ce que je désirais représenter, ce qui ne m'étonnerait pas, car mon écriture est effectivement très dense, trop pour certaines personnes, et on peut lui trouver par là même un manque de concision fâcheux.

non, franchement, aucun problème. Je lis trop vite des fois, c'est tout. Au plaisir de vous retrouver sur un autre texte, ou même, pourquoi pas sur celui-là

Un souci et une appétence pour le détail indiscutable. Il manque plus que des notes de bas de page et le compte serait bon.

Cela dit, je rejoins certains sur la forme : c'est qu'il faut prendre sa respiration pour nager dans chacun de ces paragraphes ou de ces phrases ! Un peu d'air ne serait pas de refus. Je ne dis pas par-là de diminuer la densité des descriptions, non, mais plutôt d'espacer chaque imaginaire les uns par rapport aux autres, marquer des pauses, revoir la ponctuation (par exemple) qui paradoxalement alourdi certains passages. Cela rendrait le flux plus fluide. On sent une volonté d'élongation qui doit t'être intrinsèque (et j'imagine qu'à t'écouter parler, les mots doivent défiler à l'allure d'un tgv et qu'ils n'ont jamais connu une période de grève, huhu). Et si élargir avec quelques blancs sur fond blanc (un certain Kasimir a pratiqué, paraîtrait-il) réactivait l'étendue de ton propos ?

Quoi qu'il en soit, cette forme que prend ton texte m'a rappelé Yukio Mishima. Son art du détail, du développement thématique ainsi que de la description devrait t'intéresser si, bien sûr, tu ne l'as pas déjà lu.

Je m'interroge quant au titre : photographie. Le choix est évident, là n'est pas mon questionnement. Je me demande par contre si tu envisages sur le long terme de poursuivre une série de textes comme celui-ci (non pas une suite, entendons nous bien) histoire de voir l'étendue imaginaire renouvelable possible. Mon petit doigt me dit que tu n'en as pas fini et que tu t'es retenu. À continuer et re-voir en tout cas.

Que texte magnifique Luk ! J'en ai apprécié la densité, ce compactage qui épouse à merveille le dramatisme du propos. c'est vraiment réussi ! Des horreurs s'esquissent entre les mots, emprisonnés dans une beauté de langue qui rend encore plus dérangeante la cruauté de certains actes. Bravo.