Le concert du buveur
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Le concert du buveur
Etrange algèbre
Quand on a de la peine, il ne faut pas écrire mais pleurer.
Pleurer beaucoup.
Pleurer partout.
La vraie liberté, elle est là.
Je monte, je cherche à couper les jambes. Parasite.
Interné. Ex.
OUI, Dominique, je préfère mon chat qui se pâme, la conspiration à la prospérité.
Église recluse.
Configuration des chagrins.
Genêt, amour vainqueur.
Au lavoir de ma grand-mère, il n’y avait d’occupé que la première place. Les hommes à cette époque vomissaient le foutre de leurs malheurs dans le sexe féminin.
Peur Sicilienne au mont du Golgotha.
Sous l’œil soupçonneux du géant, je me plaisais à faire mon indigestion de littérature.
On m’a fait comprendre que l’immortel s’éteint pour des raisons religieuses.
Règlement de cons à…
l’Assemblée dite National-K, ici sont ensemble chiens chats et tutti quanti, homo-zombies, acheteurs d’amertume, commissaires du rire, les filles de la tristesse.
Sous l’emprise du parti, PGU ( à la base, classifié par le grand maître-sauveteur , parti des gens uniques), témoins puissants, et ils veulent en nous crachant dessus nous sauver de l’agonie.
S’apercevoir un jour que la mort c’est pas si dégueulasse.
Dans les contrées inexplorées, je chante.
J’explore, addition -j’inexplore-
Lune qui monte, monte… mardi et puis mercredi.
Et puis vendredi.
Et puis samedi et puis dimanche.
L’or, stylo.
Évasif, je me procure.
Dans île, il y a celle qui me regarde.
Celle avec qui je me procure le plaisir par procuration.
Sublime procureuse.
Sublime sublimation.
Barbara, une jolie infirmière me rend une visite.
C’est formel.
Piqûre.
- Monsieur D…?
- C’est la dernière ?
- Non, le docteur a dit !
Alors, elle m’enfile un truc dans le machin. Ca fait mal, vraiment mal. J’ai une horrible envie de pisser mais ça ne vient pas.
La morphine, encore un quelconque motif d’avoir la foi.
La cannonisation ne leur coûtera pas cher.
- Vous avez eu beaucoup de visites, cette semaine.
- Je m’en fous, tous des connards !
- Je les ai vus dans le couloir, ils pensaient à vous.
Le vieux qui dort à côté , on dirait Max Meynier dans « Les routiers sont morts » .
Le genre de type indifférent.
Il est plein aux as, j’attends qu’il crève avant moi.
Le vieux ronfle toujours.
J’éteins mon corps, je m’endors, demain c’est férié.
Putain, c’est dommage.
Vivement samedi, vivement dimanche.
Mon prochain concert.
La mise en bière.
Et la fumée noire s’échappera de ma chair flasque. Cinquante années de ribaude, l’immaturité précoce.
Si seulement j’avais lu « La gloire de mon père », illustres chimères qui m’ont fait boire pour désobéir.
Temps, âme, corps, toutes ces boues qui collent.
L’idéal, désormais broutille.
Aux saveurs de l’alcool succède une topographie où sous des dehors coquets, l’impénitence va commencer.
Tout juste bon à un plaisir clandestin.
< Nous demandons depuis bien longtemps de ne pas poster plus d'un texte par semaine et par catégorie. Ce texte : LE MIRADOR DES MIRADINGUES a été posté lundi 25 octobre.
Le présent texte sera donc déverrouillé lundi prochain.
La Modération >
.
Quand on a de la peine, il ne faut pas écrire mais pleurer.
Pleurer beaucoup.
Pleurer partout.
La vraie liberté, elle est là.
Je monte, je cherche à couper les jambes. Parasite.
Interné. Ex.
OUI, Dominique, je préfère mon chat qui se pâme, la conspiration à la prospérité.
Église recluse.
Configuration des chagrins.
Genêt, amour vainqueur.
Au lavoir de ma grand-mère, il n’y avait d’occupé que la première place. Les hommes à cette époque vomissaient le foutre de leurs malheurs dans le sexe féminin.
Peur Sicilienne au mont du Golgotha.
Sous l’œil soupçonneux du géant, je me plaisais à faire mon indigestion de littérature.
On m’a fait comprendre que l’immortel s’éteint pour des raisons religieuses.
Règlement de cons à…
l’Assemblée dite National-K, ici sont ensemble chiens chats et tutti quanti, homo-zombies, acheteurs d’amertume, commissaires du rire, les filles de la tristesse.
Sous l’emprise du parti, PGU ( à la base, classifié par le grand maître-sauveteur , parti des gens uniques), témoins puissants, et ils veulent en nous crachant dessus nous sauver de l’agonie.
S’apercevoir un jour que la mort c’est pas si dégueulasse.
Dans les contrées inexplorées, je chante.
J’explore, addition -j’inexplore-
Lune qui monte, monte… mardi et puis mercredi.
Et puis vendredi.
Et puis samedi et puis dimanche.
L’or, stylo.
Évasif, je me procure.
Dans île, il y a celle qui me regarde.
Celle avec qui je me procure le plaisir par procuration.
Sublime procureuse.
Sublime sublimation.
Barbara, une jolie infirmière me rend une visite.
C’est formel.
Piqûre.
- Monsieur D…?
- C’est la dernière ?
- Non, le docteur a dit !
Alors, elle m’enfile un truc dans le machin. Ca fait mal, vraiment mal. J’ai une horrible envie de pisser mais ça ne vient pas.
La morphine, encore un quelconque motif d’avoir la foi.
La cannonisation ne leur coûtera pas cher.
- Vous avez eu beaucoup de visites, cette semaine.
- Je m’en fous, tous des connards !
- Je les ai vus dans le couloir, ils pensaient à vous.
Le vieux qui dort à côté , on dirait Max Meynier dans « Les routiers sont morts » .
Le genre de type indifférent.
Il est plein aux as, j’attends qu’il crève avant moi.
Le vieux ronfle toujours.
J’éteins mon corps, je m’endors, demain c’est férié.
Putain, c’est dommage.
Vivement samedi, vivement dimanche.
Mon prochain concert.
La mise en bière.
Et la fumée noire s’échappera de ma chair flasque. Cinquante années de ribaude, l’immaturité précoce.
Si seulement j’avais lu « La gloire de mon père », illustres chimères qui m’ont fait boire pour désobéir.
Temps, âme, corps, toutes ces boues qui collent.
L’idéal, désormais broutille.
Aux saveurs de l’alcool succède une topographie où sous des dehors coquets, l’impénitence va commencer.
Tout juste bon à un plaisir clandestin.
< Nous demandons depuis bien longtemps de ne pas poster plus d'un texte par semaine et par catégorie. Ce texte : LE MIRADOR DES MIRADINGUES a été posté lundi 25 octobre.
Le présent texte sera donc déverrouillé lundi prochain.
La Modération >
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Re: Le concert du buveur
J'ai décroché aux hommes qui vomissaient le foutre de leurs malheurs. Pas mal, pourtant, l'image, mais, en descendant un peu plus bas, j'ai vu que le texte n'était pas pour moi. C'est le mont du Golgotha, je crois, qui m'a gonflée.
Procuste- Nombre de messages : 482
Age : 62
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Le concert du buveur
Par curiosité, je lis du lol47 dans l'espoir de découvrir ses dernières trouvailles.
Difficile à suivre ce cheminement, même si je ne cherche ni à analyser, ni à comprendre, mais seulement à boire de concert avec l'auteur.
Conclusion : je ne tiens pas la route.
Difficile à suivre ce cheminement, même si je ne cherche ni à analyser, ni à comprendre, mais seulement à boire de concert avec l'auteur.
Conclusion : je ne tiens pas la route.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Le concert du buveur
non, je n'ai pas réussi à suivre toutes ces ruptures de cohérence, je suis resté sur le bas-côté au premier virage, désolé.
Invité- Invité
Re: Le concert du buveur
Tout le début me donne l'impression d'une dérive d'ilot en ilot, moins destinée à des lecteurs qu'à toi-même
Le reste me touche infiniment.
Temps, âme, corps, toutes ces boues qui collent.
L’idéal, désormais broutille.
Le reste me touche infiniment.
Temps, âme, corps, toutes ces boues qui collent.
L’idéal, désormais broutille.
Invité- Invité
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