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Les oursinières

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Message  Mano Lun 29 Nov 2010 - 11:26

Les oursinières

Ils ont laissé la voiture sur le parking en terre battue plus haut derrière les pins. Une Sköda Octavia Tour turbo diesel, break de couleur gris métallisé, dont la porte avant droite est marquée d’une éraflure rouge provoquée par une borne à incendie approchée de trop près quelques jours plus tôt.

Pendant la descente vers la mer, le long de la falaise, sous les branches basses, ils avaient veillé à ce que les enfants ne s’écartent pas du chemin. Il n’y avait personne sur les rochers lorsqu’ils sont arrivés en bas. Il aimait lorsqu’il n’y avait personne en bas. Le soleil avait déjà amorcé sa descente vers la droite, un léger vent soufflait du large et la température avoisinait les 20°.

Une fin d’après midi comme il fallait.

Face à la mer ses yeux se brouillent et commencent à piquer de tant fixer les scintillements du soleil. Il n’a plus de focus, juste cette impression de métal en mouvement. Le bruit. L’écume qui se retire en milliers de petites explosions après le fracas de l’eau sur les rochers découpés.

Et le vent.

La dilatation des narines favorise l’arrivée de l’air à pleins poumons. Se concentrant sur les expirations il tente l’abandon, l’être au monde. Il essaye de ressentir, de revenir, de se réapproprier. Le bateau pour la Corse, petit rectangle jaune devant l’horizon, quitte la ville en direction du sud-est. Sa couleur attire son regard malgré lui. Le focus se refait. La distance est de nouveau là.

Un Goéland, reconnaissable à la tache rouge sur son bec du même jaune que le Ferry qui disparaît dans la distance, plane à quelques mètres au dessus de son épaule droite. Ailes immobiles dans le vent. Juste porté. Quelques mouvements de tête de l’oiseau vers le bas lui font penser que celui-ci l’observe par à-coups. Il s’imagine un instant vu par l’animal : grande silhouette sombre et immobile sans l’éclat d’une écaille. Pas de quoi paniquer, pas d’intérêt apparent. D’ailleurs, le goéland repart déjà en criant, en riant ?

Sur sa gauche, le haut de la colline est recouvert d’une végétation rase d’un vert tendre de repousse. La partie basse est un aplomb de roches dénudées. Cette portion de la côte a entièrement brûlée il y a trois ans – un gamin de quatorze ans qui voulait voir des flammes pour son anniversaire selon le journal. La colline s’arrête nette dans la mer. La falaise n’a rien perdu de ses couleurs. Succession de violets de différentes intensités, tirant sur le rose pour les plus clairs.

En couches horizontales.

Depuis tout petit qu’il vient ici, elles lui évoquent les glaces à la napolitaines qu’il mangeait dans la cuisine de sa grand-mère. Il revoit encore la colline recouverte de hauts pins aux épines sombres qui stridulaient du chant des insectes, la précision atomique de la limite entre le ciel et la crête des arbres, comme un fil tranché dans l’azur. Son corps se souvient de cette chaleur particulière et violente qui le faisait se sentir vivant, tellement respirer et se déplacer devenaient conscient. Et la fraicheur de l’eau lors du plongeon…

Tout lui semble si loin.

Entre la colline et lui, du coin de l’œil, en contrebas, il aperçoit sa fille la tête baissée sur un trou d’eau. Accaparée. Cela doit faire quelques minutes qu’il n’est plus avec elle, à la guider, à tenir ses mains potelées, à faire attention à ce qu’elle ne tombe pas car ses sabots rouges, ses crocs© qu’elle prononce « trokss », tiennent si mal aux pieds sur les rochers.

Rouges ?

Il a vu du rouge il n’y a pas longtemps. Il n’arrive pas à se rappeler quand, ni où. Il ne se souvient plus du bec du goéland, de l’éraflure sur sa voiture, de la borne à incendie percutée pour éviter un chauffard. Il réfléchit en fronçant les sourcils, les lèvres serrées, la tête baissée. Les yeux perdus sur la toile noire de son entrejambe, il voit sans les voir ses poings qui gonflent ses poches. Impossible de se souvenir.
Il relève son visage et sa fille n’est plus là.

Son cœur fait un bond. Il sort les mains de ses poches. Un bras d’eau peu profond passe entre le rocher sur lequel il se trouve et ceux que sa fille était en train d’explorer. Il jette un coup d’œil vers la mer, vers la ligne des vagues qui se brisent. Rien. Ses yeux reviennent fouiller l’autre rive mais il n’a pas le temps d’appeler que sa fille est de nouveau là. Au même endroit, exactement. Comme si elle n’avait jamais bougé. Pas un instant.

Il la regarde intensément. Le Goéland crie.

Des picotements traversent ses intestins. Une grande fraicheur descend le long de sa colonne. La peur est revenue. Il sait qu’elle ne partira plus. Ce n’est pas une peur de père. C’est ancré tout au fond depuis toujours. Il voudrait que sa fille se retourne et qu’elle le regarde aussi mais ce n’est pas son rôle, ce n’est pas sa vie à elle. C’est à lui de veiller et d’accompagner, de rassurer.

Ses yeux retournent vers le large, vers la mer. Il inspire fortement dans le même mouvement.

Il perd toute attention à nouveau, flottant au grès des reflets de couleur à la surface de l’eau. L’air est chassé de ses poumons d’une lente contraction abdominale qu’il poursuit jusqu’à l’apnée. Son cœur bât plus fort dans sa poitrine. La sensation d’étouffement arrive. Des bruits soudain lui font tourner la tête à droite. L’air revient frais, neuf et vif.

Son fils, une vingtaine de mètre en amont, joue sur un éboulis de rochers.

Il est plus grand que sa fille, il a huit ans. Le contraste le frappe d’un coup. Elle est encore toute ronde tandis qu’il est sec et élancé. Des imprécations à moitié emportées par le vent sortent de la bouche de l’enfant. Les mots perdent tout leur sens avant d’arriver jusqu’à lui. Il hurle maintenant sans s’arrêter. Probablement pas par colère, juste par plaisir, par force pure. Il pointe un bâton qui, suivant les attitudes, pourrait-être tour à tour sabre au laser, baguette de sorcier ou épée de chevalier. Un monde de garçon qu’il a aidé à construire mais qu’il ne partage déjà plus.

Les éboulis pourraient être dangereux. Il le laisse faire, las d’interdire.

Sa femme, qu’il ne voit pas dans son dos, dit à son fils de descendre. Double vigilance. Elle les surveille aussi, lui compris. Cette présence derrière est comme un trou sombre qui le rappellerait à l’ordre sans cesse, l’inciterait à la vigilance. En tout cas, il ne peut s’empêcher de le penser. Il lui prête cette intention. Chose dont il reconnait lui-même qu’elle ne voudrait probablement pas d’ailleurs. Pourtant, il sait qu’elle ne le quitte pas des yeux.

Qu’elle ne le quitte pas…

C’est à cet endroit, sur ces mêmes rochers, que onze ans plus tôt il avait senti que c’était avec cette femme et pas avec une autre qu’il aurait des enfants. Ils se connaissaient déjà depuis 10 ans, bons amis. Mais ce jour là, devant ces yeux verts remplis de tristesse, devant ces lèvres blanchies par la fatigue, devant ces bouclettes au vent de part et d’autre de son visage rougit par les pleurs d’une fin d’histoire, il s’était dit que jamais plus, qu’il fallait lui donner ce qu’elle méritait et que lui le pourrait. Mais le savait-il ?

Sur ces mêmes rochers des enfants courraient maintenant, les leurs.

Au bord du trou noir qui l’effrayait plus que tout il n’avait jamais réussi à s’imposer. Des enfants étaient nés, vraiment désirés, d’étreintes pauvres et rapides en tous points désastreuses. L’amour n’était pas en cause, le sexe si. Le sien. Il regarde la mer et la mer scintille. Comme un souffle mécanique les vagues continuent de se briser sur la roche. Le goéland est toujours là. A moins que ce n’en soit un autre ?

Un deuxième oiseau tourne plus haut.

Et tout à coup des bras entourent son ventre qui s’est arrondi dernièrement. Il le rentre instinctivement en se maudissant de le faire. Le parfum quelle porte lui arrive aux narines. Le nez froid de sa femme se blotti dans son cou, ses lèvres chaudes articulent :

- « On y va ? »

Et il répond :

- « On y va. »

Alors qu’il voudrait rester. Disparaître. Tout faire plutôt que d’y aller parce qu’ils vont rentrer à la maison et que l’heure du coucher va approcher. Cette heure maudite entre toutes où il ne va pas la prendre dans ses bras de peur de réveiller en elle des désirs assoupis qu’il ne pourra combler. Il sait toucher ses enfants, leur donner des caresses, les embrasser comme il faut. Être doux et rassurant. Fort. Mais toucher sa femme comme cela n’est pas suffisant. La tendresse ne suffit pas. L’amour qu'il a ne suffit pas.
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Message  Procuste Lun 29 Nov 2010 - 11:40

Vous avez bien réussi à faire ressentir le mal-être du personnage, je trouve, et c'est pas facile ! Un texte réussi, pour moi.

Quelques remarques :
« ils avaient veillé à ce que les enfants ne s’écartent pas du chemin » : pourquoi ce plus-que-parfait alors que le garage de la voiture (qui, je suppose, a précédé la descente vers la plage) est au passé composé ?
« Une fin d’après-midi (trait d’union) comme il fallait »
« Un goéland, reconnaissable à la tache rouge sur son bec »
« quelques mètres au dessus (plutôt avec un trait d’union, je crois) de son épaule droite »
« Cette portion de la côte a entièrement brûlé (et non « brûlée) »
« les glaces à la napolitaine (et non « napolitaines ») »
« tellement respirer et se déplacer devenaient conscients »
« Le goéland crie »
« flottant au gré des reflets de couleur »
« une vingtaine de mètres en amont »
« pourrait être (pas de trait d’union) tour à tour sabre au laser »
« Mais ce jour-(trait d’union) »
« son visage rougi (et non « rougit ») par les pleurs d’une fin d’histoire »
« des enfants courraient (pourquoi ce conditionnel alors qu’on est revenu à l’instant présent ?) maintenant »
« Le parfum quelle porte lui arrive aux narines. Le nez froid de sa femme se blottit »
- « On y va ? »

Et il répond :

- « On y va. »
(typographie, le tiret et les guillemets français ouvrants font double emploi pour introduire une réplique ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne convient pas ici, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — »)
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Les oursinières Empty Fatche de… Une belle claque

Message  MagicRichy Lun 29 Nov 2010 - 14:02

P'tain Mano… J'ai tout compris ce que t'as voulu dire. Je crois. Cette boucle de onze ans, les Trolls sur les rochers, les jeux de regards, et la lassitude d'interdire. Je te parle même pas de ta conclusion. Comme le dit Procuste, "un texte réussi". Mais les enjeux sous-jacents ; des question que je suis heureux de ne pas avoir à me poser.
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Les oursinières Empty Réminiscences.

Message  ubikmagic Lun 29 Nov 2010 - 14:23

Je ne sais pas s'il y a un rapport, mais ce texte m'a rappelé l'époque maudite où j'étais englué dans un couple qui n'avait plus de couple que le nom, où j'avais "charge d'âmes", et où tout me pesait, dans une situation apparemment normale mais pour moi sans issue. Un peu à la façon du Bob Arctor de Dick dans "Substance Mort".

Tout cela est très bien évoqué, la lassitude, l'enfermement, l'abandon, le non-agir par résignation.

Qui plus est, je connais le coin en question. Donc, ça m'a vraiment parlé. Je suis du sud moi aussi.

Pesanteur. Voilà le mot qui me vient. Pesanteur de cette existence absurde, faite de choix plus ou moins réfléchis, qui réduisent l'empan des possibles et amènent d'autres choix, encore plus mauvais, car basés sur des prémisses déjà faussées.

Bravo. Je ne sais pas si c'est ça qu'il fallait comprendre, mais en tous cas, c'est ce que j'ai retiré. Et le tout servi avec sobriété et embruns. Que demander de plus. Grâce, sans doute.

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Message  Invité Lun 29 Nov 2010 - 17:22

Une bonne progression, des détails qui comptent et sonnent vrai (j'ai bien aimé le "las d'interdire"). J'ai été surpise, agréablement surprise, par la tournure que prend le récit, l'esprit qui se perd, divague ; cette lassitude de l'homme, sa tristesse, je ne m'y attendais pas, c'est rendu sans pathos. Oui, c'est bien.

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Message  Polixène Lun 29 Nov 2010 - 20:58


Son cœur fait un bond. Il sort les mains de ses poches. Un bras d’eau peu profond passe entre le rocher sur lequel il se trouve et ceux que sa fille était en train d’explorer. Il jette un coup d’œil vers la mer, vers la ligne des vagues qui se brisent. Rien. Ses yeux reviennent fouiller l’autre rive mais il n’a pas le temps d’appeler que sa fille est de nouveau là. Au même endroit, exactement. Comme si elle n’avait jamais bougé. Pas un instant.

Il la regarde intensément. Le Goéland crie.

Des picotements traversent ses intestins. Une grande
fraicheur descend le long de sa colonne. La peur est revenue. Il sait qu’elle ne partira plus. Ce n’est pas une peur de père.


Ce passage très vif illustre bien les errements et affres du personnage, oscillant entre une paternité assumée et une instabilité affective.
Ton texte "fonctionne" bien, je rejoins ceux qui te l'ont déjà dit .
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Message  Marie-Catherine Mar 30 Nov 2010 - 8:10


En complément des remarques de Procuste :

l’être au monde --> poétique mais sans grand sens pour moi et cela détonne un peu relativement au style.
Le focus se refait. --> ça se dit ? Ca sonne trop "faible" cette fois-ci relativement au style
Ferry ---> ferry
fraicheur ---> fraîcheur (plusieurs occurrences)
la tête baissée ---> (de la fille puis du narrateur) répétition ?
sa fille ---> répétition ?
Son cœur bât---> Son cœur bat
Des bruits soudain ---> je mettrais un s à "soudain" ou bien "soudain" entre virgules
vigilance ---> répétition ?
il reconnait ---> il reconnaît
10 ans ---> dix ans ?
A moins que --> À moins que


J'aime beaucoup ce texte.
Je le trouve bien écrit, bien équilibré. Il me touche beaucoup.
Félicitations !
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Message  Procuste Mar 30 Nov 2010 - 9:57

Pardon d'intervenir, Marie-Catherine, simplement pour vous signaler que, depuis la réforme de l'orthographe de 1990, il n'y a plus lieu de reprendre les graphies "fraicheur" et "reconnait". En effet, selon les termes de cette réforme, il n'y a plus d'accent circonflexe sur les lettres "i" et "u", sauf en cas d'homonymie entre deux mots (exemple : "sur" et "sûr").
À ce propos, voilà un lien, en cas de doute, pour voir si la graphie proposée par l'auteur est ou non admise désormais. (Une réforme qui complique la vie quand on a pris des habitudes d'orthographe, sans conteste !)
http://www.renouvo.org/liste.php?t=3
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Message  lol47 Mar 30 Nov 2010 - 10:00

Mano, bâtisseur d'histoires.

Je suis un con-vaincu in-con-verti.

L’Œil acéré du conteur.
Compteur bloqué, 200, je conte, je raconte.
Sous-virage, sur-virage.
Puis des fois ça patine, puis des fois, on se fout dans le décor.

Road trip à la française.
Je pense qu ‘avec Grieg vous pourriez bien vous entendre sur l’écriture d’un texte à deux mains.

Avant de jouir il faut bander, ne serait-ce que pour une seule chose: la vie est inimitable.
Merci mano.
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Message  Procuste Mar 30 Nov 2010 - 10:00

(Pour préciser les choses : la réforme n'interdit pas aux gens formés sous l'ancien système de pratiquer comme ils ont appris... il faut simplement savoir que nos réflexes orthographiques disparaîtront avec nous.)
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Message  Marie-Catherine Mar 30 Nov 2010 - 11:51

(Merci Procuste. :-) Vous avez raison, je devrais signaler explicitement aux auteurs que mes corrections orthographiques ne sont en fait que des propositions (à eux de choisir entre ancienne et nouvelle orthographe). )
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