La coupe
4 participants
Page 1 sur 1
La coupe
Le désir m’éveille et me mord
La peine me tiraille et me tord
Je pleure et je sors
T’entoure de mon sort
Plus se vide la coupe plus vivre sembles-tu
Plus je te remplis, plus tu te meures
J’enrage, et mon courage te tue
Te fourrage et mon âge demeure
Danse Mode dépêche
Rock cure mes sens
Pop absence
Sexe rêche
Ô dépêche
Immense…
La peine me tiraille et me tord
Je pleure et je sors
T’entoure de mon sort
Plus se vide la coupe plus vivre sembles-tu
Plus je te remplis, plus tu te meures
J’enrage, et mon courage te tue
Te fourrage et mon âge demeure
Danse Mode dépêche
Rock cure mes sens
Pop absence
Sexe rêche
Ô dépêche
Immense…
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: La coupe
La conquête des désirs éveille la peine...et l'on va de l'une à l'autre ; c'est ainsi que je comprends ce poème.
A première approche il semble énigmatique, il est en fouilli comme la vie.
A première approche il semble énigmatique, il est en fouilli comme la vie.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: La coupe
Je m'étonne que tu n'aies pas eu davantage de commentaires : ce texte est fort, je trouve, et il n'est pas simple (contrairement à ma première impression, notamment à cause de la première strophe, avec ses jeux de sonorités, ses parallélismes de construction un peu faciles : "Le désir m’éveille et me mord/La peine me tiraille et me tord").
Je crois juste qu'il faut se rappeler l'intense sentiment d'incompréhension et d'impuissance que nous avons tous ressenti un jour, pour pouvoir pleinement apprécier le texte et s'approprier les allusions...
J'ai bien aimé la construction de la dernière strophe, vers une disparition, comme un cri, une apogée dans l'intensité : pour parler du désir, du plaisir, c'est bien vu ! Après, il y a une claire allusion à Dépêche Mode, groupe que je connais très mal : peut-être peux-tu mieux me l'expliquer ?
Je crois juste qu'il faut se rappeler l'intense sentiment d'incompréhension et d'impuissance que nous avons tous ressenti un jour, pour pouvoir pleinement apprécier le texte et s'approprier les allusions...
J'ai bien aimé la construction de la dernière strophe, vers une disparition, comme un cri, une apogée dans l'intensité : pour parler du désir, du plaisir, c'est bien vu ! Après, il y a une claire allusion à Dépêche Mode, groupe que je connais très mal : peut-être peux-tu mieux me l'expliquer ?
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: La coupe
Bonjour & Bonne année.
Celeron nous processe régulièrement des poèmes suffisamment ésotériques ou énigmatiques qui nous poussent, au-delà de leur musicalité ou de la danse des images qu'ils proposent, à une attitude de recherche des sens cachés, des allusions, des jeux de mots.
Pour ma part je vois en sus une allusion musicale à The Cure ("Rock cure mes sens") et j'entends dans le poème une sorte de chant à répons entre deux lignes qui s'entremêlent et s'entrecroisent: celle de la peine ou de la fuite de l'âge, et une autre, celle du désir :
Le désir sexuel est masculin il me semble :
"Je pleure et je sors
T’entoure de mon sort" (aussi peut-être "s'entoure de mon tort"?)
" se vide la coupe"
"Plus je te remplis, plus tu ..."
"Te fourrage "
Peut-être aussi "sexe rêche" pour "raide" (à moins qu'il ne signifie : "diminué, qui a fini")
Enfin "Sexe" apposé à "Immense".
La fin reste cependant pour moi assez énigmatique, peut-être essentiellement tournée sur les sonorités. Et j'ai par ailleurs toujours du mal avec le sexe triste... Mais je sais que si beaucoup de ses textes sont jeu Celeron n'aime guère les explications de texte genre prof, "là où le coeur a parlé". Donc je me tais.
Marvejols
Celeron nous processe régulièrement des poèmes suffisamment ésotériques ou énigmatiques qui nous poussent, au-delà de leur musicalité ou de la danse des images qu'ils proposent, à une attitude de recherche des sens cachés, des allusions, des jeux de mots.
Pour ma part je vois en sus une allusion musicale à The Cure ("Rock cure mes sens") et j'entends dans le poème une sorte de chant à répons entre deux lignes qui s'entremêlent et s'entrecroisent: celle de la peine ou de la fuite de l'âge, et une autre, celle du désir :
Celeron02 a écrit:Le désir m’éveille et me mord
La peine me tiraille et me tord"
Le désir sexuel est masculin il me semble :
"Je pleure et je sors
T’entoure de mon sort" (aussi peut-être "s'entoure de mon tort"?)
" se vide la coupe"
"Plus je te remplis, plus tu ..."
"Te fourrage "
Peut-être aussi "sexe rêche" pour "raide" (à moins qu'il ne signifie : "diminué, qui a fini")
Enfin "Sexe" apposé à "Immense".
La fin reste cependant pour moi assez énigmatique, peut-être essentiellement tournée sur les sonorités. Et j'ai par ailleurs toujours du mal avec le sexe triste... Mais je sais que si beaucoup de ses textes sont jeu Celeron n'aime guère les explications de texte genre prof, "là où le coeur a parlé". Donc je me tais.
Marvejols
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|