Renouveau

la fille du pays du nord Mar 22 Mar 2011 - 7:55

Quand je ne serais plus là
Tu regarderas la lune crever les nuages
De l'aube de la nuit au crépuscule du jour
Tu écriras pour moi... l'ailleurs
Et tout ira bien ici
Tu diras "ça c'est de l'Art Petite"
Parce que la Terre est bleue
Dans ses quartiers d'orange
Son jus, les larmes de la sagesse

Les statues ne rougissent jamais
Et leurs visages d’Airain
Se recueillent, dans tes mains ressuscites
Regarde ! Les déesses sont de retour
Enfantes les poète, et va t'abandonner
Dans les bras de la mort Amoureuse.

Invité Mar 22 Mar 2011 - 19:08

difficile de trouver une unité aux deux strophes, qui semblent comme rapportées, rafistolées ensembles dans un mariage qui bat de l'aile. En ce qui concerne le ton, j'avais senti quelque chose de maternel , ce "petite" m'a interrompu. Je pense que trop de thèmes veulent être abordés dans le même cadre, plutôt étroit, avec cette bride de "l'obsession poétique" qui tourmente la narration, les rapports humains et même, le monde, l'ailleurs. c'est bien trop.

Invité Mer 23 Mar 2011 - 12:05

Je trouve un peu gros le clin d'œil à Eluard, mais j'aime bien les statues qui ne rougissent jamais.

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