Marrakech

Cris aigus vers le ciel
O Palmiers !
Les chaufourniers vous ont coupé les ailes

Cri rauque , le sang noir
Du bélier
Sacrifié pour la noce ce soir.

Cadences de nos mains
Qui se frappent .
On voit au loin
Le mur bleu de l'Atlas .

Un enfant tout nu dans
La poussière .
Quatre mrndiants
Quatre aveugles qui errent .

Femmes dont on ne voit
Que les yeux
Mystérieux
Clos sous vos cils de soie .

Et la lune ce soir
Sera belle :
Lune-Gazelle
Au milieu du ciel noir.

Vous vous êtes laissé emporter par le rythme(mendiant)?
Il est bien là, le rythme, en tous cas, qui "me" rappelle aussi.
Un seul regret, après et avant mes applaudissements renouvelés: mais où sont les odeurs ? Pas assez... épicées... pour danser... elles aussi.

Belle évocation. Je sens ta nostalgie, François.
La dernière strophe est ma préférée.

Je suis pas douée pour les commentaires, mais ce poème m'a grignoté le ventre.

Un peu fade. Vous nous avez habitué à plus de force dans l'expression.

Une belle progression sensorielle dans ce poème où par petites touches le regard balaie le paysage visuel et sonore, pour se fermer sur la nuit intériorisée.
Non, il n'y pas les senteurs, juste la vue et l'écoute. Les imaginer ?

François tu m'as donné les bons frissons
Ceux de l'émotion.

pendant cet instant suspendu, on retrouve la magie de la place jamaa el fna, en espérant qu'elle retrouve son animation à nulle autre pareille