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Nature

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Message  Invité Lun 30 Mai 2011 - 22:11

< Texte supprimé à la demande de l'auteur.
La Modération. >


Dernière édition par alex le Jeu 5 Déc 2013 - 0:11, édité 1 fois

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Message  bertrand-môgendre Mar 31 Mai 2011 - 5:42

Juste une petite intervention ici : ... il me griffait la main, s'ébattait dans le vent... D'une rose je le comprends, mais d'un coquelicot dont le contact des pétales se rapproche de la soie, c'est plus difficile à imaginer.
Juste une suggestion : tant qu'à parler de cette fleur aux propriétés calmantes, capable d'apaiser l'insomnie, l'irritabilité, l'anxiété pourquoi ne pas lui en consacrer un vers ou deux ?
... je n'avais pas mal le moins du monde... ce passage me semble maladroit.
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Message  elea Mar 31 Mai 2011 - 18:00

Un beau texte, émouvant. Avec quelques minuscules points inégaux ; parce que la barre est placée haut, on les remarque. Mais ils n’enlèvent rien à la force de l’ensemble. J’ai ressenti tout un panel d’’émotions en te lisant, merci.

Les quelques points dont il est question :
- D'un air débonnaire m’a fait bizarre, je ne saurai même pas t’expliquer exactement pourquoi.
- Un grand poids, alors, me tombait sur la poitrine. Alors, je lui brossai sans fin les étamines, alors, alors ! Beaucoup de "alors", les derniers me semblent fait exprès mais le premier je n’en suis pas certaine et ça a un peu stoppé ma lecture.
- si les vers m'entaillaient la peau du visage, je n'avais pas mal le moins du monde. Là c’est la tournure qui me titille.
- je lui enjoignai à plusieurs reprises : pars
La tournure encore qui glisse moins à la lecture que le reste, du moins pour moi.

Maintenant je ferai bien la liste de tout ce que j’ai aimé mais elle serait trop longue, je mets un focus en particulier sur le jeu d’inversion entre le soir et le noir, sur les bagnoles accidentées et sur ce passage : Quand le vent se lèvera au matin, épuisé de souffler ses futiles antiennes, quand l'obscurité achèvera de se refermer comme une gueule claquedente, à cran, à crocs, et quand le temps, surtout, stationnaire et vide, lympathique, se désengluera de ce brouillard

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Message  Invité Mar 31 Mai 2011 - 18:29

Selon vos remarques, une tentative de correction. Je suis d'accord, la tournure "pas le moins du monde" est lourde (lourdeur redoublée par les allitérations qu'elle provoque). Les répétitions d'"alors", toutes volontaires, n'étaient guère que des procédés de style auxquels je ne tiens pas ; le texte fonctionnera mieux sans. En revanche, je tiens à la rupture du discours direct que tu as soulignée, elea. Grand merci et à vous deux, et aux futurs commentateurs s'il y en aura : je n'interviendrai que pour d'éventuelles modifications, ou pour ajouter quelques vers selon la judicieuse suggestion de bertrand-môgendre.

Je me souviens du coquelicot, confusément. D'humeur sombre, je passais des journées entières à susurrer à ses quatre oreilles froissées, logées entre mes doigts. Je lui racontais, les joues brûlantes et écœuré, les sons terribles et l'incurie, l'univers que raccomodent les onirismes, que raccomodent les simulacres. Moite et agité, confondu que j'étais par la volubilité du monde, il ne semblait pas vouloir répondre. D'un air débonnaire, il se contentait de tourner sa corolle vers moi, oui, sa rouge corolle, et tandis que je m'abandonnais dans mon angoisse, à la poursuite de rêves expressifs, il m'effleurait la main, s'ébattait dans le vent. Un grand poids, alors, me tombait sur la poitrine ; morose, je répliquai en lui brossant sans fin les étamines. Constatant ma faiblesse. La soudaineté du geste le prenait au dépourvu, mais sa tige, chétive, ne fléchissait jamais... Il se montrait si convaincant dans cette droiture que je la faisais mienne par habitude, ou du moins m'y efforçais-je. Je savais comment entretenir la conversation et remplir les blancs, mais les mots étaient lents, faute au froid débilitant. Son cœur avait noirci à mesure de sa croissance.
Le soir tombait et nous ne savions que faire dans ce noir. Le silence signifiait-il que je devais partir ? Je me revois allongé à même le sol et, si les vers m'entaillaient la peau du visage, je n'avais pas vraiment mal. J'avais plutôt la sagesse d'en rire, enroué. Pas de doute en tout cas, la pluie avait cessé. J'entendais la respiration de ce corps gracile, au parfum fade et légèrement funèbre ; c'était simple, intime, symbiotique. Relié à la terre comme le calice à sa tige, je pensais, à brûle-pourpoint : on vous dépouille graduellement de tout. Les pétales sanguinolents s'entrechoquaient, comme deux bagnoles accidentées ; le noir tombait et nous ne savions que faire dans ce soir. Avec un insuccès comique, je lui enjoignai à plusieurs reprises : pars ! Et il ne cillait pas, ancré au plus profond de son humus. Je ferais mieux d'admettre qu'il n'y a plus rien de beau, à présent. Je ne m'y résous pas. J'ai un peu honte, aussi.
Quand le vent se lèvera au matin, épuisé de souffler ses futiles antiennes, quand l'obscurité achèvera de se refermer comme une gueule claquedente, à cran, à crocs, et quand le temps, surtout, stationnaire et vide, lympathique, se désengluera de ce brouillard, eh bien. Rien n'aura changé. Je sacraliserai cette fougue sauvage. Les hommes continueront à pécher mais qu'importe, ne le touchez pas s'il vous plaît, surtout ne le touchez pas.
Qu'il vive et prière de prendre soin de ses pétales : il paraît que le monde est ici.

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Message  Invité Mar 31 Mai 2011 - 18:40

C'est une déclaration d'amour, Alex. Alors bien sûr, je pense à une autre fleur, la belle rose qui elle, ne voulait surtout pas sortir toute fripée... Toi, tu as choisi l'humilité de ce poppy pourtant tellement évocateur. La fin, les quelques dernières phrases sont vraiment émouvantes pour le tempérament fleur bleue que je suis :-)
Pour le plaisir, je les remets ici : Les hommes continueront à pécher mais qu'importe, ne le touchez pas s'il vous plaît, surtout ne le touchez pas.
Qu'il vive et prière de prendre soin de ses pétales : il paraît que le monde est ici.


Et puis... raccommoder, Alex, mmmmmm....

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Message  Invité Mar 31 Mai 2011 - 19:58

Ah oui, c'est si froissable un coquelicot...
Superbe texte, qui se passe bien des effets de style supprimés. J'aime la fin.
Juste un détail : enjoignis et non enjoignai.

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Message  Invité Mar 31 Mai 2011 - 20:15

C'est le -s de l'imparfait qui est passé à la trappe. :-) Je raccommode.
Merci les filles !

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Message  boc21fr Jeu 2 Juin 2011 - 23:38

Je ne savais pas que les hommes avaient aussi leur jardin.
Quoi qu'il en soit, toutes mes félicitations, le charmant coquelicot vaut bien le banal champignon poussant dans les caves obscures.
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Message  Louis Ven 3 Juin 2011 - 23:30

Un coquelicot en mémoire, en image.
Image souvenir d’un coquelicot. Image d’un confident à qui l’on s’ouvre dans le besoin de s’épancher. Epanchement de poésie.
Image et interlocuteur, image dépositaire des mots. A la fois image et mot.
Parole et image.
Image parlante qui ne parle pas ; taciturne, elle ne répond pas, toute ouïe seulement. Silencieuse dans le vacarme prolixe du monde, elle est un tu allocutaire, qui se tait, qui s’est tu.
Image-mot à qui l’on dit. On lui dit, avec des mots, le pouvoir des images. On lui dit leur pouvoir onirique, la part du rêve en réplique contre les déchirures du monde et les crève-cœur, ce monde décousu par les « sons terribles », les clameurs déchirantes ; la part des « simulacres », images émanations du monde intact, sans les trouées, blessures et ruptures. On lui dit combien, poétiquement, avec du beau, elles « raccommodent » les accrocs, le tissu confus et disloqué, les forures dans la texture d’un monde en brouhaha discordant, en tintamarre. En lambeaux.
Confident coquelicot : celui à qui l’on confie les mots pour dire les images qui guérissent les mots cris.
Intime coquelicot : mot de toutes les images ; image de tous les mots.
Coquelicot dans une angoisse éclos.

Le nénuphar s’ouvrait dans la poitrine de Chloé, quand B. Vian écumait les jours ; le coquelicot est une excroissance de la poitrine, une ex-pression, quand le narrateur souffre du jour.

Que peut-il répondre, gentil coqu’licot Mesdames ? Trois mots en latin,
que les hommes ne valent rien ? Pas d’autre réponse que sa présence en « sa rouge corole ». Comme la rose, il est sans pourquoi. Et il suffit à la beauté expressive.

Coquelicot : fleur, effleurement. D’où affleurent les mots.
« Sa tige, chétive, ne fléchissait jamais... ». La tige tuteur. La tige tuteur d’une conscience courbée, d’un cœur brisé, d’une âme inclinée. La tige tuteur à redresser la vie penchée, le temps recourbé, l'existence pliée. Droit, son maintien. Support des lourdes heures. Il est un étai. Totem dressé aux mots gravés de rectitude. Colonne florale en charpente solide pour éviter le biais, l’oblique, et tout vertige. L’ex-pression se fait im-pression : symbiose.

Prière : ne pas toucher. Ne pas l’effeuiller. « On vous dépouille graduellement de tout ». Ne pas l’effeuiller. Lire seulement sur les feuillets d’écriture la beauté d’un mot, d’une image. Ne pas le cueillir, l’accueillir.

Intéressant et beau texte, Alex ! J’espère avoir réussi, par ce commentaire, à prendre soin de ses pétales.



Louis

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Message  Invité Sam 4 Juin 2011 - 10:38

Oh que oui que tu as réussi ! Je suis toujours aussi friand de tes analyses poussées ; elles témoignent d'une grande attention au texte, qui me touche. La référence à L'écume des jours tombe juste !

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Message  Invité Dim 5 Juin 2011 - 12:45

Mon commentaire va être absolument subjectif. Loin de reprocher à ce texte des défauts, je le sais simplement éloigné de mon champ émotionnel. Ainsi, en premier lieu, je tiens à saluer la beauté et l'ampleur de la langue, la particularité et la justesse bien délimitées du ton. Formellement, deux ou trois petites choses m'ont gêné dans le rythme (je les relève ci-dessous), mais ce n'est que du pointillisme ; de jolies formules, des mots bien agencés, et une espèce de sensibilité qui sait trouver le mitan entre l'austérité et le nu, les larmes et le dépouillement, le bouleversé et l'authentique. C'est plein de poésie et de significations, la dernière phrase en est le parfait exemple.
C'est fondamentalement que cela m'a moins plu. Si le style peut toucher comme je le remarque au-dessus, ce traitement n'a, de mon point de vue, pas réussi à outrepasser des thématiques qui m'agacent — peut-être que je me trompe dans les symboliques et les climats que je perçois. Je suis, de ce point de vue, totalement flaubertien : « Il n'y a ni beaux ni vilains sujets et on pourrait presque établir comme axiome, en se posant au point de vue de l'Art pur, qu'il n'y en a aucun, le style étant à lui tout seul une manière absolue de voir les choses. » (dans sa correspondance à Louise Colet). Seulement, je me répète, la richesse, l'intelligence et la délicatesse de la manière n'ont, à mon sens, pas suffi à élever le sujet hors de l'afféterie et du plaidoyer. Pire : la pureté stylistique vient se confondre, comme souvent, au motif, tant et si bien que c'est l'entièreté du rendu, forme comme fond, qui en pâtit. Cette écriture qui me touche et que je respecte vient se confronter à ce qu'elle veut dire, c'est alors qu'elle est conquise, entachée par le message qu'elle transmet ; le signifiant est pour moi ici appauvri par le signifié, l'espèce de maniérisme que je trouve dans l'idée corrompt le langage qui l'exprime, ainsi c'est l'ensemble qui se tord dans une mélodie d'apprêt. Bien sûr, ça n'est que mon impression.
J'ai pourtant apprécié le rapport à la terre et l'ontologie que ce texte me semble masquer. Il y a quelque chose d'organique, de métaphysique, qui me fascine et me passionne, mais c'est sûrement l'image du coquelicot, sa connotation, qui vient chez moi draper le symbole d'une émotion un peu surfaite. La réflexion qu'il me paraît y avoir sur l'Homme, sur l'être, sur la persistance de la douleur dans la mémoire — pour reprendre un vocable pictural, car ce texte me semble par ailleurs recourir dans l'imaginaire à un procédé d'ek-phrasis —, sur le grignotement du temps et l'instant morcelé dans la souvenance, sur la traditionnelle verticalité du retour à la source (le sol, l'en-bas, le ventre, le cocon...), est comme plongée dans un gloubiboulga écologique, dans une apologie de la Nature (avec un "n" majuscule), de sa magnificence, et du même coup dans un discours contre ce qui la tue. J'ai un peu peur en écrivant ça, car c'est ce que j'ai ressenti, mais je peux avoir compris le fond du texte tout à fait de travers, et si c'est le cas je m'excuse d'avance ! J'ai donc cette impression que l'angoisse et la mélancolie du narrateur sont mises au service d'une révolte qui, loin de m'atteindre, m'énerve (c'est donc uniquement dû à ma sensibilité). Cette appréciation que j'ai est renforcée par le titre et, surtout, le dernier paragraphe, ses accents élégiaques, l'écriture soudain absolutisée. Peut-être y a-t-il une métaphore plus profonde derrière ce coquelicot, une spéculation, une étude de l'être et de l'existence, une transcendance qui priment.



Je me souviens du coquelicot, confusément (Cette première phrase est de toute beauté, semble augurer déjà l'accord tacite entre le végétal et l'humain, les pétales et la mémoire. J'apprécie la virgule, somptueuse !). D'humeur sombre, je passais des journées entières à susurrer à ses quatre oreilles froissées, logées entre mes doigts. Je lui racontais, les joues brûlantes et écœuré, les sons terribles et l'incurie, l'univers que raccomodent les onirismes, que raccomodent les simulacres. Moite et agité, confondu que j'étais par la volubilité du monde, il ne semblait pas vouloir répondre. D'un air débonnaire, il se contentait de tourner sa corolle vers moi, oui, sa rouge corolle (l'effet de style me paraît un peu lourd et vide de sens), et tandis que je m'abandonnais dans mon angoisse, à la poursuite de rêves expressifs, il m'effleurait la main, s'ébattait dans le vent. Un grand poids, alors, me tombait sur la poitrine ; morose, je répliquai en lui brossant sans fin les étamines. Constatant ma faiblesse. La soudaineté du geste le prenait au dépourvu, mais sa tige, chétive, ne fléchissait jamais... Il se montrait si convaincant dans cette droiture que je la faisais mienne par habitude, ou du moins m'y efforçais-je. Je savais comment entretenir la conversation et remplir les blancs, mais les mots étaient lents, faute au froid débilitant (les sonorités semblables des deux mots rapprochés ainsi me semblent malheureuses). Son cœur avait noirci à mesure de sa croissance (beau !).
Le soir tombait et nous ne savions que faire dans ce noir. Le silence signifiait-il que je devais partir ? Je me revois allongé à même le sol et, si les vers m'entaillaient la peau du visage, je n'avais pas vraiment mal. J'avais plutôt la sagesse d'en rire, enroué. Pas de doute en tout cas, la pluie avait cessé. J'entendais la respiration de ce corps gracile, au parfum fade et légèrement funèbre ; c'était simple, intime, symbiotique (j'aime beaucoup ce début de paragraphe, les images qu'il me renvoie, son rythme, son côté somatique). Relié à la terre comme le calice à sa tige, je pensais, à brûle-pourpoint : on vous dépouille graduellement de tout (ah, cette phrase est superbe, elle me touche, mais elle perd de sa justesse quand je l'assimile à la plaidoirie environnementale dont je parlais). Les pétales sanguinolents s'entrechoquaient, comme deux bagnoles accidentées (ce rapprochement entre la douceur fragile de la nature et la violence de la civilisation urbaine corrobore mes mauvaises sensations quant au sens du texte) ; le noir tombait et nous ne savions que faire dans ce soir (je ne sais que penser de cette reprise poétique). Avec un insuccès comique (c'est exact et visuel !), je lui enjoignai à plusieurs reprises : pars ! Et il ne cillait pas, ancré au plus profond de son humus. Je ferais mieux d'admettre qu'il n'y a plus rien de beau, à présent. Je ne m'y résous pas. J'ai un peu honte, aussi.
Quand le vent se lèvera au matin, épuisé de souffler ses futiles antiennes, quand l'obscurité achèvera de se refermer comme une gueule claquedente, à cran, à crocs, et quand le temps, surtout, stationnaire et vide, lympathique, se désengluera de ce brouillard, eh bien. Rien n'aura changé. Je sacraliserai cette fougue sauvage. Les hommes continueront à pécher mais qu'importe, ne le touchez pas s'il vous plaît, surtout ne le touchez pas.
Qu'il vive et prière de prendre soin de ses pétales : il paraît que le monde est ici (ce dernier paragraphe, dans une rupture de ton, que je trouve grandiloquent et moralisateur, bien que joliment tourné, achève mon impression que ceci constitue une insurge contre la destruction de la nature. Les unités phrastiques soulignées sont celles qui d'après moi renvoient le plus à cette ode dont la mystique m'a toujours désemparé).

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Message  Invité Dim 5 Juin 2011 - 13:53

Quel commentaire fouillé ! Je suis béat d'admiration.
Tu te méprends cependant quant à la nature du message, nullement écologique. Je comprends qu'on puisse y croire, aussi je plaide coupable. Je te rejoins aussi à propos de l'afféterie dans le style ; j'y travaille, elle s'estompe progressivement.

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