Les grandes mortes
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Maryse
Ba
6 participants
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Les grandes mortes
Elle porte ses yeux sombres dans le noir sans regard
Un visage peint figé sur la blancheur absente
Assise parmi nous qui voyons sans le voir
Le silence poli répondre aux bouches décentes
L’une murmure l’heure fidèle au gré de sa méprise
L’autre appelle le vent en pleurant son enfance
Regarde visiteur glisser souple la grise
Vieillarde têtue emportée par l’errance
Vivant parmi les morts sourire tu passes
La tripe vibrant soudain sous l’augure calciné
Sur ta peau court légère une douce menace
Qui rappelle à ton souffle sa maigre destinée
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Les grandes mortes
De la belle littérature!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Les grandes mortes
Un samedi après midi ou un dimanche, visite en ces lieux qui nous guettent peut-être et comme si l'effroi d'un seul ne suffisait pas, on trouve là, tous les échos à nos gouffres.
Très bon poème.
Très bon poème.
Invité- Invité
Re: Les grandes mortes
Beaucoup d'allure. Un ton auquel l'auteur ne nous avait pas habitués.
Un mystère plane autour de ces grandes mortes... Les trois Parques ?
Les trois derniers vers sont magnifiques.
Un mystère plane autour de ces grandes mortes... Les trois Parques ?
Les trois derniers vers sont magnifiques.
Re: Les grandes mortes
Voici où glandes au pied des chaines nous conduisent à la mort.
Un comble. Un comble joliment rédigé, il faut le dire.
Un comble. Un comble joliment rédigé, il faut le dire.
Invité- Invité
Re: Les grandes mortes
Du grand art !! Merci pour ce régal !!
Lisa Decaen- Nombre de messages : 199
Age : 58
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Les grandes mortes
Un ange passe, tout decati, les ailes flétries...et nous fait frissonner.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Les grandes mortes
Lecture en un souffle. Et quelques perles rares
Assise parmi nous qui voyons sans le voir
Le silence poli répondre
L’autre appelle le vent en pleurant son enfance
Regarde visiteur glisser souple la grise
Le romantisme crépusculaire n'est pas mort. J'avoue que j'ai pensé en plusieurs fois aux aiguilles de la pendule, mais je préfère garder le mystère sur le temps, le gris, la grise vieillarde souple qui me fait entrevoir la faux etc.
La versification irrégulière est insensible, ce qui signe la réussite.
tout aura déjà été dit et plus, et je me tais...
Assise parmi nous qui voyons sans le voir
Le silence poli répondre
L’autre appelle le vent en pleurant son enfance
Regarde visiteur glisser souple la grise
Le romantisme crépusculaire n'est pas mort. J'avoue que j'ai pensé en plusieurs fois aux aiguilles de la pendule, mais je préfère garder le mystère sur le temps, le gris, la grise vieillarde souple qui me fait entrevoir la faux etc.
La versification irrégulière est insensible, ce qui signe la réussite.
tout aura déjà été dit et plus, et je me tais...
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