Le présent du présent
+5
milo
Arielle
Maryse
Marvejols
zenobi
9 participants
Page 1 sur 1
Le présent du présent
Il s'agit d'un brouillon que je tenais quand même à poster avant une absence (voileuse et maritime). Dédié à Coline. Avec mes remerciements à qui se reconnaîtra.
Le présent du présent
Je chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
caresserai ton cul si tendrement lubrique
épousant de la paume angélique ton corps
j’inventerai pour toi l’océan et l'Afrique
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
Je saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je chanterai pour toi le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur des heureux
ne nous sera promise -et pas non plus l’enfer
Je causerai pour toi le tigre et le puma
ma voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue et le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et les doigts de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
Le présent du présent
Je chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
caresserai ton cul si tendrement lubrique
épousant de la paume angélique ton corps
j’inventerai pour toi l’océan et l'Afrique
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
Je saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je chanterai pour toi le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur des heureux
ne nous sera promise -et pas non plus l’enfer
Je causerai pour toi le tigre et le puma
ma voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue et le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et les doigts de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
Vogue donc, de mer d'Oman en détroit de Mallacca, aux Bermudes, n'oublie pas de crever en route, noyé, en soute, sur le pont, comme tu veux. Personne ne te pleurera, c'est l'essentiel. Crève aux algues aux requins, ce que tu veux. Que le résultat soit là. Crève !
Pandaworks, de tels propos ne sont pas acceptables sur le site et font l'objet d'une sanction immédiate par la modération.
Pandaworks, de tels propos ne sont pas acceptables sur le site et font l'objet d'une sanction immédiate par la modération.
Invité- Invité
Re: Le présent du présent
Plus que joli, tendre et écrit.
Abritée sous la voile la voix semble latine
Quittant comme un pêcheur sans pleurs la saison sèche
Fuyant l'enfer l'été les ardeurs de l'Ardèche,
Comment diable vos vers hier d'humeur badine
Renaissent d'un banni la race palatine.
Ne suis jeune il est vrai ; mais aux ânes bien nés
La valeur ne tend point le nombre à douze pieds.
Me mesurer à toi ! Qui t'a rendu divin?
Toi qu'on n'a jamais vu les larmes à la main
Et plus souvent la plume en panne au lendemain?
Mes appareils deux fois se font d'un con renaître,
Et pour leurs coups d'essai veulent des coups à mettre.
Tout autre qu'un Zenobi chercherait l'oubli
Qui au bruit d'un tel nom pourrait trembler d'effroi
Tant ces palmes à ta tête que je vois si couverte
Redisent: C'est nobil, Ah! Destin, quelle perte.
Abritée sous la voile la voix semble latine
Quittant comme un pêcheur sans pleurs la saison sèche
Fuyant l'enfer l'été les ardeurs de l'Ardèche,
Comment diable vos vers hier d'humeur badine
Renaissent d'un banni la race palatine.
Ne suis jeune il est vrai ; mais aux ânes bien nés
La valeur ne tend point le nombre à douze pieds.
Me mesurer à toi ! Qui t'a rendu divin?
Toi qu'on n'a jamais vu les larmes à la main
Et plus souvent la plume en panne au lendemain?
Mes appareils deux fois se font d'un con renaître,
Et pour leurs coups d'essai veulent des coups à mettre.
Tout autre qu'un Zenobi chercherait l'oubli
Qui au bruit d'un tel nom pourrait trembler d'effroi
Tant ces palmes à ta tête que je vois si couverte
Redisent: C'est nobil, Ah! Destin, quelle perte.
Re: Le présent du présent
Au panda, je lui souhaiterais bien d'essayer de vivre, mais je doute qu'il en ait les épaules, l'intelligence et l'empathie.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
La sanction a été prise ?
Ah bon.
Laquelle ?
A part d’effacer les saloperies haineuses du malade (pour que nul ne s’en offusque) ?
Rien.
Vous n’avez parlé d’aucune sanction.
Il n’y a eu nul désaveu clair et public.
Bref, il recommencera à nouveau et à nouveau, chaque fois qu’il lui plaira.
Un esprit revanchard ? Belle conception de la justice… Je ne la partage pas.
Desservir ma cause ?
Je n’en aucune à défendre. Vous pouvez me virer si vous le souhaitez, c’est vous les rois. Tout ce que j’exprime c’est de la peine et de la colère. Un taré peut tout se permettre ici avec votre assentiment, et, oui, je trouve cela révoltant.
Auprès de la modération ? Là, je rigole. Le « fouteur de merde », le troll, etc.
Auprès des membres du site ?
Qu’ils me jugent par eux-mêmes, je n’ai pas besoin de leur donner d’indications, comme vous le faites.
Entier, acide et droit- et pas si malfaisant que vous ne le laissez entendre.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
Un brouillon!
Je le trouve superbe.
Beaucoup aimé
Je le trouve superbe.
Beaucoup aimé
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Le présent du présent
Un brouillon de culture où je relève quelques perles :
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue et le piment
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin***Ignorant la bêtise insolente du lourd...Ignorant la bêtise insolente du lourd...
Ignorant la bêtise insolente du lourd...
Ignorant la bêtise
insolente du
lourd
...
Re: Le présent du présent
Un brouillon qui à mes yeux de profane est déjà bien abouti, l'impression de vouloir tout offrir du plus intime au plus majestueux du monde.
Invité- Invité
Re: Le présent du présent
De belles choses, mais l'ensemble ne m'a pas bouleversé... Je me suis sans doutes trop attardé sur les images en binômes, nombreuses :
"la tristesse et l’aurore ... l’éclair et l’hirondelle... ciel et terre... le tigre et le puma... la mangue et le piment...nos yeux d’enfant et les doigts de leurs mains..."
Là, ça fait déjà 6 "et" dans un texte de 7 strophes, je crois que ça m'a trop sauté aux yeux...
Du coup je pense que je suis un peu passé à coté de l'essentiel.
"la tristesse et l’aurore ... l’éclair et l’hirondelle... ciel et terre... le tigre et le puma... la mangue et le piment...nos yeux d’enfant et les doigts de leurs mains..."
Là, ça fait déjà 6 "et" dans un texte de 7 strophes, je crois que ça m'a trop sauté aux yeux...
Du coup je pense que je suis un peu passé à coté de l'essentiel.
Re: Le présent du présent
Zenobi vous voguez loin en des flots épris
Cependant que vos mots naguère écrits je lis.
Ne voyez tout de go en ces lignes mépris
Je ne nie, de mon lit je ris et vous envie:
Un peu a-poétique mon cher ce "pas non plus l'enfer", on se croirait en train de parler là sur le canapé en fer. Donc une petite tendance à ce que je préfère:
Mais tu sais que jamais la torpeur des heureux
ne nous sera promise -et pas même l’enfer
Cependant que vos mots naguère écrits je lis.
Ne voyez tout de go en ces lignes mépris
Je ne nie, de mon lit je ris et vous envie:
Un peu a-poétique mon cher ce "pas non plus l'enfer", on se croirait en train de parler là sur le canapé en fer. Donc une petite tendance à ce que je préfère:
Mais tu sais que jamais la torpeur des heureux
ne nous sera promise -et pas même l’enfer
Re: Le présent du présent
Je prends connaissance de vos critiques et y réponds au fil la plume.
Marvejols, j’y ai songé, mais le sens n’est pas le même, et je voulais de l’abrupt, même si le résultat ne me satisfait pas moi non plus.
Les « et »… Ce texte relève de l’incantation et du catalogue inachevé. Donc bcp de « te », oui. Trop sans doute.
J’aime, un travers, commencer un poème par « et ».
J’aime les zeugmes légers.
J’aime le son du et.
Et j’aime l’attente trompée.
Merci à tous.
Je me remets sur la bête.
Marvejols, j’y ai songé, mais le sens n’est pas le même, et je voulais de l’abrupt, même si le résultat ne me satisfait pas moi non plus.
Les « et »… Ce texte relève de l’incantation et du catalogue inachevé. Donc bcp de « te », oui. Trop sans doute.
J’aime, un travers, commencer un poème par « et ».
J’aime les zeugmes légers.
J’aime le son du et.
Et j’aime l’attente trompée.
Merci à tous.
Je me remets sur la bête.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
Le présent du présent
Je chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
caresserai ton cul si tendrement lubrique
épousant de la paume angélique ton corps
j’habiterai pour toi l’océan et l’Afrique
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je causerai pour toi le tigre le puma
ma voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Je saoulerai pour toi la mémoire et l’azur
capturerai le vent aux nids des chevelures
psalmodiant ton nom découvrant dans les pierres
des chemins qui serpentent au creux des nuits d’hier
Je chanterai pour toi le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur d’être heureux
ne fêlera nos cœurs - disons merde à l’enfer
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et l’étroit de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
Je chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
caresserai ton cul si tendrement lubrique
épousant de la paume angélique ton corps
j’habiterai pour toi l’océan et l’Afrique
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je causerai pour toi le tigre le puma
ma voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Je saoulerai pour toi la mémoire et l’azur
capturerai le vent aux nids des chevelures
psalmodiant ton nom découvrant dans les pierres
des chemins qui serpentent au creux des nuits d’hier
Je chanterai pour toi le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur d’être heureux
ne fêlera nos cœurs - disons merde à l’enfer
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et l’étroit de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
Je trouve très beaux ces chemins qui serpentent au creux des nuits d'hier.
Je n'aime toujours pas les stridulations andines, cette strophe me parait dans son ensemble plus faible que le reste
Je n'aime toujours pas les stridulations andines, cette strophe me parait dans son ensemble plus faible que le reste
Invité- Invité
Très beau
Bonjour,
Mon 1er commentaire sur ce site ^^
J'aime beaucoup le thème, les images et les sonorités. J'aime ce côté un peu abrupt comme tu dis.
Mon 1er commentaire sur ce site ^^
J'aime beaucoup le thème, les images et les sonorités. J'aime ce côté un peu abrupt comme tu dis.
Nathanielle- Nombre de messages : 5
Age : 34
Date d'inscription : 29/07/2011
Re: Le présent du présent
Heureuse de ne pas avoir lu un commentaire désobligeant sur des mots si bien agencés et qui me touchent.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Le présent du présent
Merci.
3ème mouture, les stridulations n'ont pas fui, mais sont devenues tiennes.
(L'effacer ? Mais la strophe à un côté mièvre que j'aime bien.)
Entre autres.
Le présent du présent
J’inventerai pour toi l’océan et l’Afrique
épousant de la paume angélique ton corps
caresserai ton cul si tendrement lubrique
et chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je causerai pour toi le tigre le puma
ta voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Je saoulerai d’amour la mémoire et l’azur
capturerai le vent aux nids des chevelures
psalmodiant ton nom découvrant dans les pierres
des chemins qui serpentent au creux des nuits d’hier
Nous franchirons tous deux le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur d’être heureux
ne fêlera nos cœurs - et puismerde à l’enfer
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et l’étroit de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
3ème mouture, les stridulations n'ont pas fui, mais sont devenues tiennes.
(L'effacer ? Mais la strophe à un côté mièvre que j'aime bien.)
Entre autres.
Le présent du présent
J’inventerai pour toi l’océan et l’Afrique
épousant de la paume angélique ton corps
caresserai ton cul si tendrement lubrique
et chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je causerai pour toi le tigre le puma
ta voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Je saoulerai d’amour la mémoire et l’azur
capturerai le vent aux nids des chevelures
psalmodiant ton nom découvrant dans les pierres
des chemins qui serpentent au creux des nuits d’hier
Nous franchirons tous deux le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur d’être heureux
ne fêlera nos cœurs - et puismerde à l’enfer
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et l’étroit de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Très efficace, comme tout le reste.
Anachrona- Nombre de messages : 92
Age : 30
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Le présent du présent
zenobi a écrit:Merci.
3ème mouture, les stridulations n'ont pas fui, mais sont devenues tiennes.
(L'effacer ? Mais la strophe à un côté mièvre que j'aime bien.)
Entre autres.
Je causerai pour toi le tigre le puma
ta voix stridulera des envolées andines
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Invité- Invité
Re: Le présent du présent
J'ai cliqué trop vite !
Zenobi, je refuse ABSOLUMENT de striduler ! ;-)))
Zenobi, je refuse ABSOLUMENT de striduler ! ;-)))
Invité- Invité
Re: Le présent du présent
J'aime : " je saoulerai d'amour la mémoire et l'azur"
Mais non, décidément, le tigre et le puma...
(l'amandine, ma gourmandise s'en accommode !)
Mais non, décidément, le tigre et le puma...
(l'amandine, ma gourmandise s'en accommode !)
Invité- Invité
Re: Le présent du présent
Je causerai pour toi le tigre le puma
nos cœurs à l’unisson sous la lune sanguine
nos deux cœurs palpitant sous la lune sanguine
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Le tigre et le puma... Un petit clin d’œil à Borges. (Dream Tiger.)
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le présent du présent
Un très beau poème, qui fait appel à tous les sens et aux belles sonorités. Très fort, évocateur, j’aime beaucoup. Merci pour le partage.
nini031- Nombre de messages : 87
Age : 30
Localisation : France
Date d'inscription : 14/07/2009
Re: Le présent du présent
Merci.
Voilà ça devrait donc donner à peu près ça:
Le présent du présent
J’inventerai pour toi l’océan et l’Afrique
Epousant de la paume angélique ton corps
caresserai ton cul si tendrement lubrique
et chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je causerai pour toi le tigre le puma
nos deux cœurs palpitant sous la lune sanguine
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Je saoulerai d’amour la mémoire et l’azur
capturerai le vent aux nids des chevelures
psalmodiant ton nom découvrant dans les pierres
des chemins qui serpentent au creux des nuits d’hier
Nous franchirons tous deux le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur d’être heureux
ne fêlera nos cœurs - et puis merde à l’enfer
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et l’étroit de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
Voilà ça devrait donc donner à peu près ça:
Le présent du présent
J’inventerai pour toi l’océan et l’Afrique
Epousant de la paume angélique ton corps
caresserai ton cul si tendrement lubrique
et chanterai l’instant la tristesse et l’aurore
Pour recueillir le temps je t’offrirai des rides
puis saisirai en vol l’éclair et l’hirondelle
Dans le bleu ralenti des abysses avides
nous plongerons ensemble au fond qui nous appelle
Je t’offrirai échos murmures incertains
prières engourdies sous les voûtes romanes
pépiement d’oiseau mouche à l’épaule d’un saint
ou dans la médina le crottin chaud de l’âne
Je causerai pour toi le tigre le puma
nos deux cœurs palpitant sous la lune sanguine
dans les pas du félin nous glisserons nos pas
et ta lèvre à ma lèvre aura goût d’amandine
Je saoulerai d’amour la mémoire et l’azur
capturerai le vent aux nids des chevelures
psalmodiant ton nom découvrant dans les pierres
des chemins qui serpentent au creux des nuits d’hier
Nous franchirons tous deux le mariage des bleus
quand l’aurore en pirogue abouche ciel et terre
Mais tu sais que jamais la torpeur d’être heureux
ne fêlera nos cœurs - et puis merde à l’enfer
Ignorant la bêtise insolente du lourd
nous danserons unis jusqu’à l’épuisement
nos vies seront safran dans l’éclat des tambours
sur nos langues brûlées la mangue le piment
Car nous rirons vainqueurs jusqu’au dernier moment
croisant nos yeux d’enfant et l’étroit de leurs mains
Nous ne penserons pas nous saoulant de présent
Mais reste mon amour jusqu’au bout du chemin
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|