poésie
+3
Lyra will
Krystelle
kaeden
7 participants
Page 1 sur 1
poésie
La sans couleur, épaisseur ni
Odeur; l'image non de la vie, trop grande prétention
Mais de l'existence; ne peut se suffire à elle-même. la tâche aux
Bordures parfois douteuses, se joue des contradictions. Cet Etre,cette absence, témoin de la présence
Réclame ce qui la fait disparaître & pourtant
Exister. Lumière.
Odeur; l'image non de la vie, trop grande prétention
Mais de l'existence; ne peut se suffire à elle-même. la tâche aux
Bordures parfois douteuses, se joue des contradictions. Cet Etre,cette absence, témoin de la présence
Réclame ce qui la fait disparaître & pourtant
Exister. Lumière.
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
Fine et légère, l'immensité modelée, informe,
parcourt l'espace en une agaçante vélocité, étourdissante
la nuée
qui plane sans se soucier,
qui file sans se douter
qu'en dessous d'elle, la fourmilière du monde jeune, lourde et grossière l'
observe,
le regard clair et limpide du maître de nos cieux
(de leurs cieux), droit, pénétrant, implacable,
forçant cette dernière à baisser, après un court instant,
les yeux.
Rivés
vers un but connu d'eux seuls
hors d'eux les problèmes qui guident ceux qui,
à présent, à la lisière du globe terraqué, leurs tournent le dos, préférant (et non toujours pas plaisir) se tourner
sur l'avancée
lente et sinueuse, obstruée de pierres déchaînées, de mers affilées
mais sur l'avancée tout de même, pourtant inexorable
du monde.
parcourt l'espace en une agaçante vélocité, étourdissante
la nuée
qui plane sans se soucier,
qui file sans se douter
qu'en dessous d'elle, la fourmilière du monde jeune, lourde et grossière l'
observe,
le regard clair et limpide du maître de nos cieux
(de leurs cieux), droit, pénétrant, implacable,
forçant cette dernière à baisser, après un court instant,
les yeux.
Rivés
vers un but connu d'eux seuls
hors d'eux les problèmes qui guident ceux qui,
à présent, à la lisière du globe terraqué, leurs tournent le dos, préférant (et non toujours pas plaisir) se tourner
sur l'avancée
lente et sinueuse, obstruée de pierres déchaînées, de mers affilées
mais sur l'avancée tout de même, pourtant inexorable
du monde.
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
L'instant d'éternité
Que voit-il celui qui, posté devant la fenêtre, lance son regard au loi?
Attend-t-il quelque souffle, Le livre à la main?
A travers l'ouverture,
La forêt couleur de mousse.
Les vaillants conifères qui se dressent du haut de leur bassesse
N'attirent pas l'attention de l'homme.
Il fixe un point hors de la portée indiscrète.
Les épaisses pierres de la muraille cellent et protègent le secret du jeune rêveur
Dont la soutane se fond presque dans le mur d'ocre brune.
De lui, il n'offre aux yeux d'autrui que sa main gauche,
Qui tient en sa paume l'origine de l'humanité;
Et son visage grabre, terne, émacié;
Et son teint cireux mais qu'illumine la lumière du lointain
Que l'in différenrcie pourtant avec peine de son vêtement;
Et ses cheveux, châtains et soyeux, supportent une calotte grisâtre.
Mais à nouveau, c'est sur ses yeux indolents mais non moins intrigants, perdus dans la contemplationd e l'au dehors
Que s'achève le voyage de méditation de l'oeil-intrus,
D'observation de l'instant fini, du moment sublimé, immortalisé,
Offert à la vue des générations qui se succèdent.
On ne remarque pas le fond du lit en bois qui, discret avec son drap de crème, comme teinté par les murs,
Se profile, tout près du jeune homme, en face de l'homme.
Que voit-il celui qui, posté devant la fenêtre, lance son regard au loi?
Attend-t-il quelque souffle, Le livre à la main?
A travers l'ouverture,
La forêt couleur de mousse.
Les vaillants conifères qui se dressent du haut de leur bassesse
N'attirent pas l'attention de l'homme.
Il fixe un point hors de la portée indiscrète.
Les épaisses pierres de la muraille cellent et protègent le secret du jeune rêveur
Dont la soutane se fond presque dans le mur d'ocre brune.
De lui, il n'offre aux yeux d'autrui que sa main gauche,
Qui tient en sa paume l'origine de l'humanité;
Et son visage grabre, terne, émacié;
Et son teint cireux mais qu'illumine la lumière du lointain
Que l'in différenrcie pourtant avec peine de son vêtement;
Et ses cheveux, châtains et soyeux, supportent une calotte grisâtre.
Mais à nouveau, c'est sur ses yeux indolents mais non moins intrigants, perdus dans la contemplationd e l'au dehors
Que s'achève le voyage de méditation de l'oeil-intrus,
D'observation de l'instant fini, du moment sublimé, immortalisé,
Offert à la vue des générations qui se succèdent.
On ne remarque pas le fond du lit en bois qui, discret avec son drap de crème, comme teinté par les murs,
Se profile, tout près du jeune homme, en face de l'homme.
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
Concernant le premier poème, l’acrostiche me semble un peu facile dans la mesure où tes vers ne sont pas métrés, qu’ils sont coupés n’importe où et n’importe comment. Concernant le fond, la dimension « hachée » des lignes aurait pu être intéressante si tout ce cela n’avait été si vaporeux, presque creux.
Au sujet du deuxième texte, j’apprécie la volonté de rompre avec les formes traditionnelles de la poésie pour faire quelque chose de plus typé malheureusement le fond ne suit pas, il reste très classique, on ressent le désir de coucher sur papiers de belles tournures, un vocabulaire varié mais ça en devient « pompeux »
Le troisième poème manque de relief. Le titre est à l’image de ce qui suit, un peu trop lisse sans doute. Les tournures sont souvent alambiquées, tu multiplies les pronoms, les conjonctions, ça alourdit tes phrases. J’ai néanmoins apprécié les risques que tu as pris parfois, ce vers par exemple « Les vaillants conifères qui se dressent du haut de leur bassesse » mais ils restent trop rares, c’est dommage.
Mes commentaires sont sans doute un peu sévères mais ils y a de l’idée et de la matière dans tes lignes, suffirait de repenser un peu tout cela, d’oser jouer non pas seulement avec la forme mais aussi avec le sens des mots, bousculer les vers et travailler davantage sur le rythme.
Au sujet du deuxième texte, j’apprécie la volonté de rompre avec les formes traditionnelles de la poésie pour faire quelque chose de plus typé malheureusement le fond ne suit pas, il reste très classique, on ressent le désir de coucher sur papiers de belles tournures, un vocabulaire varié mais ça en devient « pompeux »
Le troisième poème manque de relief. Le titre est à l’image de ce qui suit, un peu trop lisse sans doute. Les tournures sont souvent alambiquées, tu multiplies les pronoms, les conjonctions, ça alourdit tes phrases. J’ai néanmoins apprécié les risques que tu as pris parfois, ce vers par exemple « Les vaillants conifères qui se dressent du haut de leur bassesse » mais ils restent trop rares, c’est dommage.
Mes commentaires sont sans doute un peu sévères mais ils y a de l’idée et de la matière dans tes lignes, suffirait de repenser un peu tout cela, d’oser jouer non pas seulement avec la forme mais aussi avec le sens des mots, bousculer les vers et travailler davantage sur le rythme.
Re: poésie
Première poème :
Je trouve le tout trop haché. Le besoin d’aller à la ligne régulièrement pour l’acrostiche fait que le rythme est complètement déstructuré. Ça donne quelque chose de pas très naturel au final
Deuxième poème :
Ça coule déjà mieux que l’acrostiche… cela dit je me suis ennuyée à la lecture, j’ai l’impression que l’ensemble est un peu vide de sens…
Troisième poème :
du haut de leur bassesse je trouve la tournure maladroite.
J’avoue que je décroche vite, je n’arrive pas à me fixer sur le texte, les phrases sont trop lourdes, le fond n’est pas assez clair, assez défini pour le rendre visuel au lecteur, l’impression que ça part dans tous les sens, bref, j’ai du mal…
Je trouve le tout trop haché. Le besoin d’aller à la ligne régulièrement pour l’acrostiche fait que le rythme est complètement déstructuré. Ça donne quelque chose de pas très naturel au final
Deuxième poème :
Ça coule déjà mieux que l’acrostiche… cela dit je me suis ennuyée à la lecture, j’ai l’impression que l’ensemble est un peu vide de sens…
Troisième poème :
du haut de leur bassesse je trouve la tournure maladroite.
J’avoue que je décroche vite, je n’arrive pas à me fixer sur le texte, les phrases sont trop lourdes, le fond n’est pas assez clair, assez défini pour le rendre visuel au lecteur, l’impression que ça part dans tous les sens, bref, j’ai du mal…
Re: poésie
Timide et craintive,
Lente à se montre,
Prompte à nous quitter,
Plus ou moins tardive.
Elle s’avance à pas feutrés.
Néanmoins le monde l’ignore, soupire et s’endort.
Mais pour qui prend son temps et l’admire,
Elle s’emploie à le faire rêver.
Son faciès chaque fois différent,
Se répète à l’infini :
Une myriade d’yeux embrasse un sourire
Clément, clair, resplendissant.
Depuis longtemps offert à tous, peu en ont joui.
Savoir interpréter :
Sa bouche maintenant arrondie trahit ses pensées.
Blessée de soucis, voyant les dégâts de l’Homme et de la technologie.
Alors elle pleure, beaucoup ; et elle gronde
Mais n’effraye que les innocents,
Cherche à refaire le monde en détruisant l’erreur.
Mais elle n’a plus le temps, elle s’efface à pas lents.
Le brouillard masquant son regard, sa blanche bouche peine à nous quitter.
Oh Nuit, je t’attends avec envie.
Lente à se montre,
Prompte à nous quitter,
Plus ou moins tardive.
Elle s’avance à pas feutrés.
Néanmoins le monde l’ignore, soupire et s’endort.
Mais pour qui prend son temps et l’admire,
Elle s’emploie à le faire rêver.
Son faciès chaque fois différent,
Se répète à l’infini :
Une myriade d’yeux embrasse un sourire
Clément, clair, resplendissant.
Depuis longtemps offert à tous, peu en ont joui.
Savoir interpréter :
Sa bouche maintenant arrondie trahit ses pensées.
Blessée de soucis, voyant les dégâts de l’Homme et de la technologie.
Alors elle pleure, beaucoup ; et elle gronde
Mais n’effraye que les innocents,
Cherche à refaire le monde en détruisant l’erreur.
Mais elle n’a plus le temps, elle s’efface à pas lents.
Le brouillard masquant son regard, sa blanche bouche peine à nous quitter.
Oh Nuit, je t’attends avec envie.
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
j'avoue que c'est assez abstrait et qu'il faut vraiment laisser aller son imagination, il y a un sens puisque je décris de images, des choses que j'ai vues mais il ne faut pas seulement essayer de le trouver, il faut essayer de se représenter les images, même si parfois c'est dur (je le concède) comme la nuée, ce sont les oiseaux qui envahissent le ciel, et pour le 3eme poème, c'est un tableau représentant un moine à la fenêtre et le specateur voit par cette fenêtre les hauts sapins, mais la vue est en contreplongée, d'où les arbres "qui se dressent du haut", parce qu'ils sont hauts et pointus "deleur bassesse", parce que par rapport au pmoine et à la fenêtre, ils sont bien en contrebas.
(pas une petite remarque positive pour mes premiers poèmes??? T_T)
(pas une petite remarque positive pour mes premiers poèmes??? T_T)
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
je ne sais pas si vous connaissez Bonnefoy (en même temps, c'est un classique de la poésie moderne donc vous devez le connaître, en plus ça fait deux ans qu'il est au programme de littérature) mais je l'apprécie beaucoup, et j'essaye un peu de reproduire son style
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
"terraqué" ???
Globalement, il y a une certaine légèreté dans tes mots, dans tes phrases, sauf pour le texte de l'observateur en soutane (que j'ai le moins aimé).
Je ne vois pas trop bien où tu veux en venir avec ces 4 textes, je cherche un lien, mais je n'accroche pas encore très bien à ton univers, même si tu donnes des pistes. C'est encore flou. Peut-être avec quelques textes de plus ?
En tout cas tu aimes les mots, les images suggérées, c'est bien.
Globalement, il y a une certaine légèreté dans tes mots, dans tes phrases, sauf pour le texte de l'observateur en soutane (que j'ai le moins aimé).
Je ne vois pas trop bien où tu veux en venir avec ces 4 textes, je cherche un lien, mais je n'accroche pas encore très bien à ton univers, même si tu donnes des pistes. C'est encore flou. Peut-être avec quelques textes de plus ?
En tout cas tu aimes les mots, les images suggérées, c'est bien.
Re: poésie
j'aime bien ce que tu fais (moi aussi j'adore Bonnefoy!). Contrairement aux autres, j'apprécie le fait que tu casses le rythme de tes vers, que tu ne cherches pas à tomber dans une poésie dite "classique". c'est une conception personnelle, mais je pense que la poésie (surtout la poésie contempraine) doit être déstabilisante, et plus ressentie qu'analysée.
Après tout, "l'imperfection est la cime" !
Après tout, "l'imperfection est la cime" !
Re: poésie
merci merci, le globe terraqué désigne la Terre, où il y a de la terre, mais aussi de l'eau
kaeden- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 07/06/2007
Re: poésie
Bon, n'étant pas du tout "qualifié" en poème, poésie et autres textes à rimes, je me contenterai juste de dire que perso, ça ne me parle pas, tout ça sonne trop abstrait ça n'accroche ni mon oreille, ni ma sensibilité. Bref, un peu comme Mentor, je reste à côté de ton univers ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: poésie
J'aime bien le premier texte, son côté faussement décousu, tout ce qu'il suggère et ne dit pas. La mise en page, par contre, ne lui rend pas hommage, mais c'est le site qui veut ça et non toi. De plus grands espaces, des blancs, une disposition assymétrique... tout ça aurait été bienvenu. Tant pis!
J'apprécie un peu moins le second, en raison notamment de phrases trop longues ou trop explicites. Je préfère la suggestion en poésie, mots bruts, phrases courtes et cinglantes.
Je reste aussi sur ma faim au niveau des émotions, je n'en ressens guère.
Idem pour le 3e texte, dans lequel l'émotion est noyée par la densité de tes phrases et de ton vocabulaire. Il y a pourtant une certaine recherche mais rien à faire, ça ne décolle pas au niveau de la respiration, des battements, bref de la vie qui devrait circuler entre les lignes.
Le 4e est encore trop engoncé dans le classicisme dont tu n'arrives pas à te dépêtrer, malgré une apparente volonté pour ce faire.
Tu risques/oses la comparaison avec Bonnefoy que j'aime aussi beaucoup et qui maîtrise l'art de l'évocation et surtout du placement du mot juste au bon endroit à l'instant exact.
Pas simple certes (sinon tout le monde serait Bonnefoy n'est-ce pas...) et c'est ce qui te manque. Ton style ne s'affirme pas vraiment, tu conserves les règles du classicisme avec des mots que tu voudrais plus libres ou alors tu tentes le coup de la poésie sans contraintes mais les règles finissent par te rattraper.
Le 1er texte est celui que je trouve le plus réussi de tous, parce que le moins soumis à ces normes qui pèsent encore trop souvent sur la poésie des forums Internet.
J'apprécie un peu moins le second, en raison notamment de phrases trop longues ou trop explicites. Je préfère la suggestion en poésie, mots bruts, phrases courtes et cinglantes.
Je reste aussi sur ma faim au niveau des émotions, je n'en ressens guère.
Idem pour le 3e texte, dans lequel l'émotion est noyée par la densité de tes phrases et de ton vocabulaire. Il y a pourtant une certaine recherche mais rien à faire, ça ne décolle pas au niveau de la respiration, des battements, bref de la vie qui devrait circuler entre les lignes.
Le 4e est encore trop engoncé dans le classicisme dont tu n'arrives pas à te dépêtrer, malgré une apparente volonté pour ce faire.
Tu risques/oses la comparaison avec Bonnefoy que j'aime aussi beaucoup et qui maîtrise l'art de l'évocation et surtout du placement du mot juste au bon endroit à l'instant exact.
Pas simple certes (sinon tout le monde serait Bonnefoy n'est-ce pas...) et c'est ce qui te manque. Ton style ne s'affirme pas vraiment, tu conserves les règles du classicisme avec des mots que tu voudrais plus libres ou alors tu tentes le coup de la poésie sans contraintes mais les règles finissent par te rattraper.
Le 1er texte est celui que je trouve le plus réussi de tous, parce que le moins soumis à ces normes qui pèsent encore trop souvent sur la poésie des forums Internet.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|