Le courage, une vertu qui tue le verre

Paroi de verre, au paradoxe infernal
Tenter puis protéger, comme seule mission
Défendre le bijou face à l’intrusion,
Gouvernée par la richesse, oblitérant le mal

Ses yeux d’émeraudes, son corps d’or
La brillance de ses formes et son raffinement
Justifie toutes les blessures, ainsi que la mort
Toujours latente, ainsi le verre attend

Ce risque se compense par ta contemplation
Quotidienne et constante, je n’ai de meilleur salaire
Que de te voir mienne, dénuée de pression
Disparais pour toujours, et je n’aurai plus à faire

Ses yeux qui te convoitent, ses envies que tu attises
Toi qui parles au plus simple, comme au plus fin
Courageux, il faudra bien que le rêve se brise
Car rien n’est plus lâche que le braqueur et son gourdin

Réflexions sur une vitrine de bijoutier. Original et bien mené.

Peut-être double lecture: le bijou et la vitrine / et le courage: un bijou (une vertu) derrière une vitrine de verre (armure humaine et sa vulnérabilité/fragilité).

Cela reste un ressenti personnel, une lecture personnelle, qui n'est peut-être pas celle de l'auteur, en tous cas il m'a plu de lire ainsi.

Sur l'écriture, j'ai trouvé les 2 1eres strophes vraiment très très réussies.

Le seul point d'écriture qui m'a légèrement gêné est arrivé là:

« Quotidienne et constante, je n’ai de meilleur salaire »

pour la longueur du vers, qui en rapport avec le début du poème, perturbait un peu trop le rythme.

Mais c'est pas grand chose; vous avez aussi réitéré cette longueur après; ça équilibre un peu la strophe; mais pas suffisamment avec l'ensemble (le début).

C'est peu de chose.

Et dans la dernière strophe, peut être un peu bcp de « qui, que » (5)

Merci pour cette lecture.

Le seul point d'écriture qui m'a légèrement gêné est arrivé là:

« Quotidienne et constante, je n’ai de meilleur salaire »

pour la longueur du vers, qui en rapport avec le début du poème, perturbait un peu trop le rythme.

Mais c'est pas grand chose; vous avez aussi réitéré cette longueur après; ça équilibre un peu la strophe; mais pas suffisamment avec l'ensemble (le début).

C'est peu de chose.

Et dans la dernière strophe, peut être un peu bcp de « qui, que » (5)

Peut-être devrais-je retirer le " de " pour alléger le vers ?

Et puis, effectivement, il y a bien trop de "qu-i-e". Je retravaillerais.

Merci pour vos commentaires.

« Peut-être devrais-je retirer le " de " pour alléger le vers ? »

Oui cela suffit à alléger.

Sur la dernière strophe, les 2 1ers « cui-cui » ne me gênent pas, il y a une sorte de symétrie et d'équilibre.
Individuellement aucun ne m'a vraiment gêné et chacun est à sa place, mais c'est sur l'ensemble que cela fait bcp, surtout en arrivant à la fin de la strophe.
D'autre part cela fait / ferait pas mal à reprendre car c'est construit / écrit ainsi. alors..