Paillasson sexuel

Qu’ils jouissent de leur nation et la foute carrée dans leurs culs ! Des gus en langue d’anus, voilà Sodome ! Je n’ai pas de patrie et j’erre de terre en terre, chemin par chemin, le long des empreintes des chameaux des dunes.
Rats des villes, nous nous agglutinons dans les ordures et de temps en temps, un pas imprévu nous écrabouille. Écoute les plaintes des frères et la douleur de l’orteil gémirent le sang des miens qu’on répand dans les ilotiers ensoleillés, sur lesquelles des surfeurs torse nu font de la planche à voile, tandis que les touristes repassent leurs peaux sur la planche à sable.
Nous sommes des sodomites et nous pétons du yaourt tout blanc s’imbibant sur les ailes des coccinelles et sur celles des abeilles.
Elles accourent toutes recouvertes de sel, et nous les offrons, fusées irrémédiables, les chutes du Niagara dans lesquelles elles noient leurs amertumes internationales. Et le soir, pareilles aux hommes rompus, elles retournent dans leurs couvents et adjurent des pays d’où jamais il ne pleut.
Et nous, nous restons là, verts, à attendre la prochaine saison de pluie comme les pieds des ondines qui viendront déverser leurs frustrations sexuelles sur nous, paillassons internationaux.

Trop sibyllin pour moi.

Non, pas accroché non plus, désolée. La violence, l'attaque est trop abrupte. Je pense qu'il est de ces textes qui sont nécessaires à l'auteur mais que le lecteur n'est pas apte à saisir. Pour moi, il a été impossible d'entrer dans le flot de tes mots et tes accumulations d'images sans logique apparente.

Mouais. Je rejoins les autres commentaires. Ici la crudité du langage fait un peu "plouf", elle n'impressionne pas. C'est pas assez insidieux pour être choquant. Je n'ai rien ressenti.

coline Dé a écrit:Trop sibyllin pour moi.

Peux pas mieux dire que Coline.

Je rejoins ce qui a été dit

Employez mieux votre énergie pour me convaincre

Merci pour tout vos commentaires.
Je ne le pensais pas si sibyllin, mais je peux comprendre qu’il le soit pour le lecteur.
Paillasson sexuelle résume tout : ce carré d’ailleurs, sur lequel d’autres viennent s’essuyer les pied.
C’est le coup de gueule et en même temps la complainte d’un ( e ) prostitué ( e), à la fois victime et bénéficiaire du tourisme sexuel international. C’est de cet angle de vu que j’ai projeté le texte lors de son écriture.

Dommage que le thème violent " tourisme sexuel " soit resté sous la semelle. Peut-être faut-il sortir de la colère pour mieux y entrer froidement et par là-même porter plus haut sa révolte ?

la mouette a raison

violence pour violence alors ; de celle rendue au crime : et tu penses pouvoir en sortir quelque chose ?


j'ai aimé ton explication

eh bien, moi, bisarement, j'ai bien aimé!! L'ensemble n'est pas parfaitement clarifié et parfaitement agencé mais la tonalité est donné. Alors je peuc faire mouton noir parmi les commentaires, mais j'ai aimé la violence déguisé, et l'image des coccinelles...enfin voilà
continue de travailler, mais je pense que ton écriture vaut le coup d'être lue
xx

donnée* peux* déguisée* j'ai écrit trop vite :p dsl