Je ne suis pas mort

Sur la plage calme
Blottie contre ma poitrine
Tes yeux de braise
La peau saline
Tu es si belle.

Et moi
Oubliant que je dors à côté du soleil
Des hivers dans les mains
Décembre au bord des lèvres
Je compte mes jours étranges
Assoiffés de rien.

Même si mon ciel est un homme à la mer
A l’abri des regards
Enterré dans tes bras
Je rêverai
Encore et encore

Non je ne suis pas mort.
Je ne suis pas mort quand je m’oublie.

Oubliant que je dors à côté du soleil
Des hivers dans les mains
Décembre au bord des lèvres
Je compte mes jours étranges
Assoiffés de rien.

Même si mon ciel est un homme à la mer
A l’abri des regards
Enterré dans tes bras
Je rêverai
Encore et encore

Non je ne suis pas mort.
Je ne suis pas mort quand je m’oublie.

J'ai moins aimé le début où je trouve quelques lieux communs "tes yeux de braise... tu es si belle" mais à partir de là j'aime beaucoup cette saison revisitée par l'oubli de soi (enfermé plutôt qu'enterré, peut-être, pour un homme à la mer)

Je suis tout à fait en phase avec le commentaire d'Arielle
Les yeux de braise, la plage, la poitrine, la beauté, c'est un peu cliché, on a comme une image de magazine people !

Et puis et puis, ça se délie, ça devient plus étrange, et c'est beau

pour ma part, je commencerais le poème à "Et moi"

merci pour la lecture.

Justement le début est volontairement (pour une fois) cliché, niais, carte postale à 10 centimes, pour surprendre par la suite le lecteur.

On s'attend à la deuxieme strophe à ce que je dise le ciel est bleu c'est magnifique , les oiseaux chantent mais je pars en fait vers tout autre chose

Venicebitch a écrit:
Justement le début est volontairement (pour une fois) cliché, niais, carte postale à 10 centimes, pour surprendre par la suite le lecteur.

Une technique comme une autre mais qui me paraît risquée.
Le lecteur est souvent impatient et si les premières notes sonnent faux il a tendance à se boucher les oreilles sans écouter la suite.