SONDAGE : Dans quelles conditions aimez vous écrire ?

Nous sommes en Juillet ,vacances pour la plupart d' entre vous.
j 'ouvre ce petit fil par curiosité .Bonne humeur, exagérations et mensonges tolérés.
Je commence.

PW

J'aime à écrire entre minuit et 3 heures du matin, assis à mon bureau,
dans la quasi obscurité, en tenue d'Adam,
avec pour compagnons le souffle de la ville qui ne dort qu'a moitié. et,
à ma droite, mes poiscailles qui me regardent d'un air ahuris boire de l'eau minérale bien fraiche , et finir les 4 goutes de café accompagnées de leur marc, vestiges antiques du réveil de la sieste précédente.


et vous ?

Je suis un peu comme toi, j'aime écrire la nuit (mais je mets au moins un caleçon...). Mais le mieux c'est quand même dehors en été, à partir de 19/20h (j'adore la luminosité des fins d'après midis), ou dans les coins un peu sauvages.

Sous ma couette, sur mon lit, ansi qu'un romain attablé (c'est à dire trop fatigué pour être assis, se reposant sur le coude d'un bras qui commence à faire mal). Après minuit. Quand ma raison s'est endormie. Stylo-bille (Reynolds) vert, rouge - pas noir ou bleu surtout. Sur un carnet acheté exprès.
J'ai tout de même besoin de planifier plus ou moins les axes et leurs figures de style pour veiller à la fluidité de la métaphore filée de poème qui va sortir. Pas trop automatique comme écriture... Mais s'agissant de ces procédés techniques, je varie. En laissant parfois ma plume-automatique, en lâchant un flot d'idées/ d'images se rapportantes au thème mais nécessitantes un remodelage.

Et vous, de ces aspects "techniques", de l'écriture elle-même ?


NB: Mes vers nocturnes semblent meilleurs que les diurnes - dans toute ma nullité ou moindre expérience.

Très bonne question!
Je dois dire que j'aime, un peu comme tout le monde, écrire durant la nuit. C'est très pratique lorsque tu as une crise d'insomnie et que tu ignore quoi faire pour passé le temps. Cependant, j'ignore ce qui m'arrive, mais cet été, je souffre un peu du sydrôme de la page blanche ^^" Il faudrait avoir des remède contre ça!

il n'y a pas de conditions extérieures particulières pour moi, ça peut me prendre n'importe quand, c'est quand je "déborde de l'intérieur" et qu'il faut que ça sorte; ça peut être n'importe où et n'importe quand; au cas où, j'ai toujours un carnet et un stylo dans mon sac...

Silence, isolement, concentration, on pousse fort... et on accouche

moi j'ai un dictaphone 1 Go dans la poche, mais j'écoute surtout du Zouk avec :-)))

J'explore le forum annexe, sympa les sujets.

J'apporte donc ma contribution en répondant à ce sondage :

j'aime beaucoup écrire le matin, tôt. Disons, 7h30, après une douche et un grand café. Un paquet de cloques, et quelque viennoiseries. Aussi, je n'aime pas écrire dans le silence 'total'. J'aime écrire avec un bruit de fond. La fenêtre ouverte sur la rue c'est parfait.

Je trouve ce moment de la journée inspirant, et quand 10 heures arrivent, il commence à me tarder le lendemain.

La nuit surtout, lorsque je n'ai rien d'autre à faire que de penser aux mots, maux qui me prennent à la tête et m'empêchent de dormir, poussant irrésistiblement ma main à se saisir de la plume et entraîner tout mon corps pour le sortir de la brume du demi-sommeil. Tenue vestimentaire au diapason de l'heure avancée.
Sinon j'écris beaucoup en classe pendant les cours (de philo ou de littérature principalement)

N'importe quand, du moment que j'en ai envie. Et que les distractions extérieures (un beau paysage, un site intéressant, les fesses de mon amoureuse) sont réduites au minimum.

Le silence n'est pas nécessaire (il est même parfois angoisant et castrateur d'inspirations) mais la paix intérieure est primordiale. J'entends par là ne faire qu'un avec mon moi-écrivain. Ne pas avoir à parler, à répondre, à changer d'activité en cours, etc.

Mes heures favorites, cependant, sont à l'image de beaucoup d'entre ceux qui ont répondu ici : la nuit. Jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Souvent en caleçon, parfois nu (ça fait rêver, hein, les filles ?? :-)), et sans rien d'autre (pas de grignotage, pas de clope, pas de café, rien.)

A poil ? Jamais testé. Mais ça devrait être facile pour la mère de l'humanité. ^^

Nulle importance.
Mais le lieu et le temps influencent notablement ce qui est écrit, le genre, le registre.

J'aime bien écrire à une terrasse de bistrot, sur le port, l'été, quand c'est les touristes qui font le bruit des vagues. Ou la nuit, devant mon ordinateur et une théière. Mais je n'écris pas du tout les mêmes choses au stylo ou au clavier.

J'étais sur une île, un mètre carré environ, au milieu de l'eau.
Le voisin ouvrit les vannes.
Étang à sec, je rentrai.

J'avais planté un mât, sept mêtres bien tassés, au sommet duquel mon harnais était installé.
Lorsque le vent souffla trop fort.
Je tremblais comme une feuille.

Je construisis une grotte, treize mètres c'est pas mal, au fond de laquelle un siège était prévu.
Les chauves-souris peuplèrent mon ciel de lit.
J'écrivais le cahier sur les genoux.

Je louais un autogire, mille trois cents centimes la demi-heure.
L'hélice hacha le manuscrit.
Les corbeaux se signèrent.

Même pas vrai.

moi, j'aime écrire en permanence bryante, des papiers qui volent au dessus de ma tête, la pauvre surveilllante qui s'époumone...
Et aussi, en voiture, direction bretagne, entre mes deux soeurs qui se chamaillent, qui se lancent des peluches, ma mère devant qui me prie abruptement de me détacher et de récupérer le doudou de ma plus jeune soeur,
parce que dans ses moments là, quand tout part en queue de poisson, on prend plaisir à se plonger dans une histoire ou dans un poème boulversant.

Il n'y a que là, que l'on apprécie d'écrire, malgrè le bruit, la voiture qui zigzaille, il n'y a que là que l'écriture est un échapatoire si attendu, qu'on alongtemps attendu, ces log voyage vers la bretagne...

Pour ma part cela dépend de ce que j'écris, j'aime prendre quelques heures en journées quand il s'agit d'un texte de jeu de rôle, ou du moins un texte de genre fantasy. Cependant pour les poèmes j'écris le soir dans mon lit avant de dormir, je prends 10/15 minutes pour ordonner les idées, qui bougent dans tous les sens dans ma tête à cette période de la journée, et je laisse mon stylo me guider.
Peut importe le moment j'écris toujours avec un stylo, jamais sur informatique, ou alors pour faire mon propre. Je ne supporte pas d'écrire une chose pour la première fois sur mon ordinateur, mais je ne sais pas pourquoi.. :/

Quand les mots viennent.

Je n'ai jamais trouvé meilleur moment propice. (tss)

Pour ma part, c'est plus un brouillon sur lequel je pose les nouveaux personnages devant entrer " en action ", ce que je pense pouvoir développer ou au contraire, " zapper ".
Après, j'attends une ou deux heures histoire de tout faire cogiter et je peux écrire une suite d'épisode.
Mais alors, un épisode pilote ! Il me faut deux trois jours de préparation totale ( recherche sur wikipédia également, je tiens à avoir une part de réalisme dans mes oeuvres. ^^ )
Et vous ?

Après ma troisième tasse de thé, le soir, enfermé.

Sous impulsion musicale, j'écris généralement pendant l'écoute d'une musique, très rapidement, je ne reviens quasi jamais sur mes textes.

Sa peux se passer n'importe quand, généralement quand je suis seul, totalement imprévisible, la musique s'occupe du reste.

J'ai souvent eut l'impression que ce n'était pas moi qui écrivais mes textes, non pas qu'il soit d'une irréprochable qualité (Loin de moi cette idée, bien au contraire...) Mais mon seul travail ce résume a trouver un stylo et du papier, si la musique s'arrête, l'inspiration s'effondre brutalement, tel quelle est arrivée, la vitesse d'écriture peut en être d'autant plus stupéfiante, vraiment.

J'aime écrire les journées où la neige tombe, qu'il fait froid dehors et que le ciel est noir devant un bon feu de foyer, ou encore une journée de pluie, isolée dans ma chambre à écouté le son de la pluie et de l'orage (lorsqu'il y en a un!)

Après avoir écouté de la musique progressive ou expérimentale.
En me réveillant d'un rêve, comme les surréalistes.
En "mode automatique". Quand ma souffrance prend le dessus, je ne sais même pas ce que j'écris.

Mais le plus souvent j'écris dans ma tête. Je développe une sorte de "crayon interne", comme l'oreille interne musicale. Et parfois je passe la journée à mâcher et remâcher: une phrase. En marchant. En déjeunant. Dramatique

On appelle ça un sujet intemporel, non ?
Je remonte donc rien du tout, ça va.

J'aime écrire après avoir lu quelque chose, ou autre impulsion particulière : musique, paysage, odeur... ou n'importe quand, simplement.
J'adore aussi, comme beaucoup, coucher les mots quand le monde l'est déjà, la nuit. Une atmosphère particulière, de la solitude...
Et aussi (j'ai découvert ça il y a un an à peu près), petit plaisir que j'aimerais renouveler, et qui a fini par se muer en fantasme, écrire à la terrasse d'un café, en face du vieux port de Marseille, pendant une journée ensoleillée, accompagné d'une cigarette et d'un demi :-)

Nous sommes en février, tout est bon à qui ronge l'os de l'inspiration.

En toute saison, avant le lever du soleil, après dormir, après le café, après le cri de la chouette effraie, dans la colline de gauche, après avoir vérifier que la lune traversait le tilleul, de préférence de gauche à droite, après la soupe du chien, (une fois repu et endormi, son ronflement est très inspirant), après avoir allumé mon PC, et ...si l'idée vient.

Quand j'ai un boulot monstre. Que je dois partir. Que j'ai un rendez-vous. Tous ces moments ou je ne peux surtout pas, mais que j'en crève d'envie, et donc, en général, je cède :0)

Et sinon, quand c'est "prévu", le soir, au début de la nuit, ou dans le train.

Bonjour !


Personnellement, les moments où j'ai le plus d'inspiration sont le matin très tôt ou tard le soir... Mais il peut aussi m'arriver d'écrire à toute heure de la journée si par le plus grand des hasards j'arrive à avoir un brin d'inspiration...

J'aime écrire assis.
Parfois, j'écris couché, et très rarement debout.
Je n'écris jamais dans d'autres positions.
Je préfère écrire sur une table dont la hauteur est supérieure à celle de ma chaise, ce qui est indéniablement plus confortable que l'inverse.

J'utilise au choix :
- du papier et un stylo
- un ordinateur.

Je n'utilise pas :
- un ordinateur avec un stylo (ça finit par tacher le clavier)

Quand j'utilise du papier et un stylo, je préfère que la pièce où je me trouve soit éclairée.
Quand j'utilise un ordinateur, la pièce peut être indifféremment éteinte ou éclairée à condition que l'écran, lui, soit éclairé.
Je peux dire que concernant TOUS les textes postés sur le site "vos écrits", j'ai utilisé l'ordinateur.

Je peux écrire en mangeant, en buvant, en fumant, mais je n'écris ni en dormant, ni en me douchant, ni en conduisant (c'est dangereux).

J'évite autant que possible d'écrire dans des conditions extrêmes ou insolites : passant le mur du son, durant un saut en élastique, portant un masque de plongée et un tuba, assis sur une plaque électrique en marche.

Une fois toutes ces conditions rassemblées, je me sens enfin de pouvoir écrire des choses vraiment essentielles...

J'aime par dessus tout écrire la nuit, j'y prend un immense plaisir, je ne m'y censure pas, laisse venir les mots et les phrases, visualise les situations sans la moindre difficulté...
Ce que j'écris est alors toujours totalement nul !
Lorsque j'écris la journée, sous la contrainte, en m'attachant au texte, avec une certaine rigueur, celle de la relecture à voix haute constante de ce que j'écris, là oui...
ce que j'écris se lit bien...
Monde cruel...

j'ai remarqué que beaucoup d'entre vous aiment écrire à l'intérieur d'un batiment.
pour ma part, le lieu idéal c'est un lieu en extérieur, quand il fait chaud mais pas trop, à l'ombre d'un (ou plusieurs !!!) grand arbre. mais surtout, à l'abri des tensions, des soucis de tous les jours, un lieu paisible qui soit propice à la fuite de mon imagination ...
pour le "quand", c'est en journée, quand je peux
et pour le "avec quoi", c'est toujours avec mon éternel porte-mine, ma gomme et des feuilles vertes (question d'éblouissement) sans lignes

je sais, c'est un peu tatillon comme style de conditions, ça explique le fait que je sois en retard sur mon roman ^^

J'aime pô écrire !!

Désolée, suis d'humeur blagueuse ce soir...

moi il me faut l'isolement, mais alors : to-tal !
pas de bruit, pas d'odeurs (de cuisine), pas de téléphone, pas de sonnette de porte, pas d'avion (je peux pas dire "pas de train", y en a pas ici), RIEN !
que ce soit pour un truc à faire seul ou pour un exo en direct
j'admire et j'envie ceux qui peuvent griffonner dans leur métro ou sur le banc d'une gare

mentor a écrit:moi il me faut l'isolement, mais alors : to-tal !
pas de bruit, pas d'odeurs (de cuisine), pas de téléphone, pas de sonnette de porte, pas d'avion (je peux pas dire "pas de train", y en a pas ici), RIEN !
que ce soit pour un truc à faire seul ou pour un exo en direct
j'admire et j'envie ceux qui peuvent griffonner dans leur métro ou sur le banc d'une gare

Ah ben tu devrais essayer d'écrire sous la contrainte au milieu du bruit...
Ce sera beaucoup moins agréable mais tu pourrais avoir de bonnes surprises...

Personnellement, je suis plutôt du matin si je ne suis pas à la bourre sur mon planning. 8h 11h avec un café rien de bien original. Le plus important c'est de s'y mettre et d'oublier l'heure. Ecrire et écrire et aprés on verra.
Quand mon éditeur m'a demandé de rajouter des pages pour étoffer certains personnages et m'a dit que je n'avais que 15 jours pour le faire, il n'y a plus de matin où d'aprés midi, il faut juste bosser et se transcender, le jeu en vaut la chandelle.
Bonnes vacances à toutes et à tous et "bonne écriture"
Patrice