Les larmes du saule

[JI]

Le regard amusé par les larmes du saule,
Silencieux, j'admire la beauté de ses pleurs.
Quelques-uns, distraits, retombent sur mes épaules,
Je ressens dans son chagrin toute ma candeur.

Sous le poids du sommeil, dans l'épaisseur du couffin,
Les bras arborisés du sage me protègent
Et, par un vent léger, s'élance le doux parfum :
Il rappelle qu'en fermant les yeux, tout s'allège.

Ses larmes sont si tendres que je suis surpris,
Pour calmer le chagrin du sage, je souris.
A cet âge, on ignore le secret du saule :

Ce sage ne pleure que des larmes de joie,
Silencieux, il peut se réjouir plus d'une fois
En laissant ses branches carresser mes épaules.

[Frédéric Prunier]

j'ai du mal avec le sens de l'histoire
vous êtes un bébé ???
sont-ce vos cheveux sur vos épaules ???
ceux de votre maman ???
et ce saule est-ce un vieux druide, façon sauce magique ??? ...(...euh... non, là, je dois confonds avec le laurier, pour la sauce...)

...
dommage,
j'avais l'esprit à me laisser charmer par cet arbre

[Invité]

Les deux premiers vers sont réguliers, mais ensuite, le rythme n'est plus respecté... La forme sonnet est contraignante, comme toute forme classique : pourquoi ne pas utiliser une forme plus libre si tu ne veux pas respecter la métrique ?

[Marvejols]

C'est calme et tout plein de charme. Cela nous change de la poésie culinaire... Vu d'un petit d'homme: le point de vue est original.
Juste une réticence sur "Les bras arborisés" : l'image est juste et le saule est en soi plutôt chorégraphique en effet, mais la sonorité zézaye...

Vu l'engouement actuel (voir également là), il serait intéressant de proposer un "exo" sur le thème du saule.

[Annie]

Peu m'importe qui est le je du poème, j'ai aimé cette approche des pleurs du saule.

Mais je voudrais faire 2 remarques, d'ailleurs je les fais:

Mieux vaut écrire en vers libres qu'en alexandrins imparfaits. Les alexandrins c'est la haute couture, la majesté de la versification, donc des alexandrins imparfaits sont vraiment choquants. On lit : En laissant ses brancheux carresser mes épaules.

Parler du doux parfum du tilleul, soit! Mais du saule.... j'ai eu beau chercher.

J'espère vous lire à l'avenir sur d'autres sujets aussi tendres.

[Rêvelin]

Je rejoins les avis concernant le rythme. En fait j'ai aimé lire vos vers, l'aspect irrégulier permet des variations sur la simplicité de la phrase, presque prosaique à la lecture, qui est intéressant, mais la forme que vous donnez à votre poème contraint directement le lecteur à le lire comme un sonnet ce qui est regrettable

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