Monologue à deux voix (avec Deckarte)

[Whithak]

Ecrit deux ans auparavant, il est basé sur un principe un peu particulier

J'écris une phrase me passant par la tête
Mon vis-à-vis écrit la suite qui lui passe par la tête
Ect, le plus vite possible

Puis j'ai repris l'ensemble en homogénéisant l'écriture
Deckarte est un compagnon de jeu réseau qui avait 16 ans à l'époque

Cela donne un pavé dense et nerveux dont le sens fuit par tout les bouts et mute sans cesse.



Monologue à deux voix (avec Deckarte)

L'euromarché s'étend richit de denrées nouvelles par gloutonnerie maréchale, depuis sa prime jeunesse euphrasienne jusqu'au futur trône d'or terni surplombant un capital culinaire sans valeur curative ni raison d'Etat, solide tel un glissement fossile de terrain testinal en direction du trou noir sécuritaire asphyxiant l'honnête pognon des robinsonnés au creux de sombres bois vampires tubulés, c'est l'hosto palliatif, aux murs branlants équilibrés par perfusion sanguine, se foutant de l'égoïste charité, vidange de vessie trop-plein d'liquidités, scatophillatéliste amassant canette sur canette en une skyline support d'une vie d'oubli télésupporté par l'ami bienveillant vous souriant derrière l'écran projetant cette lueur blafarde du samedi soir dans le noir, l'homme saigne comme un goret sous sa pizza quatre chaussures pue des pieds, car express du dehors fumant le fauteuil transpire la moisissure crie à l'aide, police-secours, un baleineau m'étouffe nuit après nuit de sa grasse graisse, je veux voir les blanches étendues marines sous le ciel émeraude, et non son excédent échoué, épave gonflée, méconnaissable, triste destin du noyé. Le divan sort les crocs et mange le baleineau. Gout de mozzarella aux anchois.

Ces anchois furent pêchés dans la Seine, fosse des suicidaires, énumération d'ordures, air vicié pollué par les saletés de raisonneurs creux écholysant la Vérité de la Vie, vie passée, place au rêve des cérébrés connectés par flashs distincts à leur Terre Promise, c'est sûr tous verrons qu'ils sont plus beaux plus Stark voir Ironboy, Apollon et Midas fusionnés d'une sublime étreinte. Et ils se grattent, un ticket pour le Paradis en première cigare en fumée empestée normal plastique carburé, les fusées ca monte ca descend le paradis pas gratuit, la mort elle-même vous sera facturée, payez! la corde libératrice, le tic-tac vole-vie, le couperet grinçant qui fait *couic*, et n'oubliez pas votre brosse à dent Chiron veut son obole plus blanc que blanc,péage pour l'Enfer enferré dans les soucis sans fin, facture du factueur corbeau à pédales vous pourchassant par delà la lande foudroyée.
Cache toi dans un trou, le plus immonde s'il le faux, prix de la liberté, libre ça? ha ha je l'ai semé, je suis seul aux tréfonds des steppes arides sans eau vivres puant LIBRE!!!

Non, pas ce trou là, tu ne rentres pas et puis c'est sale, la lessive n'est pas donnée que voulez vous la vie chère et ça augmente, augmente...

De plus je dois peaufiner le projet Zero Mort (chez nous), future arme-reine de la troisième, avec comme figurants les rares survivants de la der des der, terme désignant la générale spontanée euthanasie méritoire d'une belle bande d'angoissés. Qu'on a ri de ces fuyards d'un autre monde, leurs caveaux ouverts sur notre tirelire creuse extensible. Tant de pillages en perspectives, tours gratuits du carrousel, confettis financiers les restes à l'évier, tout à l'égout y'en aura toujours plus, conserves conserves mes amies pour la vie, conserves pseudo-bio, antre salubre d'un OGM organe gravement malade comme toute chose aujourd'hui, les hommes sont crépusculaires, des pigeons, des pigeons rrrrroou rrrrouu... les mots sont des chiures sur cathédrales, les pigeonniers envahissent ton clavier mécréant depuis la déchéance des microbes génocidés par virus pourfendeurs d'écran.
Un Guernica tonique, fun et gratuit-ou-presque. Du sang goutte à goutte, lent mais continu filet suintant du pauvre pécé, au peuple fusillé casse-pipe libertaire, bactéries de tous pays unissez vous pour vitrifier la vermine ex-virtuelle mortellement réelle aux ailes belles, bêle, allons marmots d'la chair à peupons, la rébellion sera de la partie, révolution révolution jacquerie de péquenots, chantons l'hymne de gloire posthume pensons pas aux cendres nous charbons ardents braisant la douleur des nations bâties sur la dune des cadavres ambulants, roulons sur nos rotules en lambeaux, fourrons les morceaux de nos cervelles gisant à terre dans nos restes de crâne et abattons l'ennemi honni, clope au bec troquée dans sa tranchée sans rémission, tue tue il veut ta peau tu l'aura cet ours ce chacal violeur de dames, attaque attaque on t'a dressé nourri pour ca bon chien papatte gueguerre l'os est au mollet ausländer va chercher. Tu est, tu est, tue et aboie
Awwwwoaouhhh

tu aboies trop fort, tirant de son sommeil le croquemitaine, les temps s'emmêlement, treillage temporel nous pyropropulsant vers un monde parallèle voir paratonnerre, est ce un monde qui tourne rond ou devrons nous ENCORE le pousser, cet embourbé? Cela reste à découvrir, sans chapeau l'horizon n'est barré que de nos sourcils bariolés aux couleurs de l'antique flibustier, pas de quartier jetons nous entier dans ce cercle vicieux strangulaire enserrant une bille au creux de notre centrifuge fugue balbuissonière terre à terre t'facon on fait des ronds d'ailes, l'aile se brise quand Loiziaux pique une crise, souriez vous êtes crashés
Je supporte plus
Je
Jeu joue, en joue, feue ma vis

[Frédéric Prunier]

au bout de deux phrases,
persoje
je suis épuisé

[Whithak]

La première phrase s'étendant sur un paragraphe, c'est pas si mal d'avoir tenu jusque là (si ce n'était pas une expression toute faite)

[Invité]

C'est marrant de faire de l'écriture automatique à deux ! Ca fait ricocher les idées en créant d'autres associations, ça enrichit les idées... cependant, pour moi, si ça reste en l'état, c'est juste un petit jeu de société ! Pour que ça devienne vraiment du texte, faudrait bosser dessus, tu as la matière, mais brute. Faut dégrossir, dégraisser, peaufiner, polir...
Allez, au boulot !

[Sekril]

J'ai honte... j'ai fait une ligne. Non vraiment je... après une dure journée de boulot pas possible, mais promis demain je retente le coup à tête reposé là je vais prendre un doliprane.

[Rebecca]

Ecrire n'importe comment pour dire n'importe nawak pourvu que l'on aille vite...Hum. Une conception de l'écriture qui ne se justifie que si l'on a un talent insensé et qu'on est capable à l'occasion de quelque fulgurance de l'ordre du génie . En l'occurence, cela donne un texte que je trouve illisible, ennuyeux et pédant, bref dans ce petit jeu nombrilique, dont le but n'est ni de communiquer ni de communier mais d'ajouter et d'agiter du mot au kilog comme on fait bling bling , le lecteur se sent de trop . What else ? Je concluerai par une pirouette, un extrait du nectar de cette écriture ampoulée qui eut pu en d'autres circonstances avoir au moins l'avantage d'être drôle mais qui ne se révèle que fatigante , et je rends à Narcisse ce qui lui appartient fautes d'orthographe comprises "Tu est, tu est, tue et aboie
Awwwwoaouhhh

tu aboies trop fort"

[Sahkti]

C'est qui Deckarte ?! :-)))

[Invité]

alors ça c'est une bonne question.

[Invité]

Un philospoke.

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