Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Mon cinéma - Quelle tragédie

4 participants

Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  boudi Ven 17 Fév 2012 - 6:03

Les histoires que je veux vous raconter ne se déroulent dans aucun lieux, ne se fixent sur aucune pellicule, n'attendent aucune date. Il y a un cinéma de trois dimensions dont on applaudit le parjure.

Mon cri s'il devait être du cinéma serait un cinéma sans dimensions. Un cinéma de songe. Non pas la reproduction insuffisante d'un réel essoufflé, non pas la répétition bégayante, la paraphrase infinie de ce qu'avec nos yeux véritables de chair et de sang nous avons déjà ignoré. Un cinéma de la transgression, un cinéma inabouti, brouillon, l’œil en colère, le cheveu désordre, la frange mal coupée rabattue sur la bouche comme une molécule de fièvre. Un cinéma du cri rendu à sa matière d'engrenages douloureux, de rouages organiques, de force. Un cinéma de la toute puissance qu'on fait avec ses dents pétries par le froid, ses doigts broyés par la faim sous le pilon de la plainte. Je veux apporter dans vos vies des mains denses de mensonges, de vagues creuses, de lichens, de marées obscures sans besoin de lunettes bicolores pour faire au monde paraître de l'épaisseur. Sur les sièges il y aura des acteurs et ils se détourneront de vous comme toujours vous avez fait avec vos vies à les laisser passer comme une barque mal attachée, comme un pouvoir incertain, comme la jeunesse en bas de sa folie, la cheville foulée. Trop vieille pour courir avec ces muscles-là.

Et je voudrais y mettre des individus immobiles, colériques, froids, sentencieux qui ne diront qu'hors de l'écran ce que vous expirez dans vos nuits, vos angoisses, vos désirs, le cuir de vos folies, et ils s'exprimeront quand ils fuiront du cadre cette métaphore pénible de vos limites. J'appellerai la bordure du champ : la morale et c'est hors de cette morale visible que tous s'exprimeront. Sur cette fausse poutre formée par les extrémités de la projection, des danseurs s'inviteront de partout, de toutes les origines, des furies de la mer, des acrobates du péril, des tigres de passage, des funambules borgnes, tous les continents de la folie, trembleront, les bras chargés de magnolias, debouts sur ce trait de fiction. Maintenus en équilibre par le parfum de leurs fleurs, par le poids du malheur, cette autre gravité, muette dans l'équation de Newton. Ils tiendront par tout ce qui vous maintient vous debout quand vous sortez dans vos commerces, quand vous allez rire pour de faux, sortir, boire, mentir, mais ne rien comprendre.

Il y avait un cinéma muet ? J'en ferai un cinéma sourd ! Les oreilles bouchées de poèmes, de rimes mal faites, de quatrains inégaux. Les pas de la déroute, ça bat comme ça un coeur, comme une défaite.

Ce bruit parasite qui encombre la bande qu'est ce que c'est ? C'est un pouls vivant, un poème qu'on froisse.

Voilà. Qui s'avance, qui se recule, et toujours on en verra le dos de ces spectateurs, de ces fuyards. Ils n'ont rien à dire ; tout à trahir. La démarche ne trompe pas.

Quelle heure est-il ?

Nulle part moins le cœur !

Le rêve est partout en cage, sous les paupières closes du dormeur. Qui a asservi le songe à la bouche du sommeil, aux pays étroits des sénescents, à la prison des ronfleurs ? Je veux dire : Un poème de raideurs, d'étonnements, de crampes, de prurit. Un poème de lenteur, qui ne déploie sa force que dans l'image, qui ne libère sa colère que dans le désastre. Il faut beaucoup de catastrophes pour faire une voix. UN VISAGE C EST UNE MEULE.

Demain je changerai de corps, de jour, de saison. Demain, tout aura une autre couleur que celle de la raison. Celle d'un toit ouvert, d'un enfant oublié au fond d'une poitrine, d'un amour jamais débuté. La mer nous a rendu ce matin un corps, et ce corps nous ne nous souvenions pas l'avoir perdu. Une ville. Il faudrait une ville monogame qui ne s'accouple pas deux fois par jour avec l'aube, avec le crépuscule et porte partout des enfants difformes des angoisses, des vapeurs. Une immense manufacture de paupières. Sur la côte le froid dans les miroirs imite les naufrageurs.

Je voudrais une salle mal coiffée, où on viendrait en pyjama comme pour se dire là disponible au rêve, attentif aux songes, à l'émoi, à cet abandon qu'on ne se permet tout entier qu'inconscient, exilé des autres existences, lavé des autres vies. Il en faudra des matins ratés, des nuits brûlées par un soleil distrait, des larmes de sueur et d'amour pour bâtir une journée. Tous ces morts à moi. Vivre ? Jouir debout, sur un charnier.

Je voudrais exposer partout mon refus comme une toile, comme une sculpture, un cœur arraché, moulé dans les mains de mon amour. Je me suis formé tout entier pour des yeux bleus, clairs, mais toujours clos comme un poing.

Bien sûr. J'appellerai ce film « printemps ». Les bubons du pestiféré, la crasse du mendiant seront bourgeons, rosées, parfum. Des oiseaux morts partout. Des cheveux longs comme des forêts incendiées qu'on approchera avec des hurlements de loup. Il y a dans le ciel plein de mésanges qui ne sont jamais revenues de dedans moi. Le ciel ne comprenait pas la plainte.

Voilà que tout commence. Faites du bruit dans la salle, allumez toutes les voix, renversez les boissons, mâchez vos vices, venez ici avec vos lampes torches, vos lasers, votre teint éclatant, la poudre de vos mensonges, vos visages réparés de baisers. Ca commence, on le sait parce qu'on ne reconnait personne.

« Mais Emma, c'est d'une virginité plus grave dont je veux vous entretenir. Cette virginité secrète par delà le remords, la pudeur et la religion. Cette virginité du cri, cet hymen de la glotte, cette innocence du verbe d'aimer. Mais Emma, crachez vos nourritures inconsistantes, vos viandes froides, ces lèvres soûlées de liqueurs fades. Abandonnez vous à un mot, à un seul mot maigre, de cartilage. Vous verrez : un coeur ça s'ouvre comme une loge. Ca se débat comme un amoureux sevré d'amour. »

Et Emma tourne la tête, montre son dos, pour dire "je ne sais pas" ou bien "je désobéïs". Elle tourne le dos comme on hausse normalement les sourcils, mais Emma n'a pas de visage, elle n'a qu'un dos, alors elle le tourne à l'infin. Peut-être elle dit "ou bien comme tu en as envie toi, fais ton film, tes idées, ta poésie parlons-en, qu'est ce qu'elle y fera au monde." Peut être qu'elle n'a pas compris qu'elle était dans une pièce, qu'elle avait un texte, peut être qu'elle croit que c'est sa vie, et qu'elle va pouvoir désobéïr. Mais vous verrez après comme elle n'a jamais désobéï Emma, elle est née en Suisse, on ne peut pas désobéïr quand on est né là-bas.

« Mais Emma la poésie, la poésie, se moque de tout. Voyez c'est un pouvoir. Un pouvoir précieux. Un pouvoir de ne rien changer. »

"C'est trop, trop pour une première fois, trop de vouloir toutes mes saisons, toute mon année, tous mes gémissements, et qu'est ce que tu sais toi de quand la voix devient du sang, qu'on met sa révolte dans des gestes, et ses gestes dans des machines infernales, comment on a les ongles sales jusqu'au cou parfois dans un cri, et qu'on y ajoute des suffixes, des terminaisons horribles. Comment ça commence crime, par où ça se débute, on ne sait jamais vraiment, ce qu'il lui faut, c'est comme un enfant fou, on ne comprend pas ce qu'il veut, comme une révolution on ne comprend pas le visage qu'il faut lui faire. Par là ? Ca manque de flèches, de repères, c'est tellement immense, et toujours avant d'aimer, de vivre, on était dans cette cage la nuit, sur cette page, sous les barreaux des cils rassurants. Puis on apprend. On sait, c'est là, voilà la porte battante : une lèvre qui va dire le crime qu'on voulait. et je ne dis pas crimes légaux, je ne dis pas crimes comme on en fait des articles imbéciles, des photographies épaisses, des caractères minuscules, des épaules rondes. Des mots gâchés pour une loi, je dis crime pour dire tout ce qui est permis et qui ne changera rien à la misère de l'homme, qui ne l'arrachera pas à la servitude de sa faim, de sa soif et de sa morale. Tu me demandes dans un jour, d'oublier, moi, le mot de "nuit", la nuit qui m'est montée à la taille, qui m'a changé de visage après les pleurs, tu me dis d'oublier les eaux que j'ai bues parce que j'ai cru, et que maintenant je ne crois plus rien. Le monde n'est pas venu, jamais, j'ai attendu, je suis devenu vieille mille fois pour mes principes, je me suis vu dans ces miroirs d'entre tous les plus fragiles : les larmes. Il faudrait pour aimer que ma bouche recommence la même peine, la même prose, le même vers tissé de maladies, de ciels plein de poux. J'ai hurlé une fois à ce procès inique qu'on dit la vie partout et combien c'est merveilleux quand on a des cheveux blonds, quand on a les yeux pâles comme deux bougies fatiguées. Mais moi je veux faire la morte maintenant. Je veux des yeux comme deux vitres sales. Peut-être y savoir des enfants passer, mettre leurs doigts dans mon haleine, y dessiner l'injure. Mais demain, demain (…)"

En attendant ce demain triste. Je ramasse dans la nuit des cailloux imparfaits, précieux comme des fleurs rares. Je les ai ramassés moi.

Je voudrais inventer la nuit, avec une taille enfin comme il faut, la découper des ciseaux stricts du tailleur. La nuit toujours inégale, jamais comme on voudrait, qui vous fait trébucher l'insomniaque dans le matin peureux. La nuit trop courte quand elle a sa jupe de putain. Trop imparfaite. Trop infaillible. A quoi bon ? Il faudrait ; il faut changer l'ombre, il faut se changer dans l'ombre, c'est la coulisse de la vie. La Géométrie de l'envers, des dessous, de la flanelle et des jarretelles.

Emma. Obéir vous avez toujours su faire, assise, debout, c'était toujours obéir, croire, aller au pas. Tout a toujours été caserne pour toi, l'amour même. Et tous les matins c'est au son du tambour que tu te levais, au son de la diane que tu combattais, aux ordres, aux ordres que tu dormais, pleurais, vivais, mourais. Morte, c'était encore au commandement, et il aurait suffi d'un ordre que tu quittes ta tombe de parfums, de pleurs, d'un ordre que tu défasses tes cheveux de lianes, que tu frottes les silex de tes ongles, les traces de matin dans tes nuits. Tu étais à un son de t'enflammer. De mettre le feu partout dans une agitation démente. Mais ta folie n'a jamais bougé, elle est restée bien sage comme une sauvage dressée par la peur.

Tu n'as eu de singulier que ton désespoir, de propre que cet habit partout délassé, qui gît depuis tous les âges abandonné aux portes des Eglises, qu'on délaisse, qu'on froisse, qu'on découpe et qu'on use. Ah. Le désespoir c'est utile comme un chiffon, comme un bout d'étoffe dont on raccommode sa vie, comme une médaille, comme une gloire, comme une excuse muette. Ah le désespoir, ça n'a servi de patron à aucun visage, on y a rien taillé, on l'a pillé, foulé. Allez. Amen. Ton désespoir c'est ton absolution, ton désespoir c'est un habit vide pour des fantômes, des dires mesquins, des amours de ruelle. Et dix mille maigres tiendraient dedans.

Et ma vie que je filme maintenant sur ces bobines de papier c'est notre vie à tous. Un film mal monté. Rien ne change. L'ordre des images, la qualité du son, à peine. Mais tout est toujours pareil à l'autre extrémité, quand le silence monte, assassin de la ville basse. Je n'aurai rien dit qui n'aura déjà été dit, j'aurai porté la répétition dans mes pas. Dans ma bouche rien d'original que ce que vous avez tous dit une fois. La vie. La vie. La vie. Pourquoi y venir ?

Et pourtant ça continue d'affluer. La salle est pleine !

Parfois, quand je suis seul avec le monde, il me force à regarder. Alors je vois tout. Je sens tout. Le lacet réussi de l'enfant, la bille perdue dans la rue, le ballon crevé, les cartes abîmées. Je vois tout.

Je me tourne par habitude, dans mon lit, je jette ma voix, mon geste la guide, et personne que mon ombre à moi. Ça n'a toujours été que ça, mon ombre à moi, qu'elle s'appelle Loriane, Lucie, Camille. Qu'importe.

boudi

Nombre de messages : 95
Age : 32
Localisation : La seine, son eau d'absinthe;
Date d'inscription : 07/07/2011

http://proses.canalblog.com

Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  Invité Ven 17 Fév 2012 - 21:02

Un texte… étrange. Percutant par endroits, aux formulations étonnantes, poétiques, mais aussi parfois excessives, trop floues, comme écrites pour faire genre. « Un film mal monté », certes : l'énigme fait partie intégrante du projet. C'est sujet. Je mentirais toutefois si je n'écrivais pas que l'hermétisme relatif de l'ensemble me laisse aux marges du récit.

Sur la forme :
– « ne se déroulent dans aucun lieux » : « aucun lieu » ;
– « le cheveu désordre » : « en désordre » ? ;
– « qui ne diront qu'hors de l'écran » : « que hors » ;
– « et ils s'exprimeront quand ils fuiront du cadre cette métaphore pénible de vos limites » : ? ;
– « debouts sur ce trait de fiction » : « debout » ;
– « ça bat comme ça un coeur » : « cœur » (ligature du « œ », Alt + 0156) ;
– « qu'est ce que c'est » : « qu'est-ce que » (trait d'union) ;
– « on en verra le dos de ces spectateurs » : le « en » paraît de trop ;
– « Je veux dire : Un poème » : pas de majuscule après le deux-points ;
– « Un poème de raideurs » : pas sûr de l'utilité du pluriel, ici ;
– « UN VISAGE C EST UNE MEULE » : n'oubliez pas l'apostrophe (« C'EST ») ;
– « porte partout des enfants difformes des angoisses » : virgule après « difformes » ;
– « Ca commence » : « Ça » (cédille sous la majuscule, Alt + 0199) ;
– « qu'on ne reconnait personne » : « reconnaît » (orthographe traditionnelle) ;
– « par delà le remords » : « par-delà » (trait d'union) ;
– « cette innocence du verbe d'aimer » : « du verbe « aimer » » ? ;
– « Abandonnez vous à un mot » : « Abandonnez-vous » (trait d'union) ;
– « un coeur ça s'ouvre » : « cœur » (ligature) ;
– « Ca se débat comme » : « Ça » ;
– « pour dire "je ne sais pas" ou bien "je désobéïs" » : guillemets français « et » (Alt + 174 et 175), « désobéis » ;
– « elle le tourne à l'infin » : « à l'infini » ;
– « elle dit "ou bien comme tu en as envie toi, fais ton film, tes idées, ta poésie parlons-en, qu'est ce qu'elle y fera au monde." » : guillemets français ;
– « qu'est ce qu'elle y fera » : « qu'est-ce qu'elle y fera, au monde » (trait d'union) ;
– « Peut être qu'elle n'a pas compris » : « Peut-être » (trait d'union) ;
– « peut être qu'elle croit » : idem ;
– « qu'elle va pouvoir désobéïr » : « désobéir » ;
– « comme elle n'a jamais désobéï » : « désobéi » ;
– « on ne peut pas désobéïr » : obéissez et enlevez ce tréma que je ne saurais voir ! ;
– « la poésie, se moque de tout » : pas de virgule, normalement ;
– « "C'est trop, trop pour une première fois » : guillemets français ouvrants ;
– « et qu'est ce que tu sais » : « qu'est-ce que » (trait d'union) ;
– « et ses gestes dans des machines infernales » : « et ces gestes » ;
– « par où ça se débute » : « ça débute » ;
– « et je ne dis pas crimes légaux » : « Et » (majuscule) ;
– « le mot de "nuit" » : pourquoi indiquer ici la modalité autonymique par des guillemets (qui seraient mieux s'ils arboraient leur forme française) alors qu'avec « crime », par exemple, vous ne le faites pas ? ;
– « je suis devenu vieille mille fois pour mes principes, je me suis vu » : « vue », puisque « vieille » ;
– « Mais demain, demain (…)" » : guillemets français fermants, « … » ou « […] » ;
– « Je les ai ramassés moi » : virgule après « ramassés » ;
– « A quoi bon » : « À » (accent sur la majuscule, Alt + 0192) ;
– « aux portes des Eglises » : « Églises » (accent sur la majuscule, Alt + 144). En passant, s'agit-il de l'« Église » en tant que communauté religieuse ou l'« église » comme bâtiment ? ;
– « on y a rien taillé » : « on n'y a rien taillé ».

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  elea Sam 18 Fév 2012 - 15:11

Quelque chose de fort se dégage de certains paragraphes, comme un cri ; on sent de la vibration, de l’émotion, et certaines images sont belles, inventives et prennent aux tripes.

Mais le thème me laisse en dehors, la manière aussi, je n’ai pas eu l’impression qu’on m’invitait à partager quelque chose mais qu’il s’agissait surtout d’un texte écrit pour soi-même. Sentiment personnel, je n’ai pas accroché.

elea

Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010

Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  Jano Dim 19 Fév 2012 - 10:48

Quelques formules me semblent davantage rechercher l'artifice littéraire qu'à délivrer un véritable sens : « ses doigts broyés par la faim sous le pilon de la plainte ».
Vous essayez souvent de faire de belles phrases, poétiques, riches en métaphores mais qui, du coup, perdent en signification. L'esthétisme que vous tentez d'insuffler dans votre écriture prend le pas sur la compréhension.

C'est finalement le principal défaut de votre texte qui en fait trop, qui tombe dans l'excès, qui développe sans cohérence sa vision du cinéma. Au bout du compte on ne sait pas quel est le message principal. Cette logorrhée obscurcit votre pensée.
Tant et si bien qu'on ne comprend plus du tout de quoi vous parlez à la fin, si c'est toujours du cinéma ou des scènes de la vie réelle. Je pense que vous devriez revenir à plus de simplicité dans votre expression pour clarifier vos idées.

Ça par contre j'aime beaucoup : « Il faut beaucoup de catastrophes pour faire une voix ».
Jano
Jano

Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  Rebecca Dim 19 Fév 2012 - 16:17

"mais ne rien comprendre"

oui là j'ai compris
Rebecca
Rebecca

Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  boudi Dim 19 Fév 2012 - 16:32

C'est un peu à la façon de Isidore Isou et son traité de bave et d'eternité. Une façon de mêler une double narration. D'abord celle qui expose l'idée, en retrait et l'autre faite de personnages. Voilà

boudi

Nombre de messages : 95
Age : 32
Localisation : La seine, son eau d'absinthe;
Date d'inscription : 07/07/2011

http://proses.canalblog.com

Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  Invité Lun 20 Fév 2012 - 21:44

C'est intéressant, étrange, déroutant... et malgré de superbes formules, on décroche relativement vite, faute d'être convié à partager, peut-être...

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Mon cinéma - Quelle tragédie Empty Re: Mon cinéma - Quelle tragédie

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum