Disparition

[post scriptum]

Hier, j'ai connu ces ombres
Aux visages animés
Qui sommeillent dans la pénombre
Des souvenirs arrimés.

Amour d'un jour,
Ton rire trop court
S'enfuit vers la Terre
Du voyage solitaire.

Que sont devenus ces brumes posées
Sous l'homme volage qui a osé
S'égarer dans la gare obscure
A la recherche de bonheurs sans pieds ni figure ?

Demain, je reverrai peut-être
Ces larmes grillagées sous les traits disparus
A la quête d'un but inconnu.

Les exilés trouveront leur Terre,
Peut-être.

[Invité]

trop de substance, d’idéal aura fait fuir le critique.

[Frédéric Prunier]

postscriptum,

à chaque fois que je vous lis
vos rimes me gâchent un peu la lecture
un peu comme si je vous imagine sautant sur la première rime venue parce que cela colle...

ma remarque est surement un peu dure
mais sachez-le
sans méchanceté aucune

(cela fait plusieurs poèmes de vous qui me donnent la même impression de lecture)

à la limite
je préfèrerai vous lire sans rime
mais avec plus de musique poétique... dans le phrasé...

[Ariel]

Je suis assez d'accord,
sur ce texte-ci car je ne connais pas les autres,
j'aime bien les changements de rythme,
mais tant pour les rimes, que les sonorités,
c'est inégal, et du coup les passages disons approximatifs se remarquent plus que les réussis.

- Pfff... va falloir s'y remettre ?

[post scriptum]

Je m'y suis remis :

Disparition

Hier,
Tous ces visages à saisir,

Ces ombres animés,
Arrimés dans la pénombre
Des souvenirs
Amers.

Un jour,
Rire trop court
Parcourt la Terre.
Voyage solitaire
De l’amiral-rivage
Sur le mirage
Amour.

Brumes déposées,
Dispersées,
Egarées dans la gare obscure
Aux fleurs volages.

Détresses, figures,
Epaisses puis graciles
Comme les âges.

Là,
Revoir peut-être les joies,
Les larmes grillagées
Sous ces cils
Disparus.

Exilés
Utopiques
Retrouveront leurs voies,
Chant perdu d’un tropique.

Echo reconnu dans la rue,


Demain

[Legone]

ça ne manque pas d'intérêt. Surtout la deuxième version.

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