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Le brouillard du dedans

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Message  Raoulraoul Sam 21 Avr 2012 - 15:19

LE BROUILLARD DU DEDANS

Dans les plaines du Comminges, il y a un redoutable carrefour. On l’appelle le Carrefour des Trois Brouillards*.
J’ai dû m’y rendre puisqu’il était sur ma route en direction de Saint-Gaudens, là où m’attendait un recruteur pour un entretien d’embauche. Mais au carrefour j’ai dû descendre de voiture, tant le brouillard était dense. Je n’étais pas tout seul. C’était un grand carrefour, inévitable. On entendait des voix de toutes parts qui s’appelaient, avec crainte. J’ai marché un peu dans cette muraille de gouttelettes glacées qui me jetait un masque m’obligeant à ne pas me perdre moi-même. Je ne distinguais que le bout de mes pieds. Des gens klaxonnaient. Dans cette opacité de blancheur, il fallait que je me décide à m’orienter. C’est le propre hélas de tous carrefours. Vous forcer à choisir. Je savais qu’une perspective professionnelle s’ouvrait à moi à Saint-Gaudens.
Mais avant c’était le brouillard. Au cœur de celui-ci les voix entendues sont étranges. Elles ont parfois un grain du passé. Une voix qu’on croit reconnaître.
Ce fut le cas de l’une d’elle. Une voix familière de femme. Je dis alors avec le ton de l’aveugle : « C’est toi ?... ». Mais elle ne me répondit pas. Elle se fondit parmi tant d’autres, comme celles d’un chœur de femmes remémorées devenant effroyable. Aucune d’elles ne pouvait me guider. Ailleurs ce fut une ombre que je crus être celle d’un homme. J’eus la sottise d’imaginer qu’elle pouvait m’être paternelle. Encore une fois je dis dans cette purée de poix : « C’est toi ?... ». Mais l’ombre s’éloigna, se dissolvant comme un souvenir trop ténu. J’avais perdu mon père alors que je naissais à peine.
Le Carrefour des Trois Brouillards, tout le monde le connaissait, mais personne ne peut y échapper quand il est sur votre chemin. On en avait tous une mémoire limpide, quand le soleil parfois triomphait des Trois Brouillards. Le carrefour alors s’offrait à vous dans toute sa simplicité. Mais dans la majorité du temps, c’était le cortège des brumes qui s’installait ici dans ce creux de plaine. A chaque fois il vous plongeait dans le même désarroi. Des ignorants allumaient leurs phares à plein tube, un mur de lumière leur était renvoyé, en réponse à leur obstination.
A l’aspect boueux du sol, je compris que j’avais quitté la route. Qu’importe. Une ivresse insolite me cinglait le cerveau et j’entrepris de me laisser conduire au hasard de mes sensations. On cultivait le maïs par ici, et l’hiver, seuls les sillons dans les champs structurent le paysage. L’humidité terreuse imbibait mes pieds. Réconfort glacé. Ce fut alors que dans la forteresse de nuages, je surpris une conversation. Un voix masculine parlant à une femme au timbre si jeune et frais comme des clarines dans la tourmente.
- Tu as voulu te sauver, pourquoi petite garce ?
- Ce n’est pas vrai.
- Mais même en enfer je te retrouverais.
- Arrête de me frapper !
- Tu m’appartiens. Et nos enfants aussi t’appartiennent. Tu es une putain. C’est ça, tu es une putain ?
- Je ne t’aime plus, Fernand !
- Tu as cru que partir de la maison, alors que tout le monde dormait…
- Lâche-moi Fernand ! Déjà tu as bu.
- Je vais te conduire à la police, salope !
Puis une série de coups s’ensuivit, mats, étouffés, comme si le matelas du brouillard favorisait tous les excès. Des cris de petites bêtes couinaient non loin de moi, à une portée de bras. Un pugilat atroce auquel je ne pouvais porter assistance. La gamine, elle avait toute la frayeur cristalline d’une gamine qui se débattait dans la nébuleuse opaque du brouillard. Puis le silence revint.
Cette fois il fallait que je retrouve le monde. Dans le brouillard, il y a des forfaits qui ne pourraient se passer ailleurs. Dans le brouillard, il y a-t-il des rencontres qui dissiperaient le brouillard ? Des rencontres qui vaincraient la peur de se découvrir au grand jour ? En vain, ce matin-là, j’ai cherché des amants qui se rouleraient dans les draps filandreux des bancs de brume. Mon cerveau, un peu malade, avait-il entendu des baisers ou le choc assourdi d’un coutelas dans une poitrine offerte. Un brouillard à couper au couteau, dit-on, dont je trouvai ici, l’expression horriblement possible.
De secours, hélas, je ne trouvais pas, chaque automobiliste étant empêtré dans sa purée de poix. Il fallu attendre. Au Carrefour des Trois Brouillards, un brouillard obstrue les trois routes du carrefour. Celle du milieu sépare celle de gauche et de droite. J’eus soudainement une aversion pour la route du milieu. Pourtant c’était celle-ci qui me conduirait à Saint-Gaudens. Je vis des rêves consolants de soleil. Notamment celui-ci, où le recruteur professionnel m’embaucherait pour un emploi, qui mettrait fin aux journées oisives qui empoisonnaient mon existence.
Je ne parvins pas à rejoindre ma voiture. Mes jambes s’étaient fourvoyées, incapables d’évaluer une distance. Combien de mètres arpentés dans ce ciel déchu aux nuages de cécité emprisonnant la plaine ?
Je tombais sur une camionnette. Au volant un vieil homme. Il m’ouvrit sa portière et m’invita à prendre place sur son siège défoncé. J’acceptai, à bout de force. Dans la chaleur du véhicule, à nouveau, je pus articuler quelques mots. Je m’entêtai à vouloir expliquer ce que j’avais entendu. Les cris, les paroles d’un soulard qui menaçait sa femme égarée dans les champs de maïs. J’avais tout entendu, comme si je l’avais vu. C’était clair comme une explosion dans la nuit. Le vieux ne pouvait ne pas réagir. Mais il me sourit. Il bredouilla une langue que je ne connaissais pas. Un néerlandais rugueux, semblait-il. Il ouvrit une bouteille thermos. Nous partageâmes un savoureux café noir. Et nous restâmes là, si proche et si loin de l’autre, dans cette mer de brume, lui, taciturne, au gouvernail de sa camionnette, attendant une embellie, pour engager son embarcation dès la première trouée. Son chargement était constitué de meubles, un peu pourris, et autres babioles qu’il espérait vendre aujourd’hui au marché de Saint-Gaudens. Il était sage, sa barbe en broussaille, couleur de neige, lui dessinait un profil d’anachorète, perdu au milieu de la poisse des hommes. Il appuya sur la touche d’un magnétophone archaïque et des airs dansants de musique flamande enfiévraient la carlingue de la camionnette. C’était fou. Un halo laiteux cherchait à percer l’écran brouillardeux. Le vieux bonhomme tendit un doigt vers le ciel et prononça : « So-leil, so-leil ! ».
Sur la route, il y avait un troupeau, pas de vaches, mais de voitures qui beuglaient leur colère d’avoir été parquées, ici, dans le smog, d’office, sans qu’on ait demandé leur avis. Mais les conducteurs retrouvèrent espoir. Le ciel s’éclaircissait et la route à nouveau s’ouvrait devant eux. Je retrouvais ma voiture, une petite Fuego, couleur flamme, que j’avais embourbée dans le bas côté de la route. Le vieux néerlandais me proposa de me conduire jusqu’à la ville, pour mon entretien d’embauche. La Fuego sera extirpée de son bourbier ce soir, sur le chemin du retour.
Ainsi, peu avant midi, à Saint-Gaudens, je patientais dans les bureaux d’une entreprise qui recrutait des agents commerciaux pour promouvoir ses produits de lunetterie dans la grande distribution. Sur ma chaise, l’angoisse au ventre, j’entendais vaguement la discussion qui fusait au travers de la porte du cabinet du chef recruteur. Quel trouble me saisit lorsque je crus remarquer le timbre d’une voix, le même que celui surpris dans le labyrinthe de brouillard qui m’avait assiégé ce matin. La voix de l’homme qui voulait tuer sa putain d’épouse, en cavale dans la campagne. La même voix rauque et brutale bien que maintenant plus apaisée en face du recruteur. Etait-ce une hallucination auditive ? Je m’effrayais de moi-même. Quand l’entretien fut achevé, l’homme sortit et serra la main du recruteur qui le gratifia d’un aimable « Au revoir monsieur Fernand Cassin. A bientôt ». Les semelles de Fernand étaient outrageusement empâtées de terre argileuse. Je fus introduis aussitôt dans le bureau, mon entretien fut expédié en quelques formules, me donnant l’impression que le jeu était fait. Je n’avais qu’une seule pensée qui me brûlait la bouche ; « Vous venez d’embaucher un assassin, monsieur le recruteur ! ». Mais je me tus, et pâle comme un linge, je fus éconduit sans manière sur le seuil de l’entreprise, dans la rue. Je courus, sans savoir où aller. Fernand avait disparut. Le flux des passants m’entraîna vers la grande place du marché. Hagard, je dérivai entre les étales des marchands. Ce fut le néerlandais qui m’attrapa par le bras et me tendis un fauteuil club en mal de ressorts, mais dans lequel je fus soulagé de m’effondrer. Le vieux écouta mes paroles, en guise de remède, nous vidâmes sans compter plusieurs petits verres de genièvre. Lui, n’avait pas vendu ses minables meubles rafistolés, mais seulement des bricoles de vide grenier. Il était tout joyeux à me baragouiner sa misère. Brusquement je bondis de mon fauteuil, et fonça sur un individu qui errait au milieu de la place. Je le fixais dans les yeux et lui crachai : « Alors Fernand, elle est où ta bonne femme ? Tu la trucidée dans les champs ? ». L’homme me décocha un coup de pied dans le ventre et s’enfuit, s’éclipsant dans la foule. Le vieux vint me ramasser une fois encore. Mon état l’inquiétait. Il me parla de sa vie, sortit de son portefeuille des photos rongées par le temps, où on voyait une maison splendide avec des enfants et une femme souriante aux yeux d’océan.
L’après-midi s’écoula sans client sérieux. Nous avions mâchouiller des cigares de qualité supérieure. Le soir, il fallut recharger la camionnette du bric-à-brac invendu. La nuit tombait et il devint urgent de reprendre la route vers le Carrefour des Trois Brouillards. Quand nous l’atteignîmes, je ne le reconnus pas. Le brouillard avait cédé sa place à la nuit. Quelle nuit ! Une pureté de jais qui s’emparait de chaque bosquet, se répandait sur les terres, et dressait sa toile d’étoiles jusqu’au zénith. Ma Fuego tanguait dans le fossé. La camionnette de Mathusalem du vieil homme tira ma pimpante Fuego de son ornière. Puis le néerlandais partit, une franche claque amicale sur l’épaule il me fit, l’éclat de la nuit ne put dissimuler une perle d’eau étrange qui roulait sous ses paupières.
J’étais seul, avec le carrefour. La camionnette au loin disparaissant, expectorait son haleine de fumée. Je marchais un temps dans l’obscurité, coupante comme un diamant. Je scrutait la plaine. Dans les sillons du champs j’entendais encore le cri. Elle avait dit : « Je ne t’aime plus, Fernand ! ». Et lui avait sorti son couteau. Je le savais. Ces instruments savent traverser le brouillard. Dans le sillon, il avait dû abandonner le corps poignardé de sa saloperie de femme. Une enfant de femme, au cri à peine humain. La nuit, ce soir, n’avait pas le droit de me dérober ce meurtre. Je tournais encore autour de l’endroit. Là-bas une forme blanche couchée. Je tenais ma vérité. Je me précipitai vers le corps. Mais rien. Ce n’était qu’un effet de lune sur la terre ondulante. Soudain quelque chose bougea dans les taillis. C’était elle. Une biche surgit, se sauvant, accompagnée de son faon. La biche m’avait regardé une seconde. Les yeux d’une femme pleurant je vis. C’était fini.
Je regagnai ma Fuego. Et je quittai le Carrefour des Trois Brouillards. Mais ce qu’on ne dira pas, c’était que le quatrième brouillard aussi existait. Le quatrième brouillard, celui qui vous remplit le cerveau, alors que la route devant moi semblait dégagée.


* Le Carrefour des Trois Brouillards, est le premier vers d’une chanson de Guillevic
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Message  elea Sam 21 Avr 2012 - 18:34

J’ai beaucoup aimé circuler dans ce brouillard avec le narrateur, à écouter des voix et des intonations raconter des histoires, à la croisée des brouillards, dans un monde à la limite du réel et pourtant palpable autant qu’audible. C’est l’atmosphère surtout, qui se dégage et emporte ailleurs, dans un rêve ou dans les yeux d’une biche.

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Message  Invité Dim 22 Avr 2012 - 10:12

Tiens, ça me rappelle un peu l'ambiance onirique, décalée, de certains livres de Marie N'Diaye ("Mon coeur à l'étroit", en particulier).
Sinon, je ne sais pas trop. J'ai trouvé ça un peu long, surtout la première partie, jusqu'à l'arrivée du chauffeur néerlandais. Et puis j'ai l'impression d'être peut-être bien passée à côté de l'allégorie, de n'avoir pas saisi le message du narrateur dans toute sa subtilité, au-delà de la simple anecdote.

Sur le plan formel, quelques remarques :


Mais dans la majorité du temps, (une tournure très anglaise ! Plutôt : "la plupart du temps")
Puis une série de coups s’ensuivit, mats, étouffés, ("Une série de coups s'ensuivirent" pour être cohérent avec l'accord des adjectifs qui suivent)
Un brouillard à couper au couteau, dit-on, dont je trouvai ici, l’expression horriblement possible. (cette phrase est tarabiscotée avec la présence du relatif. Pourquoi pas : " "Un brouillard à couper au couteau, dit-on. Je trouvai l'expression ici horriblement possible" ?)
Je tombais sur une camionnette. ("tombai")
Il appuya sur la touche d’un magnétophone archaïque et des airs dansants de musique flamande enfiévraient la carlingue de la camionnette. ("enfiévrèrent")
Je retrouvais ma voiture, une petite Fuego, couleur flamme, que j’avais embourbée dans le bas côté de la route. ("retrouvai")
Fernand avait disparut. ("disparu")
Hagard, je dérivai entre les étales des marchands. ("dérivais", "étals")
Brusquement je bondis de mon fauteuil, et fonça sur un individu qui errait au milieu de la place. Je le fixais dans les yeux et lui crachai : « Alors Fernand, elle est où ta bonne femme ? Tu la trucidée dans les champs ? » ("fonçai" ; "fixai" ; "tu l'as")
Nous avions mâchouiller des cigares de qualité supérieure. ("mâchouillé")
Je scrutait la plaine. Dans les sillons du champs j’entendais encore le cri. ("scrutais" ; "champ")

Et pour info, brouillard = fog en anglais. Smog (smoke + fog) est un vieux fantasme qui relève plus de la pollution atmosphérique que des conditions météo.

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Message  Janis Dim 22 Avr 2012 - 13:28

je suis désolée, mais la présentation est trop compacte et je n'arrive pas à lire, trop pavé !
et pourtant le commentaire d'easter me donne envie, puisque j'adore les livres de N'diaye, surtout ceux d'avant son goncourt
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Message  grieg Lun 23 Avr 2012 - 7:36

Raoulraoul a écrit: ... dans la nébuleuse opaque du brouillard. Puis le silence revint.
Cette fois il fallait que je retrouve le monde. Dans le brouillard, il y a des forfaits qui ne pourraient se passer ailleurs. Dans le brouillard, il y a-t-il des rencontres qui dissiperaient le brouillard ? Des rencontres qui vaincraient la peur de se découvrir au grand jour ? En vain, ce matin-là, j’ai cherché des amants qui se rouleraient dans les draps filandreux des bancs de brume. Mon cerveau, un peu malade, avait-il entendu des baisers ou le choc assourdi d’un coutelas dans une poitrine offerte. Un brouillard à couper au couteau, dit-on, dont je trouvai ici, l’expression horriblement possible.
De secours, hélas, je ne trouvais pas, chaque automobiliste étant empêtré dans sa purée de poix. Il fallu attendre. Au Carrefour des Trois Brouillards, un brouillard obstrue les trois routes du carrefour. Celle du milieu sépare celle de gauche et de droite. J’eus soudainement une aversion pour la route du milieu. Pourtant c’était celle-ci qui me conduirait à Saint-Gaudens. Je vis des rêves consolants de soleil. Notamment celui-ci, où le recruteur professionnel m’embaucherait pour un emploi, qui mettrait fin aux journées oisives qui empoisonnaient mon existence.
Je ne parvins pas à rejoindre ma voiture. Mes jambes s’étaient fourvoyées, incapables d’évaluer une distance. Combien de mètres arpentés dans ce ciel déchu aux nuages de cécité emprisonnant la plaine ?
J'ai cessé de lire là, sur ces approximativement métaphoriques « nuages de cécité », parce qu’après le cortège de répétitions du mot brouillard, accompagné des quelques tentatives de locutions et synonymes, j’ai pensé que ton texte manquait singulièrement de travail et je m’y suis ennuyé.
Il est d’autres moyens de créer une atmosphère : Travailler les rythmes et les assonances, donner des descriptions de formes et visions qui induisent ce brouillard si important…
J’ai trouvé que tu te contentais du minimum syndical littéraire.
Et crois que ton idée mérite mieux.

grieg

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Message  Raoulraoul Ven 27 Avr 2012 - 8:26

Je ne suis pas du tout lecteur de Marie N'Diaye... Donc c'est à mon insu. Le brouillard est dans la tête du narrateur ; il ne travaille pas, il se fait prendre le poste par un assassin (possible) il déraisonne etc.... Sinon, Easter, je te remercie pour toutes les corrections formelles, fautes résultant de mon étourderie.
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