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Edipo, un enfant de la nuit

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Edipo, un enfant de la nuit Empty Edipo, un enfant de la nuit

Message  Raoulraoul Dim 27 Mai 2012 - 16:36

Edipo, un enfant de la nuit

Rien n’est plus possible à la gravière.
Elle fait un boucan à rendre fou le promeneur, ou autres bestioles qui hantent le site, interdit au public.
Sauf Edipo, il n’est ni promeneur ni bestiole. Edipo n’a pas d’autres choix que la gravière pour cacher sa saleté de carcasse. Les pierres concassées lui dévalent dans le crâne comme une purge nécessaire. A côté du tourment qui le ronge, Edipo est prêt à subir n’importe quel abrutissement, fut-il celui de l’activité des hommes.
Il fait grand soleil, et la poussière s’échappe du concasseur comme la fumée d’un four infernal.
J’aime cette saloperie de poussière, où je pourrais me dissoudre, dit Edipo, tapis derrière l’unique buisson de ronces. Il observe les ouvriers, mouches minuscules autour des engins, pelleteuses, camions, concasseurs qui font trembler le terrain.
A quelques jets de pierre de la carrière, il y a une auberge.
Sûr qu’ils vont se renseigner à la patronne, elle m’a vu prendre la direction de la gravière, pense Edipo.
Edipo cherche l’ombre des roches massives. Dangereusement, il s’approche des mâchoires du concasseur.
Là, dans la gueule de la mort broyeuse, on ne viendra pas m’emmerder. Maman, je n’en pouvais plus de te voir avec tes chaussons élimés, ton peignoir à fleurs, et ton sourire acariâtre qui empoisonnait tous mes dimanches.
C’est à ce moment que dans le buisson de ronces, Edipo aperçoit un nid d’oiseaux, une nichée d’oisillons qui ne peut prendre son envol. Et Edipo s’amuse à entendre la détresse des oiseaux-bébés qui fuse de leur bec. Il saisit le plus chétif et le balance au loin.
Sauvé ! il se dit.
Encore dans sa main, il ressent le maigre corps chaud, dans ses yeux il a reconnu une fraternité cabossée.
Puis une explosion brutale déchiquette le paysage. A coups d’explosifs les ouvriers creusent la colline, histoire d’alimenter leur travail, fournir aux machines broyeuses leur nourriture de minerais. A courir sur les blocs de pierre, Edipo a les mains et les pieds en sang.
Mauvais ça, pour les chiens, pense Edipo, ils vont me repérer. Tous les jours, ils s’engueulaient. Pour rien. Je cherchais des réponses, mais rien. Mon père était livide de colère. J’aurais aimé que ma chambre soit un placard !
Aujourd’hui, il danse Edipo, sur les concasseurs à bande, avec les pierres, les granelats, il va se faire concasser. Rien de meilleur ne peut lui arriver.
Hélas, tout s’arrête. C’est la fin de la journée. Les gars enlèvent leur combinaison de travail, s’aspergent la figure de quelques rinçures de flotte, et les voilà déjà dans leur bagnole, descendant la colline, abandonnant la gravière à son silence inquiétant.
Je suis le maitre, hurle Edipo. Au milieu des caillasses, des graviers et des pierres, Edipo règne en solitaire. Il gravit les échelles, montent sur les passerelles. Il est le maître d’un champ de granulats. Les machines rejettent leur dernier souffle de poussière, et se figent dans le soir tombant.
C’est alors qu’Edipo se met à rêver. La beauté des maisons, des immeubles, le bitume infini et sensuel des routes, la robustesse des remblais, la noblesse des somptueux bâtiments publics, tout ça par l’extraction de la carrière, les blocs de roche devenus fragments, sable, pépites pour tenir le ciment des hommes. Ici, si on casse c’est pour mieux construire. Sur un tas de gravillons, il allonge son corps, un matelas de guérison soulage sa peine.
Mais qui vient piailler soudain, dans l’or du soir ? Un oiseau, une espèce de passereau, plus gros que les autres. Il ne gazouille pas, il pique, perce, pointe. Il rouspète. Il en veut fichtrement au cerveau d’Edipo. D’un coup d’aile il va et vient entre le nid dans le buisson d’épines et le tas de gravillons.
- Il en manque un ! rugit l’oiseau, c’était mon plus faible.
- Je l’ai sauvé pardi ! braille Edipo.
- Pas vrai, tu l’as tué !
- il allait crevé, asphyxié par la poussière !
- Idiot, un nid c’est un nid ! Assassin !
Et l’oiseau vise le front de l’homme, se déchaîne, cherche les yeux, de son épée blesse cruellement l’homme qui ne peut rien contre la colère d’un passereau maternel. La colère de l’amour maternel. Et Edipo, sur son tas de cailloux, reste gisant, sanglotant, perforé d’incompréhension de toutes parts. La joliesse du crépuscule accroche aux arbres un bandeau de lumière, dans la maigreur poussiéreuse des feuilles.
Mais Edipo ne voit plus. Trop de sang aveugle ses yeux.
C’était comme une certaine nuit de septembre, quand avec mon couteau, tous les deux, je les ai tués. Le père, il a fallu que je l’achève à coups de pierre…
Dans le creux du val, clapote un limpide ruisseau. Les amoureux viennent s’y refléter. A côté d’une venta Peio, l’auberge se trouve là, avec sa terrasse où on déguste des bières. Derrière le bar, une matrone aux seins lourds fait le portrait d’un quadragénaire. « Cheveux hirsutes, teint blême, une démarche de funambule. » On l’écoute. Quelques ouvriers de la gravière se sont attardés, sirotant une Despérados, avant de regagner leur demeure, certains une mansarde modeste de saisonnier. « Pas vu, pas vu. » ils répètent aux enquêteurs en blouson de cuir. La matrone est inquiète. Ses gros seins de mère ont des remords. Aurait-elle trop parlé ? Une femme matrone couve toujours dans son sein un amour d’enfant. Elle propose une eau-de-vie aux gendarmes, mais ils s’en vont.
Edipo est titubant, aveuglé par l’oiseau. Ce n’est plus que par ses doigts qu’il perçoit le monde, chutant sur les pierres, s’enlisant dans les terrils de gravier. La nuit s’est faite précoce pour Edipo. Uniquement un chahut de pensées anime le coupable. Ce sont des scènes épouvantables d’enfance, réminiscences de rumination qui défilent en lui. Des plans de révolte dont il ne sait plus la véracité. Il entend le gazouillis d’un nid voisin. C’est un peu à cause de lui, qu’un rideau de sang inonde sa vue. Mais ce gazouillis finit par le bercer, dans le chantier, devenu ce soir cimetière de pierres. Il se réfugie sous les camions, hauts comme des immeubles. Des camions géants qui transportent la montagne concassée. Dans une crénelure de pneu, il se blottit. Il pourrait s’endormir, rajouter une nuit à sa nuit.
Maman jette l’éponge. Elle s’habille d’un tailleur à motif pied-de-poule. Elle se farde de poudre de riz. Elle sourit. Elle dit que son fils est plein de talent. Elle ne doute pas qu’un jour son fils rentrera à la Comédie Française, pour jouer la tragédie. Elle croise ses jambes pour montrer ses chaussures à lanières à la mode. Je ramasse l’éponge jetée de ma mère et je la lui presse sur ses cheveux violets. De ma sueur je l’arrose, de mes larmes sèches comme des canifs. Et délivrance, la roue tourne ! Le camion s’ébranle et va rouler sur moi. Un gros baiser humide écrase mon nez. C’est maman, d’une langue visqueuse elle m’embrasse.
Le faisceau lumineux éclaire une tignasse et un visage très pâle. Un molosse de chien écrase sa truffe mouillée sur la figure d’Edipo qui se réveille en sursaut. « C’est lui ! » disent des voix. Les torches électriques cernent Edipo, recroquevillé dans un cran de roue du camion. On le saisit.
La matrone de l’auberge regarde passer le fourgon cellulaire. Elle se pince un nichon pour savoir si elle ne rêve pas.
Edipo ne voit plus rien de la ville, personne ne l’acclame sur son passage, il a sur lui tous les attributs du fautif. Il rejette du sang de ses prunelles. Quand il descend du véhicule, il marche sur une allée recouverte de fins gravillons. La roche sauvage des montagne s’est recyclée en revêtement de l’ordre, les allées propres de l’institution publique. Un hôpital, une prison. Edipo sent la poigne ferme de ses gardiens sur son corps tuméfié. Nul ne dit mot, à par le chant crissant des gravillons sous ses semelles. Même plus une fleur pour adoucir le parcours. Des bruits de portes, lourdes comme celles d’un temple, d’un palais, où des colonnes antiques dresseraient leur arrogance.
Puis Edipo arrive dans une pièce minuscule. On le laisse. Il attend. Il entend. Des cris. Des injures. Des chocs rudes de nature confuse. Des cliquetis de clés, des serrures, des coups durement administrés dans des ventres flasques. Edipo regrette sa haine d’hier, il y a quelques années. Ses parents vieux, qu’il a éliminé de son existence. On lui en voudrait donc pour cela. Dieu, la police, sa conscience, la ville entière avec ses colonnes de justice. Il doit payer ce soir. Il aurait préféré mourir étouffé par les cailloux de la gravière, un linceul de poudre dans son estomac.
La porte s’ouvre. Maman chevrote le doux nom de son fils. Papa se racle la gorge. Il tousse. Il ne peut plus parler. Ils sont sur leur chaise roulante, blancs, raides, comme la mort. Avec un linge Edipo éponge les plaies de ses yeux, juste de quoi distinguer l’intolérable. Eux encore vivants.
« Avant de mourir, ils voulaient revoir leur fils, dit l’infirmier. Ils vous croyaient mort. Vous ne pouvez pas imaginer leur joie. Cela fait si longtemps que vous les avez abandonné dans cet asile. »
Edipo se penche et embrasse leur front glacé. Il a tellement rêvé de cet instant là, comme celui d’un meurtre manqué, enfin aujourd’hui advenu.
A la gravière le jour se lève, dans le bruit assourdissant de ses broyeurs, ses machines tentaculaires qui préparent si joliment le marbre équarri des tombeaux.
A l’auberge, la matrone a banni de son sein toutes envies maternelles. Elle actionne son percolateur, pour un Expresso serré, comme l’aiment ses clients, tandis que sur d’autres routes, la vie complexe d’Edipo s’éclaircit, son inconscient révélé.

Raoulraoul
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Message  Invité Dim 27 Mai 2012 - 17:25

Intéressante, l'étrangeté de ce texte. J'aime bien jusqu'à: " - Il en manque un, rugit l'oiseau."
Un détail, qui je crois a son importance; j'ai compté 28 fois Edipo, sans compter celui du titre. C'est pléthorique.
Si, de temps en temps tu mettais "il" à la place du prénom? Il y a aussi quelques fautes d'orthographe, mais dans l'ensemble lecture agréable.

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Message  Invité Dim 27 Mai 2012 - 20:58

Bon... j'y reviendrai, à tête reposée.

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Edipo, un enfant de la nuit Empty Re: Edipo, un enfant de la nuit

Message  Invité Lun 28 Mai 2012 - 15:53

Que de richesse(s) dans ce texte ! Comme toujours avec ton travail, Raoulraoul, il y a tant à dire, tant à lire, tant à interpréter, ça fourmille de symboles, une vraie mine. Cela mériterait des échanges de vive voix...
Aucun élément - personnage, anecdote, lieu, nom... - n’est là par hasard, tout au contraire, ils se soutiennent et prennent sens mutuellement. Tout s’imbrique dans une architecture complexe qui fait aussi l’originalité du texte. Quant à son vrai sens, peu importe à mes yeux. J'aime lire et m'approprier la péripétie, l'univers un peu étrange mais pas du tout irrationnel, le thème assez récurrent de l'enfance dans ses rapports à l'adulte, au parent.
Ici, j'ai aussi aimé la façon dont le texte bascule à la fin, le retournement, l'arrivée dans l'institution qui n'est pas celle à laquelle on aurait pu s'attendre. Et surtout, me plaît le dialogue avec le passereau, preuve que le conflit est stérile puisque tout le monde a raison et tout le monde a tort, seul compte le point de vue, la façon de le présenter.
Encore un très bon texte, je ne me lasse pas de les découvrir.

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Message  Raoulraoul Dim 10 Juin 2012 - 16:09

"Edipo", veut dire Oedipe en espagnol. En filigrane, dans ce texte, j'ai semé des indices relatifs au mythe du "complexe d'Oedipe... Le rapport à la mère, la hantise du meurtre, la culpabilité, Oedipe devenant aveugle, son entrée dans la ville avec les colonnes de la justice (en référence à Oedipe à Colone de Sophocle)... La nouvelle se termine sur l'inconscient mis à jour d'Edipo, comme une délivrance. Evidement, tout cela paraît bien explicatif. Est-ce nécessaire ?... Ma question serait sur la lisibilité allusive de ce mythe dans mon texte ?! Merci de votre réponse.


Merci Raoulraoul de veiller pour les prochaines fois à réagir aux commentaires ici : http://www.vosecrits.com/t10500-discussions-autour-de-nos-textes
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Message  Raoulraoul Lun 11 Juin 2012 - 15:27

Au sujet de mon texte "Edipo, un enfant de la nuit"...
"Edipo", veut dire Oedipe en espagnol. En filigrane, dans ce texte, j'ai semé des indices relatifs au mythe du "complexe d'Oedipe... Le rapport à la mère, la hantise du meurtre, la culpabilité, Oedipe devenant aveugle, son entrée dans la ville avec les colonnes de la justice (en référence à Oedipe à Colone de Sophocle)... La nouvelle se termine sur l'inconscient mis à jour d'Edipo, comme une délivrance. Evidemment, tout cela paraît bien explicatif. Est-ce nécessaire ?... Ma question serait sur la lisibilité allusive de ce mythe dans mon texte ?! Merci de votre réponse. Elle m'aiderait.



< Veuillez lire les remarques de la Modération au sujet de l'endroit où poster vos réponses fréquentes, et en tenir compte à l'avenir, merci.
La Modération >

.
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Message  Invité Lun 11 Juin 2012 - 15:42

Je ne crois pas que ces précisions soient un exergue préalable nécessaire à ton texte. Si certains lecteurs n'entendent pas les références, c'est comme ça, et de manière générale je ne pense pas qu'un texte doive jamais s'embarrasser d'un paratexte de l'auteur qui révélerait ainsi son impuissance à faire comprendre au lectorat entier tous les échos qu'il a voulu injecter.

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Message  Modération Lun 11 Juin 2012 - 16:00



Raoulraoul, vous avez déjà posé la question ici : http://www.vosecrits.com/t11384-edipo-un-enfant-de-la-nuit#329705
(post fusionné)


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Message  Invité Lun 11 Juin 2012 - 16:16

Belle réinterprétation du mythe.
Tu as lu celle de Bauchau, Raoul ?
Juste un tout petit détail :
à part le chant crissant des gravillons

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Message  Invité Lun 11 Juin 2012 - 16:19

Et pour répondre à ta question : les allusions les plus réussies sont celles qu'on ne perçoit pas directement comme référencées, à mon avis.
Demeure la beauté du texte, qui ne dépend pas de la culture du lecteur.

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Edipo, un enfant de la nuit Empty Re: Edipo, un enfant de la nuit

Message  Invité Mer 13 Juin 2012 - 15:41

La lecture de tels textes (relatifs à l'enfance et tout ça) provoque toujours en moi un grand remuement. Encore une vie d'enfant concassée (ou cassée par des cons si l'on préfère). Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé le récit complexe et eu du mal a en extraire les référents. Pour être opérant, le message requiert d'abord un contexte auquel il renvoie, un contexte saisissable par le destinataire. Ici, c'est parfois un peu difficile tant il y a foisonnement. Je ne dirai pas que j'ai été "perforé d’incompréhension de toutes parts", mais la structure est déroutante. Néanmoins, cette confusion traduit bien celle qui règne dans l'esprit d'Edipo et dans celui du lecteur (entre autres, on ne perçoit pas immédiatement qu'Edipo est un adulte).

Il y a une phrase qui m'a particulièrement ému : "J’aurais aimé que ma chambre soit un placard ". Je me suis dit que le placard, c'est aussi le cerveau et l'induit du vécu.

Qques détails (j'ai passé le texte au concasseur) :
granelats : granulats
l'accentuation des majuscules comme : A côté (À côté)
Il gravit les échelles, montent sur les passerelles : monte
il allait crevé, asphyxié par la poussière ! : crever
La roche sauvage des montagne : montagnes
Ses parents vieux, qu’il a éliminé de son existence : éliminés
Cela fait si longtemps que vous les avez abandonné : abandonnés ( Abandonnés, participe passé employé avec « avoir », s’accorde avec son COD les, placé devant).
Il a tellement rêvé de cet instant là : instant-là,

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Message  Janis Jeu 14 Juin 2012 - 8:37


j'avais loupé ce texte
pour répondre à ta question, je ne vois pas l'intérêt d'une explication de tes intentions : peu importe ! ne pas tout saisir n'empêche pas le plaisir.

j'aime les textes qui abordent les thèmes de la famille, l'enfance, les mères en peignoir, les maisons, les lieux où l'on casse, et j'aime aussi l'étrangeté et le foisonnement : ici, je suis servie, belle géographie, belle architecture et beau fouilli organisé.
Janis
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