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Exo Travail : Le portraitiste de fantômes

3 participants

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Exo Travail : Le portraitiste de fantômes Empty Exo Travail : Le portraitiste de fantômes

Message  Invité Lun 25 Juin 2012 - 11:11

http://www.vosecrits.com/t914-appel-a-texte-travail

– Magique !

René Picasse, fonctionnaire à la trésorerie de Douarnenez, mais artiste dans l’âme, ne voyait pas d’autre épithète pour qualifier son tableau. Ce n’était pas sans raison que depuis l’enfance ses proches l’appelaient Picasso, quand bien même il ne peignit qu’en figuratif.
Il n’y avait qu'un bémol dans cette marine, brossée sur le vif au clair de lune: une forme blanche sur les flots bleu-noir. Peut-être une frêle embarcation, genre pirogue ou canoë ? Il se souvenait d’autant moins l’avoir peinte que sur place il n’avait rien vu de pareil.

– Si je commence à peindre des trucs que je ne vois pas, où va-t-on, se marra-t-il in petto.

Une alouette turluta quelque part au-dessus des dunes. Picasse ouvrit un œil. Il faisait grand jour. La forme blanche s’était invitée dans son rêve de fin de nuit. On ne voyait qu’elle sur son huile. Elle s’approchait rapidement du rivage. C’était un kayak. Propulsé par un inuit à tête de mort.
Avant de procéder à ses ablutions, il jeta un œil sur sa peinture. Au cas où.
La forme suspecte lui parut légèrement plus longue que la veille au soir. On pouvait en effet y voir un kayak et son occupant. Mais d’autres interprétations restaient possibles.

– Simple illusion d’optique, s’amusa René, qui, tout artiste qu’il fut, gardait les pieds sur terre.

Sa toilette terminée, il s’offrit un arabica bien tassé, se fit griller une tartine et se brancha sur la radio locale qui diffusait un tube des Tri Yann. On était dimanche. Il faisait beau. Après une petite balade sur la dune il irait retrouver ses potes au Triskell. Il raconterait son rêve et se taillerait un petit succès.

Avant de sortir, il photographia tout de même son œuvrette et prit la forme blanche en macro. Quelques minutes plus tard, elle apparaissait en gros plan sur l’écran de son ordi. C’était incontestablement un kayak. Un vrai, comme en propulsaient les esquimaux avant l’irruption du progrès motonautique. Il actionna le zoom à plusieurs reprises pour isoler la tête du personnage.

L’image était un peu floue, mais il ressemblait fort à celui de son rêve. L’artiste frissonna, mais l’employé du Trésor public gardait la tête froide.

– Procédons par ordre. Si ce kayak se baladait devant la plage, je l’aurais forcément vu. Tout blanc sur une mer bleu-noir. Faudrait être miro. À moins que…

À moins qu’il s’y baladât bel et bien, mais hors de la vue des simples mortels. Par exemple dans une quatrième dimension. Ou, et ce n’était nullement contradictoire, qu’il fût piloté par un fantôme. La tronche macabre plaidait en faveur de cette l’hypothèse.

– Ça fout la trouille. Mais je ne vois pas d’autre explication.

Restait à comprendre comment, fantôme ou pas, Picasse avait pu peindre de manière aussi précise quelque chose qu’il n’avait jamais vu.

– Les copains vont me prendre pour un cinglé. Ils n’auront peut-être pas tout à fait tort, s’amusa René qui avait le sens de l’auto-dérision.

Il faisait un temps de curé, comme disent les marins. À quelques encablures, les catamarans de l’école de voile guettaient patiemment la risée. Sur la plage, immortalisée la veille, s’ébattaient en mesure quelques gymnastes matinaux. La dune sentait bon l’algue sèche et l’hélichryse.

Au Triskell, il retrouva Yannick et Jean-Paul. Pour les trois compères, le moules-frites du dimanche midi était le temps fort de la semaine. À la seconde bouteille de muscadet, Picasso conta son étrange aventure.

– Que pouvait foutre cet esquimau-fantôme sur les côtes du Finistère ? s’interrogea Jean-Paul, dont la logique était inébranlable, et par la même rassurante.
– C’est vrai. On l’imagine plus volontiers errant dans les solitudes glacées du Groenland ou du Grand Nord canadien.
– Bien sûr, mais dès lors qu’il échappe aux contraintes spatio-temporelles, pourquoi ne partirait-il à la découverte d’autres horizons. Mets-toi à sa place,
– Ce n’est pas faux.

Jean-Paul qui portait moustache et massacrait impunément Brassens y alla de son petit couplet.

C´était tremblant, c´était troublant,
C´était vêtu d´un drap tout blanc,
Ça présentait tous les symptômes,
Tous les dehors de la vision,
Les faux airs de l´apparition,
En un mot, c´était un fantôme!


L’après-midi fut à la mesure du repas. Sympathique et conviviale. La soirée itou.

C’est un René Picasse enjoué qui revint à son coquet F1. À tout hasard il jeta un œil sur son huile. La tache blanche s’était encore allongée, au point d’apparaitre le sujet principal du tableau. Il n’y avait désormais aucun doute, il s’agissait bien d’un kayak propulsé par un esquimau patibulaire.

– Je dois être un peu pompette, se rassura-t-il.

Après une nuit sans rêve, sans même un œil à son œuvrette, il reprit le chemin du Trésor Public. Sa décision était prise. Fallait-il qu’il soit perturbé pour ne pas l'avoir prise sur le champ ! Une simple retouche ferait disparaître la forme blanche et remettrait son huile dans le droit chemin. Il s’y employa dès son retour avec d’autant plus de détermination que, pendant qu’il consacrait son lundi à un problème de taxe foncière, le kayak s’était encore allongé de quelques centimètres.
Comme le lecteur doit s’y attendre, la retouche fut aussi efficace qu’un emplâtre sur une jambe de bois.
Le mardi matin, aux aurores, l’esquimau-fantôme était à son poste.

– En plus il a l’air narquois, cet inuit de mes deux.

Sans conviction, Picasse repris sa brosse et sa palette et neutralisa l’insolent avant de se rendre à la trésorerie.

Le travail de bureau n’est pas accaparant au point d’empêcher les questions dérangeantes de surgir à l’esprit du fonctionnaire le plus consciencieux. Ce matin, dans la tronche ébranlée du malheureux Picasse, elles s’en donnaient à cœur joie.

Et si son l’esquimau n’était que le produit de son imagination ? S’il n’avait jamais peint d’aquarelle au clair de lune ? Pire, s’il n’était lui-même qu’un simple personnage surgi sous la plume d’un narrateur passablement farfelu ?

Cette éventualité le mit très mal à l’aise. Elle lui rappelait l’angoisse existentielle de son adolescence et des petits matins de gueule de bois.

– Allo, Jean-Paul… Oui, c’est moi. Peux-tu passer me voir ce soir après le boulot. Je vais aussi prévenir Yannick… C’est à propos de ma peinture de l’autre jour… Oui, l’esquimau-fantôme… Vous verrez sur place.

L’huile était dressée sur son chevalet, au meilleur endroit du séjour. Sans sutprise, en trois-quart avant, à gauche au tiers inférieur, l’esquimau-fantôme s’appropriait la quasi-totalité de la lumière.

– On dirait qu’il va sortir du tableau. On te savait doué, mais là Picasso, tu as fait fort.
– Pas mieux. Tu comptes l’exposer où ?
– Vous n’y êtes pas les gars…

Picasso n’omit aucun détail, y compris ses tout récents états d’âme. Les copains l’écoutaient avec jubilation.

– Je commence par te rassurer mon vieux René, tu existes en vrai dans la vraie vie. Une bonne assiette de cochonnaille arrosée d’un sérieux de bière rousse sauront t’en convaincre. Emporte ta peinture, je suis sûr que Philomène se fera un plaisir de l’exposer dans son établissement.
– Pour le reste, il est hors de question de mettre en doute les affirmations d’un fonctionnaire du Trésor. Nous te croyons sur parole.
– D’ailleurs, si tu as le talent de peindre les fantômes, pourquoi n’en ferais-tu pas un second métier.
– Pas con. Prends tes vacances en Écosse, je suis sûr que tu y trouveras des clients.

René Picasse suivit à la lettre les conseils de ses copains. La cochonnaille était de premier choix, la Coreff mousseuse et fraîche à souhait, Philomène tomba sous le charme et proposa d’acheter la peinture pour un bon prix. De quoi s’offrir une bonne semaine au pays des fantômes et du Pure Malt.

Au bar de l’Armorique, navire emblématique des Brittany Ferries, il fit la connaissance d’un écossais jovial et francophone qui s’emballa pour son projet et lui évita la galère des chemins de fer d’outre-manche.

– Mon manoir du XVème est hanté depuis qu’un de mes ancêtres a trucidé son épouse infidèle. Je serais enchanté de voir à quoi ils peuvent ressembler.

René Picasse prit un congé sabbatique d’autant plus facilement accepté que le vent était à la réduction des effectifs, puis finit par démissionner tant il avait de manoirs à visiter et de fantômes à peindre.

Il revint à Douarnenez a l’occasion de la fête des vieux gréements pour revoir les copains et leur offrir une somptueuse moules-frites chez Philomène. L’esquimau-fantôme y trônait au-dessus du bar.

– Des touristes écossais m’en ont offert dix fois son prix d’origine.
– Tu as bien fait de refuser Philo, un jour il paiera ta retraite.
– Tu dois avoir plein d’anecdotes à nous raconter sur ton nouveau job.
– Ça ne manque pas. Une fois, dans un château au-dessus du LochNess, j’ai même peint le fantôme d’une autruche. Je me demande bien ce qu’elle fichait là.

Ce qui me permet de conclure cet exo par le proverbe réglementaire

“Tant va l’autruche à l’eau* qu’à la fin je la case.”

*du Loch, of course

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Message  Invité Lun 25 Juin 2012 - 11:15

La fin est un poil capillotractée, mais me permet de caser deux contraintes.
Autrement je crois tout y est, la chansonnette et les phrases interrogatives.
J'ai un poil dépassé le format.
Sorry
Et bon courage aux lecteurs éventuels.

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Message  Invité Lun 25 Juin 2012 - 11:17

Tizef, question purement technique : ça correspond à un exo ? Lequel ?

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Message  Invité Lun 25 Juin 2012 - 11:20

Celui-ci
http://www.vosecrits.com/t914-appel-a-texte-travail

- Ok merci -

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Message  nouga Lun 25 Juin 2012 - 13:20

Je me souviens il y a une dizaine d'années, je me trouvais sur le port de Douarnenez, j'ai cru , je dis bien, apercevoir un kayak avec des otaries qui pagayaient .
c'est vrai que ce jour-là , les langoustines étaient divines et le rosé très frais
je ne sais pas si c'est une cause à effets
quant aux autruches c'est devenu une spécialité bien connue du coin , d'ailleurs les sardines n'ont qu'a bien se tenir
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Message  Invité Mar 26 Juin 2012 - 15:56

J'ai cru bien faire en recyclant un fond de tiroir pour essayer de le faire rentrer dans les contraintes de l'exo. Mais je me suis planté grave comme on dit à l'Académie. Trop long et limite hors sujet.
J'ai donc pondu la nouvelle mouture ci-dessous.

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Exo Travail : Le portraitiste de fantômes Empty Re: Exo Travail : Le portraitiste de fantômes

Message  Invité Mar 26 Juin 2012 - 15:59

Je m’appelle Yvon Legall et suis “Portraitiste de fantômes” dans la région des Highlands. Mais je me déplace dans toute l’Écosse et même au-delà. À la demande.

Pourtant, mais que cela reste entre nous, je n’en ai jamais vu un seul. Je veux dire en vrai (je n’ose dire en chair et en os de peur de passer pour un comique). Il me suffit de peindre un endroit qu’ils fréquentent assidûment pour qu’ils apparaissent sur mon huile (j’ai essayé l’aquarelle, mais le résultat est décevant). Le premier jour on les devine à peine, c’est juste une touche blanche qui apparaît à mon insu. Peu à peu ils se précisent, un peu comme éclot une fleur.

J’emprunte cette image à une cliente, poétesse à ses heures, et folle de joie lorsqu’elle s’est découvert une ancêtre particulièrement sexy.

– Elle vous ressemble, me suis-je permis de souligner.

Du coup, elle m’a trouvé une masse de commandes.

Je livre ma peinture le jour même, lorsque le fantôme n’en est qu’au stade larvaire, afin que l’acheteuse ou l’acheteur puisse profiter de son éclosion. Ils trouvent cela magique, et ils n’ont pas tort. C’est exactement le mot que j’ai prononcé lorsque j’ai découvert mon talent.

*****

Je n’étais alors que peintre du dimanche. Sur semaine, je pointais à la trésorerie de Douarnenez. Un beau soir de septembre, j’ai vu apparaître une trace blanche, au tiers inférieur à gauche, sur une marine que je venais de peindre sur le rivage au clair de lune. J’ai cru d’abord à un simple reflet, mais la forme s’est allongée jusqu’à figurer une sorte d’embarcation. La nuit même, j’ai rêvé qu’elle devenait un kayak propulsé par un esquimau patibulaire.

Au réveil (elle avait encore grandi) je l’ai photographiée en macro puis j'ai actionné le zoom sur l’écran de mon ordinateur. Pas d’erreur, c’était bien un inuit pilotant son esquif. Ils étaient tous les deux du même blanc… spectral (je ne trouve pas meilleur épithète). Imaginez mon trouble. Je frissonnai comme sous une douche glacée et, malgré le silence, je sentis vibrer furieusement mes tympans.

Je saisis immédiatement ma brosse et ma palette pour neutraliser la forme importune et mon huile retrouva sa beauté tranquille de marine de bon aloi.

C’était mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Le soir même, en rentrant du boulot, je découvris un kayak plus sépulcral que jamais et j’eus la désagréable sensation que son occupant se payait ma tronche.

Bien que résolument rationaliste, je dus me rendre à l’évidence. Mon esquimau ne pouvait qu’être qu’un fantôme. Mais que faisait-il en baie de Douarnenez alors qu’on l’eût attendu dans les solitudes glacées du Groenland ?

Mon copain Jean-Paul, à qui je montrais mon œuvre chez Philomène, notre quartier général, élucida cette question subsidiaire :

– Dès lors qu’il échappe aux contraintes spatio-temporelles, pourquoi ne partirait-il à la découverte d’autres horizons. Mets-toi à sa place,
– Ce n’est pas faux.
– D’ailleurs, si tu as le talent de peindre les fantômes, pourquoi n’en ferais-tu pas ton métier ?
– C’est vrai que je m’emmerde à la trésorerie. Mais faut pas rêver.
– Prends tes vacances en Écosse, je suis sûr que tu y trouveras des clients.
– Pourquoi pas ? Philomène, tu nous mettras deux moules frites et une boutanche de muscadet sur lie.
– Comme d'hab.

Ça tombait au poil, j'avais un max de RTT à récupérer.

Au digestif, Yannick, qui nous avait rejoint poussa un couplet de Brassens pour fêter ça :

C´était tremblant, c´était troublant,
C´était vêtu d´un drap tout blanc,
Ça présentait tous les symptômes,
Tous les dehors de la vision,
Les faux airs de l´apparition,
En un mot, c´était un fantôme !


*****

La chance me sourit. Au bar de l’Armorique, le bateau qui fait Roscoff-Plymouth, je fis la connaissance d’un écossais jovial et francophone qui s’emballa pour mon projet et m'évita la galère des chemins de fer d’outre-manche.

– Mon manoir du XVème est hanté depuis qu’un de mes ancêtres a trucidé son épouse infidèle. Je serais enchanté de voir à quoi ils peuvent ressembler.

Tout se passa comme prévu et le type enchanté me présenta à ses potes de la gentry. J’ai téléphoné à mon chef pour solliciter un congé sabbatique. Il fut d’autant plus facilement accepté que le vent était à la réduction des effectifs. Plus tard, quand ma petite entreprise devint suffisamment solide, je postai ma démission.

Je ne compte plus les portraits de revenants que j'ai réalisé ici ou là. J’ai même peint le monstre du Loch Ness, qui n’est en fait que le fantôme d’un dinosaure. Comme dirait l'autre : “Qui peut le plus, peut le moins”, à moins que ce ne soit l’inverse.

*****

Voilà, je vous ai tout dit. Pour l’instant j’ai suffisamment de boulot outre-manche pour envisager un retour au pays. Mais ce n’est que partie remise. Je suis sûr qu’autour des sites mégalithiques, il doit y avoir des trucs vachement intéressant à peindre au clair de lune.




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Message  elea Mar 26 Juin 2012 - 18:58

J’avais lu le premier, je dis oui au second, épuré et plus fort, et l’introduction permet d’éclairer la suite en entrant dans le vif du sujet.
J’ai beaucoup aimé l’idée à la fois poétique, un peu angoissante et traitée sur un mode léger qui lui convient parfaitement.
Jolie éclosion en forme d'exo.

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Message  Sahkti Lun 13 Aoû 2012 - 11:34

Les deux versions me plaisent, même si, il est vrai, la seconde entre davantage dans le cadre de l'exo. J'aime ta manière de raconter, avec une nette préférence pour le premier texte dont j'aime les détails, le sens de l'observation, la minutie des réflexions et autres interrogations. Tout cela est vivant, amusant et on s'y croit volontiers tant c'est narré de manière agréable et juste.
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Message  Sahkti Lun 13 Aoû 2012 - 11:35

Sahkti a écrit:dans le cadre de l'exo
si jamais, pour cet exo, les autres contributions:
http://rollotomasi.free.fr/VE_cat/liste_textes.php3?exo=51
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