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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Lary456 Dim 22 Juil 2012 - 18:00

L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Le professeur entra dans la salle des Terminales et les élèves se levèrent. Chacun ouvrit son livre à la page indiquée et la leçon pût commencer. «Dans la jungle libérale, commença l’enseignant, régnait naturellement la loi du plus fort. L’Etat en était le premier complice qui sous couvert d’économie avait tellement rogné sur les moyens de faire respecter ses propres lois qu’elles restaient lettres morts quand même il y en avait. Tant aussi bien le plus souvent il n’y en avait pas ou un tel foisonnement si inextricable que cela revenait au même. Imaginez que quelqu’un voulût déménager et qu’il dût pour cela vendre son habitation afin d’en acheter une autre. Outre le fait que l’anarchie de la construction avait progressivement recouvert tous les espaces libres d’un fin tissu de constructions qui ne suffisait absolument pas à loger la population, qu’en surcroît de tout cela les prix atteignaient naturellement des sommets si formidables que le moindre mètre carré d’appartement revenait à trois mois d’un salaire moyen. Et pourtant la liberté des prix était sensée jouer toujours en faveur du consommateur, la sacro-sainte compétition, plus elle s’exerçait librement, devant aller dans le sens d’une baisse progressive des prix, de manière que sans besoin de régulation -ce mot même était tabou dans la jungle libérale- consommateurs et producteurs devaient toujours parvenir au meilleur des prix dans le meilleur des mondes possibles (un éclat de rire discret se fit entendre parmi les lycéens). Et bien des agences immobilières offraient leurs services aux acquéreurs ou aux acheteurs pour les aider dans leur transactions. Pour le peu qu’on y recourût donc à la fois pour vendre son bien et en acheter un autre, on devait s’acquitter d’honoraires qui calculés au pourcentage des biens concernés se montaient le plus souvent à presque une année de salaire moyen. Songez-y, reprit le professeur, pour peu que vous vouliez déménager, que la vie ne vous eût point doté des capacités commerciales suffisantes pour vous permettre de faire face tout seul aux démarches qu’impliquait une telle transaction, que vous recouriez en conséquence au service d’une de ces officines, vous en étiez quittes pour devoir travailler toute une année de votre vie à son seul profit. Naturellement la libre concurrence ne jouait qu’en faveur des mieux pourvus en permettant aux professionnels de l’immobilier d’imposer les prix qu’ils voulaient dans la plus grande liberté. Pas question pour l’Etat de immiscer dans ce domaine, c’eût été sacrilège même d’y songer.
D’ailleurs cela faisait système tant aussi le plus souvent, les professionnels des travaux gagnaient plus que des médecins fussent-ils spécialisés. Du coup ceux-ci s’en targuaient pour augmenter leur honoraires. Car comment supporter qu’après tant d’années d’études, ils gagnassent moins que le premier plombier venu ? Les électriciens, les plombiers, les poseurs de moquettes, les carreleurs, brefs tous les métiers requérant un tant soit peu de spécialisation, vendaient leurs services à prix d’or à qui ne pouvaient s’en passer. Sans doute en effet chacun avait-il la possibilité de se tirer d’affaire par lui-même s’il avait le talent de bricoler, mais s’il ne l'avait pas...Vous faisiez venir le plombier, l’électricien ou le carreleur, il sortait son métronome et a chaque battement c’était un franc. Le professeur esquissa un sourire en se souvenant de son ancien maître qui lui avait appris la plaisanterie. Heureusement l’Etat révolutionnaire avait mis fin à ces abus. Ce n’est pas qu’on eût envoyé en prison ceux qui vivaient de si scandaleuse façon, mais des centres de services municipaux avaient été mis sur pied. Chacun pouvait y faire appel à tel ou tel corps de métiers selon ses besoins. Des agents y étaient employés comme fonctionnaires qui rendaient le service sur la base d’une tarification forfaitaire équitable. De la même façon l’on avait créé des agences immobilières municipales pour faciliter les transactions de biens d’habitation. Les boutiques du Privé avaient été laissées libres soit de s’affilier au réseau de l’Etat, soit de continuer sur leur première lancée. Et les plus férues de libéralisme qui ne jurant que par la libre concurrence avaient opté pour la seconde possibilité n’avaient pas tarder à connaître le sort qu’elles s’étaient mérité. Je veux dire, conclut le professeur, le dépôt de bilan, tant les citoyens avaient unanimement opté pour le réseau municipal de Services que l’Etat révolutionnaire dans sa bienveillance venait de mettre en place dans son souci de l’intérêt commun.

Lary456

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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty Re: L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Invité Dim 22 Juil 2012 - 18:33

Eh bien je doute que même le plus imparfait des manuels scolaires s'exprime ainsi.
Une répétition proche dès la deuxième ligne, des fautes de langue, de ponctuation et d'orthographe dans les lignes qui suivent ; je n'ai pas poursuivi ma lecture. Ou plutôt, j'ai survolé le reste par acquit de conscience, le bénéfice du doute. Mais non, rien à faire, il va falloir le réécrire, ce livre.


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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty La révolution véritable et les tags

Message  Lary456 Dim 22 Juil 2012 - 19:30

La révolution véritable et les tags

21 août 2015
Une grande journée était organisée. Toute la population était conviée pour l’effacement des tags. Dans l’état libéral à son point culminant, toutes sortes de délinquants étaient plus ou moins admis à commettre leur délit en toute impunité. Oh, ce n’est pas que les lois manquassent pour les réprimer, simplement l’on y faisait tellement d’économies sur les personnels chargés de veiller à leur application, qu’en définitive elles restaient lettres mortes. C’est ainsi qu’en France aux abords des gares en particulier, d’innombrables façades restaient couvertes de tags des mois et des mois durant sans que personne s’en émût ni encore moins entreprît d’y remédier. Et bien l’un des actes fondateurs de la révolution fut d’y mettre un terme. Le 21 août 2015 fut ce jour où chacun fut convié à prendre qui sa brosse qui son rouleau pour recouvrir les lettres géantes qui avaient semé la terreur dans les cités pendant tant et tant d’années. L’armée de libération avait naturellement été chargée d’organiser la mise à disposition du matériel : des buvettes avaient également été mises en place pour permettre à chacun de s’équiper, des tabliers étaient proposés aux volontaires venus sans, mais aussi des casquettes pour ne pas se mettre de peinture dans les cheveux. Et puis quel bonheur ensuite de recouvrir ces immenses chancres vérolés que l’on avait décorés du beau nom de fresque urbaine. On avait été jusqu’à y voir du «street art» tant il est vrai que dans l’Etat libéral à son apogée un étron de chien sur le trottoir était regardé aussi comme du street art, une agression dans la rue... il ne manquait d’esthètes pour crier au miracle du dynamisme créatif.

Sans doute certaines productions ne manquaient-elles pas de qualité, avait reconnu Gary lors de son discours inaugural, pour autant le cheval de Troie manquait-il de charme que les Troyens aient pu le considérer comme un présent des dieux ? Non ! Sans doute était-il ouvragé de métaux précieux, de formes délicates et soigneusement ornementées qu’ils aient pu lui accorder pareille dignité. Pourtant il ne contenait que des guerriers bien décidés à mettre leur cité à feu et à sang. De la même façon si admirable que fussent certains tags, ils ne consistaient en fin de compte qu’en une appropriation par le fait de l’artiste prétendu de la surface ainsi peinturlurée. Il se l’appropriait pour son seul profit sans souci aussi bien du propriétaire lui-même que d’ailleurs du public dans sa généralité, puisque effectivement la représentation apportée ne résultait du désir ni de l’un ni de l’autre. Mais que des individus particuliers puissent s’approprier des biens communs pour leur utilité personnelle, voilà qui s’inscrivait fort bien dans la logique de l’Etat libéral pour qui seul comptait le droit du plus fort fût-ce au dépens de l’immense majorité de ceux qui restaient dans la médiocrité. Ainsi était-il tout naturel que l’Etat révolutionnaire, qui n’entendait pas s’accommoder d’une pareille logique, commençât donc à se poser, à s’affirmer de la façon la plus symbolique par l’effacement des tags si beaux qu’ils fussent et leur remplacement général par des surfaces simples et unies. De grandes clameurs et de vifs applaudissements avaient accueilli cette déclaration. Aussi de nombreux bénévoles s’étaient-ils donné rendez-vous ce 21 août pour participer à cette journée historique de l’effacement des tags. D’autant que c’était le 21 août 2012 que le jeune Étienne, un an avant le début de la Révolution Sexuelle Véritable, indigné d’une fresque que les autorités municipales dans leur habituelle complicité avait laissée perdurer plusieurs mois de suite dans essayer de la retirer, se munissant d’un pinceau et d’un pot de peinture, avait lui-même pris l’initiative de la recouvrir et nettoyer avec tout le courage et toute la hardiesse tellement propres à son âge. Naturellement les complices des auteurs rameutés par ce geste blasphématoire, n’avaient pas tardé à accourir en meute grondante pour lui passer l’envie de son geste. Mais lui loin de s’en émouvoir, avait continué à la recouvrir de peinture blanche. Tant qu’à la fin la police même étant arrivée, il ne dut son salut qu’a sa mise en état d’arrestation. Pourtant comme dans les années soixante le mouvement des droits civiques avait pris naissance par les refus d’une femme de couleur à céder sa place dans un bus d’Atlanta, c’est ainsi : par la détermination d’Etiennes aux abords de la gare du Sud à recouvrir une de ces plaies purulentes de la société libérale, que la Grande révolution avait dû de prendre son essor.

Lary456

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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty Re: L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Modération Dim 22 Juil 2012 - 19:55


Lary456 se donne bonne conscience en commentant un texte juste avant de poster un nouveau texte.
Lary456 poste un deuxième texte sans rapport avec le premier, dans le même fil, au mépris de notre règle interne qu'il connait bien (voir "Poème aux poupées" et notre remarque du 17 décembre)...
Lary456 va devoir comprendre que VOS ECRITS n'est pas une vitrine où l'on s'expose.
Et que si on le fait, il convient de soigner un minimum ses écrits, comme le stipule très clairement le texte de notre page d'accueil et comme le mentionnait le premier commentaire un peu plus haut.
Ce fil est verrouillé en attendant un contact par mail à l'attention de la Modération : moderation@vosecrits.com

.

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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty Re: L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Modération Dim 22 Juil 2012 - 21:45


Une réponse ayant été reçue, ce fil est libéré pour les commentaires.
Si vos textes à venir sont véritablement des suites au premier, comme vous l'affirmez, continuez à les poster ici mais "avec parcimonie" svp.
Et veuillez respecter les quelques petites règles de VOS ECRITS qui vous ont été rappelées, merci.


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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty Re: L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Invité Mar 24 Juil 2012 - 16:40

Puisqu'on a libéré ces textes afin qu'ils soient commentés, je veux bien donner mon sentiment.
J'ai trouvé ces deux pavés lourds et indigestes. Ecriture non relue apparemment, trop de fautes sont là pour gâcher la lecture, sujets pour moi non passionnants, présentation non aérée, des sauts de ligne de temps en temps seraient les bienvenus... Bref, je n'ai pas apprécié. Une autre fois peut-être.

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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty Re: L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Invité Mar 24 Juil 2012 - 21:37

Un texte qui semble n'être écrit que pour exprimer les griefs et revendications de l'auteur face à la société, il faudrait un talent de pamphlétaire pour tenir ce pari !
Les imparfaits du subjonctif ne suffisent pas à donner de la tenue au style, qui souffre de trop d'erreurs de langue.
J'avoue ne pas avoir lu la suite.

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L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier Empty Re: L’Etat révolutionnaire et la crise de l’immobilier

Message  Sahkti Mer 1 Aoû 2012 - 7:43

A la lecture du premier texte, j'ai cru lire une diatribe sur la crise du logement à Genève, tout y est... et c'est à peu près tout :-)
Un texte qui étale, s'étale, un professeur qui donne une leçon manquant totalement de conviction, une récitation péremptoire qui se veut je ne sais quoi contre je ne sais qui et manque à mes yeux de pertinence. Il en va de même pour le second texte dont j'ai du mal à saisir la finalité.
Désolée, je suis mauvais public pour ça.
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