Dialogue extrême
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midnightrambler
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Raoulraoul
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Dialogue extrême
Dialogue extrême
Dans la salle d’un château. Les parties communes. Un courant d’air fait vaciller la flamme des chandelles.
CESAR : Je t’adore.
REINE : Et moi je ne peux plus dormir dans l’obscurité étoilée.
CESAR : Je contemple ton soleil, malgré la fatigue des ombres qui se penche pour nous servir l’angoisse.
REINE : Laisse-moi affûter mes muscles sans ta permission. Je souffre tellement, que mon squelette n’en connaît plus la cause.
CESAR : Ecartons alors un instant la pluie pour que j’embrasse ton jardin.
REINE : Je vais plutôt clouer ton sexe à la serrure des sorcières !
CESAR : Qu’importe, je n’ai aucun scrupule à sentir mon humanité grandir.
REINE : Je ne pourrai plus accueillir ta charité comme des retrouvailles. Ma langue est une épée toute entière !
CESAR : Moi, je ne veux plus me satisfaire de nos délires. Je préfère me livrer au printemps des collines.
REINE : Suffit ! J’ai perdu mes murmures, nos soupirs, au profit de tes grognements et de tes hallucinations.
CESAR : Ah ! boire à la fontaine immédiate de ta carcasse ! Et dans tes mouchoirs je fouille, pour y déceler le lapis-lazuli de tes yeux !
REINE : Je te pisse ma merde par tous les tétons de ma peau !
CESAR : Aimer, c’est peut-être se faire caresser l’oiseau par une herbe.
REINE : Et haïr, c’est t’arracher les organes un beau matin, et ne plus jamais te les rendre ! Me venger d’une maladresse désormais irréparable !
CESAR : Aimer, c’est partager sans être sûr de rien.
REINE : Que mon odeur alors devienne misérable pour asphyxier ton âme !
CESAR : Parfois on déplie la mosaïque d’une reine pour qu’elle vous étouffe de ses toxines.
REINE : Moi, je te crache mes intestins, car je ne peux plus te fredonner un désir.
CESAR : Tu devrais cesser de vouloir te soustraire à mon épaisseur, à ma puissance de boucher. Je voudrais tellement mettre loin mon barreau sous ta jupe qui ne s’offre plus.
Bruit du tocsin dans la campagne. Le vent se lève
REINE : Sais-tu, que jour et nuit, je complote des simulacres, en attendant ton engourdissement fatal ?
CESAR : Sache, qu’aujourd’hui, je n’admire plus en toi la prostituée qui flirtait avec le mépris. L’amour, ce n’est pas exposer ce qu’on aime aux fenêtres du diable !
REINE : Mon César, je te tendrai des souricières partout, dans les décors les plus paisibles.
CESAR : Ma Reine, je te frotterai la cuisine en contournant lentement l’étalage de tes tartines.
REINE : Sous ton manteau, je te glisserai des bêtes glacées qui te suceront le rossignol.
CESAR : Moi, je te donnerai mon chemin, même si toi tu ne m’ouvres pas le tien.
REINE : Et si pour finir, je t’affichais un aimable poème pour que tu tombes à genoux ?
CESAR : Viens plutôt découvrir la rouille considérable dans ma névrose au chômage !
REINE : J’espère plutôt au pirate qui me délivrera !
CESAR : Viens me dire oui à tout ce qui mériterait qu’on dise non.
REINE : J’ai un fouet à la place des cheveux ! Je condamnerai mon seigneur, afin qu’il ne quitte plus jamais sa forteresse.
CESAR : Alors marchons ensemble avec le même échauffement, jusqu’à ce que l’explosion nous sépare.
REINE : Tu as mutilé la beauté en la faisant copuler avec d’autres cœurs !
CESAR : Jamais, hélas, je ne pourrai donc plus humer tes cendres, au fil de ma mémoire ?
REINE : Non, jamais ! Parce que je m’enferme dans l’énervement à te punir, alors que je pourrai te pardonner…
Elle s’effondre à terre. Lui, sort en claquant la porte. Une brassée de chandelles s’éteint.
**
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Dialogue extrême
Mais ça m'énerve de ne jamais savoir quoi dire devant tes textes, Raoulraoul !
à part que j'ai pris un très jubilant plaisir aux savoureuses outrances de celui-ci...
C'est juste un peu court ( mon commentaire) par rapport à tout ce qui m'a traversée pendant la lecture de ce texte, mais de façon si fugace...
à part que j'ai pris un très jubilant plaisir aux savoureuses outrances de celui-ci...
C'est juste un peu court ( mon commentaire) par rapport à tout ce qui m'a traversée pendant la lecture de ce texte, mais de façon si fugace...
Invité- Invité
Re: Dialogue extrême
Questionner un texte aussi jubilatoire que celui-ci, c'est un vrai défi !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Dialogue extrême
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
Fera ternir vostre beauté.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 70
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Dialogue extrême
Raoulraoul, je veux te dire que moi aussi je ne sais pas commenter tes textes. Pourtant, je les lis tous, ils restent dans ma tête et j'apprends en les lisant, je me dis souvent "oui c'est comme ça qu'il faut écrire". Ce qui est fascinant chez toi, c'est que tu es toujours en train de chercher, d'expérimenter et ça c'est rare. Merci pour tout ça.
Invité- Invité
Re: Dialogue extrême
Ce qui rend ce texte attachant, jouissif, c'est son caractère subversif. Ses moyens ? Le brouillage systématique des niveaux de langue qui passe, parmi d'autres choses, par le jeu de métaphores sexuelles tantôt abstraites, tantôt poétiques, tantôt triviales, par la rencontre incongrue, dérangeante, du désir sexuel explicite avec l'imagerie explicite du cadavre, par le recours aux fonctions excrémentielles pour exprimer le rapport à l'autre. J'aime, surtout, cette confusion permanente du tragique (champ lexical de la folie et de l'enfermement, didascalies) et du comique de situation (assimilable, ici, à du vaudeville) dans une surenchère absolument délectable.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Dialogue extrême
Oui, délectable est le mot. Mais derrière tout ce délire et tout ces registres mêlés dont parle jfmoods, il y a - et c'est comme une note grave tenue tout du long - le rappel de ce qu'est la passion : ce mélange fascinant, impensable, bouleversant, dangereux.
Re: Dialogue extrême
Ça fesait longtemps que je ne t'avais pas lu. C'est vrai que tu as un talent monstrueux. Absolument.
re : Dialogue extrême
Merci à vous tous pour vos commentaires.
A Coline Dé : "Tout ce qui te traverse d'une façon fugace..." c'est en effet ce à quoi je vise. L'insaisissable qui passe cependant réellement. Ta remarque me fait très plaisir.
A Vertigo : L'expérimentation me stimule. Tu as senti juste.
A jfmoods : Ton analyse m'apporte beaucoup. L'objectivité de ton commentaire correspond à ma démarche. La lire avec tes phrases me fait mieux la comprendre.
A Seyne : Tu as raison de préciser la note grave que contient (pour moi) l'expression des passions. Vaudeville oui, mais aussi drame.
A Midnightrambler : Pour ton clin d'oeil.
A Yoni Wolf : Pour ta spontanéité si encourageante.
A Coline Dé : "Tout ce qui te traverse d'une façon fugace..." c'est en effet ce à quoi je vise. L'insaisissable qui passe cependant réellement. Ta remarque me fait très plaisir.
A Vertigo : L'expérimentation me stimule. Tu as senti juste.
A jfmoods : Ton analyse m'apporte beaucoup. L'objectivité de ton commentaire correspond à ma démarche. La lire avec tes phrases me fait mieux la comprendre.
A Seyne : Tu as raison de préciser la note grave que contient (pour moi) l'expression des passions. Vaudeville oui, mais aussi drame.
A Midnightrambler : Pour ton clin d'oeil.
A Yoni Wolf : Pour ta spontanéité si encourageante.
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Dialogue extrême
Ils sont à bout, ils sont au bout d'une histoire ; ils sont au bout des mots, en leut pointe acérée, au bout de leurs émotions. Ils vont à l'extrême du dire. L'extrême n'est pas l'excès, il ne passe pas les limites, il se tient juste au bout, à la pointe, à la frontière ; il ne va pas au-delà, il ne passe pas les bornes. Les deux personnages se tiennent là, à la lisière du dicible. Une parole au bord du vide, au bord du néant silencieux. Sur une arête pour saisir l'existence dans ses extrémités.
Des répliques courtes où l'on est précipité très vite jusqu'à leur terme ; pas de phrases longues dont on ne verrait pas le bout, à l'horizon lointain d'un point final.
Tout, au bout, sans tabous, des mots debouts jusqu'aux bords de l'existence.
On pourrait voir dans ces personnages, deux spectres, deux fantômes qui hantent un château, alors qu'ils expriment, qu'ils s'expriment, dans l'extrême de l'existence. Ils ne le sont pas encore, ils sont en devenir spectral.
Cesar et Reine : deux souverains, deux puissants, un empereur, une reine.
Deux êtres tout puissants, réduits au pouvoir de la parole, au pouvoir de dire. Porteurs d'une parole à ses limites ; sommets d'une hiérarchie sociale pour dire les sommets de l'existence tout humaine.
Dialogue d'amour et de haine.
Cesar n'aime pas tout simplement, un empereur ne peut pas simplement aimer, aimer comme le commun des mortels, il n'aime pas, non, il "adore". Et Reine ne peut être que sa reine, sa déesse, sa divinité suprême. Cléôpatre en face de César. L'amour n'est pas ici tièdeur et modération, mais folie et passion.
Il voit en elle, ou à travers elle, gloire, prestige, grandeur, " je contemple ton soleil", l'astre brillant, malgré les ombres déclinantes, penchées "pour servir l'angoisse".
Extrême : il veut voir un soleil en face, ce qui en elle est son couronnement, le bord extrême de son être sublime.
Mais si César veut aller au plus haut, il veut aussi se tenir au plus profond, ou au plus bas. A l'autre bout de l'amour, le corps, le sang, le sexe. Porter aussi le sexe jusqu'au bout, jusqu'au plus loin : "Je voudrais tellement mettre loin mon barreau sous ta jupe qui ne s’offre plus." jusqu'à l'extrême bord de son être de chair.
Et sa chair est monde : "jardin" ; "printemps des collines" ; " lapis-lazuli de tes yeux"; "oiseau" ; "herbe". César : roi du monde, empereur de la chair ; souverain de la chair du monde.
Reine, elle, est dans la haine. Elle est à bout. Au bout du supportable : "je ne peux plus dormir dans l’obscurité étoilée". Plus dormir sous les astres souverains, sous l'impériale lumière qui perce la nuit, qui laisse pourtant subsister la nuit et ses ténèbres.
Elle rejette le sexe. Elle refuse la chair.
Reine castratrice, elle veut extirper le sexe. "Je vais plutôt clouer ton sexe à la serrure des sorcières !" le sexe maléfique, à ficher comme on clouait une chouette sur une porte pour conjurer le mauvais sort. A la serrure : l'ouverture des maléfices. Qu'il copule avec les sorcières, les mégères hideuses. Sexe clef des sortilèges. Portes d'un enfer, pas une ouverture sur le "jardin", monde des délices.
Sa langue est désormais "une épée toute entière !" : langue prête à transpercer, couper, trancher. À émasculer. Châtrer. " Haïr, c’est t’arracher les organes un beau matin, et ne plus jamais te les rendre !"
Couper le sexe, couper avec lui, en finir avec la virilité. Vomir, le vomir, lui l'empereur du sexe, lui, et son impériale déception. Le rejeter par tous les pores, et tous les reliefs de sa peau : "Je te pisse ma merde par tous les tétons de ma peau !". Empereur déchu, du sommet céleste à l'excrémentiel. Rebut d'humanité. Haine toute puissante, mène qui la subit aux pires extrémités, et qui la vit aux mots du pire.
Nausée du sexe, et crachat. Elle rejette en reine son ventre et sa chair : "Moi, je te crache mes intestins, car je ne peux plus te fredonner un désir." Elle vide son corps dans le temps même qu'elle vide César de sa virilité masculine. Chacun se trouve vidé de soi, désincarné sous l'effet des mots, étripé.
De l'extrême existence, des sentiments, de la passion, de la jalouise et de la déception, ils passeront à l'extrême transparence, spectres pour toujours, sans corps tangible, fantômes du château, pour toujours. On croyait voir deux fantômes, on a vu deux humains se changer en spectres sous l'effet d'un sentiment extrême, ambivalent, se renversant de l'amour à la haine.
Des répliques courtes où l'on est précipité très vite jusqu'à leur terme ; pas de phrases longues dont on ne verrait pas le bout, à l'horizon lointain d'un point final.
Tout, au bout, sans tabous, des mots debouts jusqu'aux bords de l'existence.
On pourrait voir dans ces personnages, deux spectres, deux fantômes qui hantent un château, alors qu'ils expriment, qu'ils s'expriment, dans l'extrême de l'existence. Ils ne le sont pas encore, ils sont en devenir spectral.
Cesar et Reine : deux souverains, deux puissants, un empereur, une reine.
Deux êtres tout puissants, réduits au pouvoir de la parole, au pouvoir de dire. Porteurs d'une parole à ses limites ; sommets d'une hiérarchie sociale pour dire les sommets de l'existence tout humaine.
Dialogue d'amour et de haine.
Cesar n'aime pas tout simplement, un empereur ne peut pas simplement aimer, aimer comme le commun des mortels, il n'aime pas, non, il "adore". Et Reine ne peut être que sa reine, sa déesse, sa divinité suprême. Cléôpatre en face de César. L'amour n'est pas ici tièdeur et modération, mais folie et passion.
Il voit en elle, ou à travers elle, gloire, prestige, grandeur, " je contemple ton soleil", l'astre brillant, malgré les ombres déclinantes, penchées "pour servir l'angoisse".
Extrême : il veut voir un soleil en face, ce qui en elle est son couronnement, le bord extrême de son être sublime.
Mais si César veut aller au plus haut, il veut aussi se tenir au plus profond, ou au plus bas. A l'autre bout de l'amour, le corps, le sang, le sexe. Porter aussi le sexe jusqu'au bout, jusqu'au plus loin : "Je voudrais tellement mettre loin mon barreau sous ta jupe qui ne s’offre plus." jusqu'à l'extrême bord de son être de chair.
Et sa chair est monde : "jardin" ; "printemps des collines" ; " lapis-lazuli de tes yeux"; "oiseau" ; "herbe". César : roi du monde, empereur de la chair ; souverain de la chair du monde.
Reine, elle, est dans la haine. Elle est à bout. Au bout du supportable : "je ne peux plus dormir dans l’obscurité étoilée". Plus dormir sous les astres souverains, sous l'impériale lumière qui perce la nuit, qui laisse pourtant subsister la nuit et ses ténèbres.
Elle rejette le sexe. Elle refuse la chair.
Reine castratrice, elle veut extirper le sexe. "Je vais plutôt clouer ton sexe à la serrure des sorcières !" le sexe maléfique, à ficher comme on clouait une chouette sur une porte pour conjurer le mauvais sort. A la serrure : l'ouverture des maléfices. Qu'il copule avec les sorcières, les mégères hideuses. Sexe clef des sortilèges. Portes d'un enfer, pas une ouverture sur le "jardin", monde des délices.
Sa langue est désormais "une épée toute entière !" : langue prête à transpercer, couper, trancher. À émasculer. Châtrer. " Haïr, c’est t’arracher les organes un beau matin, et ne plus jamais te les rendre !"
Couper le sexe, couper avec lui, en finir avec la virilité. Vomir, le vomir, lui l'empereur du sexe, lui, et son impériale déception. Le rejeter par tous les pores, et tous les reliefs de sa peau : "Je te pisse ma merde par tous les tétons de ma peau !". Empereur déchu, du sommet céleste à l'excrémentiel. Rebut d'humanité. Haine toute puissante, mène qui la subit aux pires extrémités, et qui la vit aux mots du pire.
Nausée du sexe, et crachat. Elle rejette en reine son ventre et sa chair : "Moi, je te crache mes intestins, car je ne peux plus te fredonner un désir." Elle vide son corps dans le temps même qu'elle vide César de sa virilité masculine. Chacun se trouve vidé de soi, désincarné sous l'effet des mots, étripé.
De l'extrême existence, des sentiments, de la passion, de la jalouise et de la déception, ils passeront à l'extrême transparence, spectres pour toujours, sans corps tangible, fantômes du château, pour toujours. On croyait voir deux fantômes, on a vu deux humains se changer en spectres sous l'effet d'un sentiment extrême, ambivalent, se renversant de l'amour à la haine.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Dialogue extrême
Un régal de te lire, Louis ! Ta plume ne lâche jamais sa proie.
Merci.
Merci.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Dialogue extrême
j'aime,
j'ai lu et relu... avec plaisir,
bravo Raoulraoul... et merci !
j'ai lu et relu... avec plaisir,
bravo Raoulraoul... et merci !
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
re : Dialogue extrême
A Louis. Tu es parvenu à lire derrière les apparences. Surtout ce texte-ci puisqu'il n'est que métaphores, périphrases, catachrèses, synecdoques... Sujet extrême (amour/haine) avec une écriture de l'extrême. Comme tu l'exprimes clairement en effet : "paroles des limites, les bords de l'existence" et aussi tu précises "le passage du plus haut au plus bas, mots sans tabous, sang, sexe, excréments".
Tu évoques également une dimension qui m'a échappé ; celle du spectral, du fantomatique intangible, en effet dans ce "château" qui s'y adonne... Merci d'avoir amener de l'intelligible dans ce tissu de formes glissantes, mais cependant fondées derrière le spectre des figures de style.
Merci aussi à Pussicat de m'avoir "relu", car en effet il faut le vouloir.
Tu évoques également une dimension qui m'a échappé ; celle du spectral, du fantomatique intangible, en effet dans ce "château" qui s'y adonne... Merci d'avoir amener de l'intelligible dans ce tissu de formes glissantes, mais cependant fondées derrière le spectre des figures de style.
Merci aussi à Pussicat de m'avoir "relu", car en effet il faut le vouloir.
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
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