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Ce n'est qu'un rêve

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Ce n'est qu'un rêve Empty Ce n'est qu'un rêve

Message  Steve_Hedgerinn Lun 7 Avr 2014 - 10:15

Livre I
« La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »
Constantÿn Huygens
Extrait de Hofwijck

1

J'imaginais une belle femme, un cœur noble qu'on en voit plus depuis les séries comme Top model, j'étais bercé par cette idée depuis la maternelle.
Je m'appelle Cartier Mullory, il m'arrivait d'avoir une grande difficulté d'être et un profond désarroi, tel le désert ouest-africain.J' aimais les femmes, mais j'avais une grande peur de les approcher, de peur de les casser. Je rêvais encore d'une fille comme Alicia Keys, Selena Gomez ou Cyrus. J'en rêvais tous les jours comme un enfant qui venait à peine de découvrir un nouvel hobby. J'étais assis à penser, mais personne ne se souvenait à peine du nom de l'artiste que j'admirais le plus...
- Hannah Montana !
Près de moi, posée sur une table, une pina collada. Je prenais de l'air en manipulant mon téléphone. J'aurais tourné sans relâche dans la grande ville de Libreville, à déposer les demandes d'emploi. Je semblais fatiguer,  étais aussi tenace qu'une roche dure ou comme du granite.
En soupirant, je sentis un air nouveau à la belle plage du Lycée Leon Mba. J'essayais de chasser cette image de femme qui se dessinait dans mon esprit, j'avais passé toute ma jeunesse à apprendre, j'ai raté sa prime abord à défendre la conscience collective féminine qui le hantait chaque jour. De mon regard, je balayais tous les étals et les gens qui étaient autour. Je profitais autant que possible de la plage. Le bruit des vagues incessantes m'immobilisait à écouter la mélodie, assistant à la fusion d'avec la fumeuse idée de partir loin d'ici. J'avais rencontré une fille qui pouvait peut-être estimer avoir mon cœur, mais j'étais ailleurs à rêver de ma Madonna. J'en avais marre de la vérité qui lui barrait la véritable réalité, je luttais contre le mensonge, mais ne pouvais m'en contraindre quand une situation était trop forte. J'affrontais beaucoup la solitude pour élargir mon avenir et réaliser combien de fois l'illusion était forte et que la vie n'était rien que le bonheur. Cette chose dont j'étais en quête, dont le fantôme ne se révélait que rarement, au moment où l'on s'attendait le moins, alors j'attendais ce jour.
Chaque jour, je m'asseyais à la plage. J'étais fier de n'avoir jamais manqué un seul jour de Lycée. Pouvais-je sérieusement s'absenter deux semaines pour se rendre à la plage Léon Mba et s'amuser avec mon amie Akira ? C'était une fille que j'eus rencontrée avec l'aide de son ami Danibo.
Il avait tant souhaité avoir une fille depuis que j'étais si jeune. Je jouais souvent à parler avec la belle illusion d'une fille de dix ans.
- Comment ne pourrais-je pas te rejoindre ma chère enfant ?
Les yeux s'emplissaient de larmes, les yeux étaient tous blancs, sans la moindre rougeur. Loin dans ma rêverie, je ne pouvais me rendre compte de ce qui se passait devant moi, quand la serveuse me remit une pochette pour payer la note.
- Ah oui ! J'oubliais. Ça fait combien ?
- Deux mils cinq cent.
- Tenez.
J'avais essayé de sécher les larmes sans trop les faire remarquer. Heureusement que je n'avais pas touché sa fille fictive, sinon je me ferais passer pour un gars étrange. Son portable sur la table, je le ramassai pour rejoindre Akira.
- Allô !
- Allô !
- Bonjour Akira, ça va mieux ? Tu as encore des douleurs au ventre ?
- Non, ça peut aller. Tu es où ? Je peux te rejoindre ? Je regarde la série ma famille d'abord.
- Je ne sais, mais je préfère que tu restes à la maison. Par ces temps insécures, il vaut mieux rester à la maison.
Je raccrochai aussitôt. Tout allait mieux, la réalité me convenait maintenant. Mais il restait encore celle de rencontrer les beaux-parents, une réalité que je rechignais à ma jeunesse, en me disant comment faire. Son bon sens m'avait conduit à prendre beaucoup de distance.
Deux ans plus tard. Moi et Akira avions eu une fille et décidâmes de l'appeler Cantrice. Elle avait les traits de sa mère, une belle jeune fille qui était à sa deuxième année d'existence. Cantrice supportait mal l'idée de dormir loin de ses parents, ce qui avait créé une séparation de corps du couple. Il n'y avait plus assez de temps pour s'embrasser, telle notre fille avait tout notre cœur. J'étais accompli et poursuivais son bonhomme de chemin.
Un soir, alors que j'étais fatigué, rentré tard, je fus réveillé par un sursaut de la petite Cantrice qui m'avait surpris dans mon sommeil.
- C'est un cauchemar, dit Akira. C'est rien.
- Ça va aller, d'accord dis-je.
- Cantrice, ça va aller, c'est juste un rêve, ce n'est pas réel, reprit Akira.

Cantrice, la petite fille de deux ans était blottit dans les bras de sa mère. Elle agrippait fortement sa mère, elle séchait peu à peu ses larmes, prit d'effroi et maintenant raffermi par l'assurance. Je pensais que la petite était très câline, très intelligente, mais aussi trop protégée. Je me réveillai pour me rendre à la douche. Cantrice avait un petit corps parfait que certains pouvaient l'envier publiquement. Avec sa petite tête, on pouvait presque toucher ses petites joues tout le temps.

Maman Akira voulut se rendormir quand le téléphone sonna. D'un bruit, on aurait dit un cri. On pouvait croire lorsqu'une voiture freine après une accélération incertaine. Les yeux étaient lourds, qu'elle n'avait pas perdu son sommeil. Cantrice s'était rendormi à poings fermés. Akira se demandait qui pouvait l'appeler à cette heure ?

Je m''étais rendu dans le salon. Je lisais ses journaux vieux de quelques jours. Je lisais en réfléchissant à la société gabonaise qui était dans une course noire pour le crime et la violence. Pas même les autorités ne trouvaient de solution, j'aimais souvent regarder les faits divers quand il s'agissait de lire un journal. C'était la première chose que je lisais quand je devais lire. Aussi, chaque jour, je devais m'offrir un thriller ou un roman noir, c'était ainsi que je me rafraîchissais concernant les sueurs sociales de mon pays.

Akira se retourna, se rapprocha du bord du lit et décrocha le téléphone. Elle avait encore la bouche pâteuse, et les yeux pleins de boues. Elle essaya de se concentrer pour se fixer un objectif pour mieux entendre ce qu'on pouvait lui dire.
- Allô ?
- C'est moi.
C'était un homme. Il avait une grosse voix rassurée, il semblait savoir ce qu'il voulait. Peut-être quelqu'un qui s'était trompé à propos du Zoom, ce n'était pas la première fois.
- Qui êtes-vous ? Comment vous appelez-vous ?
- C'est justement où je veux en venir. Je suis moi, un créancier de votre mari, il me doit du sang. Je me dois de le reprendre. Je sais très bien que vous avez une jeune coquette de deux ans qui apprend à l'école triomphale.
Akira raccrocha le téléphone. Elle ne sut trop comment le prendre, mais elle avait l'air paniqué. Elle vint au Salon me rejoindre qui était plongé dans sa lecture matinale. C'était bien une menace, elle essayait de se contrôler, mais ne pouvait se contenir, c'était trop dur. Cinq après trois ans de mariage, elle ne pouvait imaginer qu'une chose pareille pouvait arriver à leur petite famille. Elle vint se blottir dans mes bras en pleurant.
- Qu'est-ce tu as ma chérie ?
- Je ne sais pas.
- Mais tu pleures, c'est impossible que ça aille bien, il y a forcement un mal quelque part. Que ce soit ton corps ou une idée qui te chagrine.
Je n'avais pas prit d'un coup le sérieux qu'on me reconnaissait. Je riais de voir pleurer sa femme qui semblait troubler, qui tremblait, mais j'eus à l'idée que ma femme ne pouvait sangloter sans raisons et me suis dit qu'il y avait un malheur à la campagne, peut être une mauvaise nouvelle.
- Chérie, nous avons reçu une menace au téléphone, me dit Akira.
- Comment ça une menace ? Tu viens à peine de te réveiller. Tu es sûre que ce n'est pas un rêve ?
- Aussi sûre que je te vois, mon chérie, arrête de me prendre pour une menteuse.
- D'accord.
Je riais tellement. On pourrait croire que j'étais incrédule, mais ce n'est pas de ma faute, ma femme manquait de conviction selon moi, elle manquait de rationalité. Mais je mis un doigt de silence contre ma bouche.
« C'est toujours là que l'acteur meurt à la fin, pensai-je », je regardai le mur, puis me mis à regarder le plafond.
- Chérie, on nous menace et toi, tu regardes le plafond. À quoi tu penses ? Tu dois quelqu'un ? Pourquoi tu ne regardes pas le ciel ?
- Je ne dois personne. Certainement que quelqu'un nous veut du mal, mais pourquoi ?
- Mon dieu ! Je ne sais mon chérie, j'ai peur. Comment va-t-on gérer ça, tu ne connais personne à la Police judiciaire ?
- Je ne crois pas en la force de la Police, qui touche à ma famille, je change mon costume.
- Mon dieu !
Je mis de la musique à fond et me mis à pleurer avec ma femme. On pouvait noter que c'était une famille peu ordinaire, mais quand le chef de famille est illusionniste, c'est toute la famille qui l'est. Akira fit un tour à la douche pour se nettoyer le visage et le plein brossage de dent.
Elle essayait de se reprendre pour suivre le train de la musique qui était en exhalaison. C'était le morceau Mourir sur scène de la grande diva italienne Dalida qui passait. J'imitai Dalida en me mettant à genou à la fin de la chanson, puis je remis le morceau au tout début.

Steve_Hedgerinn

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Message  Steve_Hedgerinn Lun 7 Avr 2014 - 10:42

2
Le lendemain. Je me sentais un peu mieux qu'hier, la journée était d'une senteur agréable que l'on envie au temps qu'il fait. Je repensais à la scène d'hier qui me faisait sourire. Je me disais qu'Akira voulait souvent me rendre émotionnel pour avoir le dessus, mais avant tout, j'étais un homme, je ne devais pas être sur mes faiblesses en dépit de mon humanité qui faisait loi devant l'immoralité et la raison de vivre.
Je m'étais dit qu'Akira était vraiment secoué par ses parents à propos de notre mariage trop précipité, peut être que ses parents doutaient de mon sérieux avéré. Il était neuf heures, le soleil avait prit son trône et régnait de sa lumière rayonnante dans tout le ciel de notre pays.
L'image de la femme parfaite réapparut comme par magie, telle une ombre animée, sur le mur bleu-ciel du salon. Une légère mélancolie m'anima comme si ma jeunesse eut été ratée depuis l'âge de la maturité. C'était une esquisse de femme sans yeux, une silhouette que l'on pourrait une déesse déambulée semblable une déesse des eaux. C'était un vieux rêve qui n'avait pas vu le jour, d'épousé une fine artiste qui s'exhiberait devant avant de passer à l'acte. À quoi bon gâcher toute une vie, me demandais-je.
C'était tout moi là, de vouloir le contraire des choses, en fuyant la difficulté. Je repensais à l'homme qui n'existait pas, cette idée me hantait maintenant, mais rien n'était concret, juste que l'image que je voyais avait changé de forme. C'était peut-être le brigand d'hier qui avait menacé ma femme, j'étais tellement sceptique que je pouvais deviner ce qui était faux. L'entrave à la justice était un sujet tabou, certes, mais concernant toutes les têtes à qui cela pouvait arriver, mais pour chacun, les avis seraient différents. Je ressortis de cette idée, telle la résonance était incorrect, je préférais aller m'aliter sur le lit en pensant que la vie était belle. J'avais toujours eu des doutes. Autrefois, j'avais des doutes à propos de la vie solitaire, j'avais même du mal à rester seul, mais aujourd'hui, c'est mon truc que même ma femme a du mal d'être éloignée de mon espace personnel.
- Chérie ? Que fais-tu ? Il y a un match à la télé.
- J'arrive.
Je préférais rester sur lit en pensant à la vie parfaite, une vie que je croyais éloigner de moi. C'était un bon samedi, et je n'avais rien prévu dans mon planning de tous les jours.
Peut-être que ma tête était mise à prix, moi, je préférais voir le bon côté de la vie. En pensant au bon soleil de la plage allongé sur une natte à recevoir cette brise imaginaire qui ferait en un doux instant de moi, un heureux. Un caprice se dessinait sur mon visage, c'est comme si j'étais à la plage sous ce bon soleil que j'admire tant, peut être, c'était de l'exagération, peut être, j'aurais dû être avocat... Les souvenirs se répétaient à une telle vitesse que je me laissais emporter par le courant. J'avais l'impression de voyager en traversant les collines une par une. Quand soudain, je me mis à tousser et me réveillai, c'est à ce moment que je sus que je dormais.
- Comme la vie est étrange, murmurais-je.
La petite Cantrice était à l'école. Akira s'était réveillé très tôt pour l'accompagner avec la voiture que je lui avais offerte. Je profitais de la vie du mieux que je pouvais, je me rappelle qu'à ce moment comme à mon habitude, je mis de la musique. C'était d'abord la chaine de radio Radio France International. Ensuite, je mis de la musique classique, c'était seul sur le sable de Roch Voisine et à moment même, je me dis que Cantrice devait être Hellène.
- Cantrice est à l'école ?
- Oui, tu as oublié que nous sommes aujourd'hui, vendredi.
- Ah bon ? J'l'ai oublié. Mais hier quelqu'un a menacé d'enlever Cantrice, c'est pourquoi je m'inquiète.
Akira à ce moment-là, était prit de panique. Elle avait oublié ce qui s'était passé, c'est à ce moment que je sus qu'elle avait encore bu pour pouvoir oublié une telle histoire qu'au début, je n'ai pas cru, mais au moment de l'avoir rappeler, j'ai su qu'il s'était passé quelque chose ce matin-là. C'était peut-être un moment difficile, mais on ne pouvait pourrir sa vie avec la boisson. Elle se mit en larmes un moment et partit sans me dire un mot réprobateur. Selon moi, elle s'était montrée intelligente et moins craintive que d'habitude, mais c'était aussi mon devoir de veiller sur elle. Elle prit une course terrible, on avait l'impression qu'elle poursuivait le vent.
Je me disais en toute quiétude rien ne pouvait lui arriver. C'était difficile à avaler, mais c'était bien de la réalité. Je me devais d'agir maintenant, moi aussi prit par une de ces folies, je partis comme le vent du Sud, malgré le soleil plombant. Je cavalais comme une furie à une allure de bolide approprié au nid de poules africain.
De quoi s'agissait-il ? Cantrice était-elle en danger ? Mes yeux avaient rougi à un tel point, c'était la première fois que je sois moins en dilettante. J'avais pour mœurs de me prendre moins au sérieux. Pourquoi donc me chercher ? Est-ce de la folie où c'est moi qui rêve ?
J'avais un nœud au cœur de me savoir dans une histoire incohérente. Je ne pouvais imaginer cette frayeur que je ne connaissais, malgré tout, j'essayais de ne pas me consumer. J'avais l'impression que Cantrice n'était plus là, je revoyais son sourire de gamine respectueuse qui essayait de me contraindre à finir ma soupe. J'ai toujours su pendant que mon père battait ma mère, que je ne serais jamais polygame. C'est peut-être que celui qui aime, doit aussi châtier, mais je devais conduire mon propre train de la manière que je concevais les choses. Mon père jetait souvent son dévolu facilement sur ces victimes, après quelques litres de vin de palme, il changeait de visage.
J'avais pris une course en direction de l'école triomphale d'ancien Sobraga. Ma vue était plus grande quand je descendais du Taxi. Quand je vis ma femme, assise en train de pleurer, c'est à partir de ce moment que je sus que Cantrice avait disparu.
À ce moment-là, je partis à la rencontre de ma femme. J'avais du mal à avaler ma propre salive, telle l'émotion était forte, comme un vide s'était créer en moi. C'était dur d'avaler que je venais de perdre ma fille, le seul trésor que je possédais, une fille que j'avais attendue depuis mon enfance. Ma mère en est témoin et C'est certain que si elle apprend un tel drame, elle risque de perdre son souffle.
J'arrivai devant ma femme qui avait perdu la foi. Elle pleurait à chaudes larmes, comme une dame qui n'avait rien à perdre. Je me devais de la consoler, car il fallait être fort.
- Chérie. Lèves-toi, on fait un tour au commissariat d'Okala tout de suite.
- Noooon, laisse-moi tranquille Cartier, je ne veux plus. Ma fille que j'aime tant, la pauvre petite est sûrement avec un fou qui ne sait rien d'elle. Elle est ...
- Ça va aller chérie. Je sais que c'est dur.
Mes yeux étaient plein de larmes. J'essayais de me contrôler, c'était tellement éprouvant que je n'osais imaginer la suite. Il me fallait un baume, mais je devrais surement avoir droit encore à quelques heures d'attente. Annie reprit :
- Qu'est-ce que tu racontes chéri ? Tu es devenu fou ?
- On ne va pas discuter pour ça. On ne s'est jamais chamaillé. On ne va pas créer une histoire pour ça et en plus en plein monde.
- Je m'en fous, tu me retrouves ma fille. C'est à cause de toi, si elle n'est plus là. Tu ne veilles pas sur nous correctement, tu passes ton temps à rêver et à écrire, c'est de la folie.
- Ne prends pas les choses comme ça, Annie.
- Ah maintenant, tu dis plus chérie, c'est maintenant Annie. Je vais retourner chez mes parents si tu ne retrouves pas ma fille.
- D'accord. Rentrons, si non, je vais perdre patience.
- Je m'en fous Cartier.
Je pris mes pieds et m'éloignais de la folie de ma femme. C'était une femme bien, elle avait perdu tout comme moi, un être cher, tout comme moi. De mon côté, j'essayais de contrôler mes larmes qui descendaient et elle, elle ne m'avait pas facilité les choses. J'avais du mal, je ne me savais pas aussi fort. Je pris un Taxi et parti me renfermer dans un bar.
S'il te plait chérie, pourquoi tu me fais ça ? Tu as rencontré quelqu'un d'autre ? Je suis aussi accablé que toi. Mais de quoi parles-tu ?
Toutes ces questions sonnaient dans ma tête. Je commençais à avoir les céphalées. Je n'eus pas honte d'essuyer mes larmes devant les deux clientes qui étaient près de moi. Une femme, qui pouvait avoir la quarantaine me regardait d'un air triste et ne pouvait plus supporter de voir un gaillard chialer comme un gosse me demanda :
- Mon frère. Il y a un problème ? Vous avez perdu quelqu'un ?
- Non. J'ai perdu ma fille, je suis allé à sa rencontre à la sortie de l'école, elle n'était plus là.
- Il faut se rendre à la PJ ou dans un commissariat. Ça mérite de grandes recherches et de nombreuses affiches.
Le taximan prit à son tour la parole. Lui qui était concentré, il parlait en regardant devant lui, tout en s'adressant à moi.
- Mon frère, il ne faut pas pleurer. Ça va aller, les hommes ne doivent pas fondre comme de la glace. Sinon, que feront les femmes ? Vous êtes marié ?
- Oui, je suis marié.
- Ah vous êtes jeune, je comprends. Ce doit être dur, surtout quand votre femme apprendra cela.
A ce moment. Je ne voulais rien entendre, je pris alors la décision de descendre de ce Taxi. Les larmes m'avaient trahi, car j'étais dans une situation qui méritait de la compréhension. Et personne ne songeait à prendre un peu de recul pour me donner un peu d'aide, je n'avais pas besoin d'avis.
- Arrêt.
- Mon frère, vous allez la retrouver. Courage !
Je n'avais pas besoin de soutien moral. Mais d'un soutien psychologique et matériel. Je devais continuer en marchant en essayant de me calmer, c'était une de mes forces, mais seulement si ce sarrasin m'avait dans ses bottes, je ne le raterais sûrement pour rien au monde.



Steve_Hedgerinn

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Message  Frédéric Prunier Mar 8 Avr 2014 - 10:15

Steve_Hedgerinn a écrit:Livre I
« La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »
Constantÿn Huygens
Extrait de Hofwijck

1

J'imaginais une belle femme, un cœur noble qu'on en voit plus depuis les séries comme Top model, j'étais bercé par cette idée depuis la maternelle.
Je m'appelle Cartier Mullory, il m'arrivait d'avoir une grande difficulté d'être et un profond désarroi, tel le désert ouest-africain.J' aimais les femmes, mais j'avais une grande peur de les approcher, de peur de les casser. Je rêvais encore d'une fille comme Alicia Keys, Selena Gomez ou Cyrus. J'en rêvais tous les jours comme un enfant qui venait à peine de découvrir un nouvel hobby. J'étais assis à penser, mais personne ne se souvenait à peine du nom de l'artiste que j'admirais le plus...
- Hannah Montana !
Près de moi, posée sur une table, une pina collada. Je prenais de l'air en manipulant mon téléphone. J'aurais tourné sans relâche dans la grande ville de Libreville, à déposer les demandes d'emploi. Je semblais fatiguer,  étais aussi tenace qu'une roche dure ou comme du granite.
En soupirant, je sentis un air nouveau à la belle plage du Lycée Leon Mba. J'essayais de chasser cette image de femme qui se dessinait dans mon esprit, j'avais passé toute ma jeunesse à apprendre, j'ai raté sa prime abord à défendre la conscience collective féminine qui le hantait chaque jour. De mon regard, je balayais tous les étals et les gens qui étaient autour. Je profitais autant que possible de la plage. Le bruit des vagues incessantes m'immobilisait à écouter la mélodie, assistant à la fusion d'avec la fumeuse idée de partir loin d'ici. J'avais rencontré une fille qui pouvait peut-être estimer avoir mon cœur, mais j'étais ailleurs à rêver de ma Madonna. J'en avais marre de la vérité qui lui barrait la véritable réalité, je luttais contre le mensonge, mais ne pouvais m'en contraindre quand une situation était trop forte. J'affrontais beaucoup la solitude pour élargir mon avenir et réaliser combien de fois l'illusion était forte et que la vie n'était rien que le bonheur. Cette chose dont j'étais en quête, dont le fantôme ne se révélait que rarement, au moment où l'on s'attendait le moins, alors j'attendais ce jour.
Chaque jour, je m'asseyais à la plage. J'étais fier de n'avoir jamais manqué un seul jour de Lycée. Pouvais-je sérieusement s'absenter deux semaines pour se rendre à la plage Léon Mba et s'amuser avec mon amie Akira ? C'était une fille que j'eus rencontrée avec l'aide de son ami Danibo.
Il avait tant souhaité avoir une fille depuis que j'étais si jeune. Je jouais souvent à parler avec la belle illusion d'une fille de dix ans.
- Comment ne pourrais-je pas te rejoindre ma chère enfant ?
Les yeux s'emplissaient de larmes, les yeux étaient tous blancs, sans la moindre rougeur. Loin dans ma rêverie, je ne pouvais me rendre compte de ce qui se passait devant moi, quand la serveuse me remit une pochette pour payer la note.
- Ah oui ! J'oubliais. Ça fait combien ?
- Deux mils cinq cent.
- Tenez.
J'avais essayé de sécher les larmes sans trop les faire remarquer. Heureusement que je n'avais pas touché sa fille fictive, sinon je me ferais passer pour un gars étrange. Son portable sur la table, je le ramassai pour rejoindre Akira.
- Allô !
- Allô !
- Bonjour Akira, ça va mieux ? Tu as encore des douleurs au ventre ?
- Non, ça peut aller. Tu es où ? Je peux te rejoindre ? Je regarde la série ma famille d'abord.
- Je ne sais, mais je préfère que tu restes à la maison. Par ces temps insécures, il vaut mieux rester à la maison.
Je raccrochai aussitôt. Tout allait mieux, la réalité me convenait maintenant. Mais il restait encore celle de rencontrer les beaux-parents, une réalité que je rechignais à ma jeunesse, en me disant comment faire. Son bon sens m'avait conduit à prendre beaucoup de distance.
Deux ans plus tard. Moi et Akira avions eu une fille et décidâmes de l'appeler Cantrice. Elle avait les traits de sa mère, une belle jeune fille qui était à sa deuxième année d'existence. Cantrice supportait mal l'idée de dormir loin de ses parents, ce qui avait créé une séparation de corps du couple. Il n'y avait plus assez de temps pour s'embrasser, telle notre fille avait tout notre cœur. J'étais accompli et poursuivais son bonhomme de chemin.
Un soir, alors que j'étais fatigué, rentré tard, je fus réveillé par un sursaut de la petite Cantrice qui m'avait surpris dans mon sommeil.
- C'est un cauchemar, dit Akira. C'est rien.
- Ça va aller, d'accord dis-je.
- Cantrice, ça va aller, c'est juste un rêve, ce n'est pas réel, reprit Akira.

Cantrice, la petite fille de deux ans était blottit dans les bras de sa mère. Elle agrippait fortement sa mère, elle séchait peu à peu ses larmes, prit d'effroi et maintenant raffermi par l'assurance. Je pensais que la petite était très câline, très intelligente, mais aussi trop protégée. Je me réveillai pour me rendre à la douche. Cantrice avait un petit corps parfait que certains pouvaient l'envier publiquement. Avec sa petite tête, on pouvait presque toucher ses petites joues tout le temps.

Maman Akira voulut se rendormir quand le téléphone sonna. D'un bruit, on aurait dit un cri. On pouvait croire lorsqu'une voiture freine après une accélération incertaine. Les yeux étaient lourds, qu'elle n'avait pas perdu son sommeil. Cantrice s'était rendormi à poings fermés. Akira se demandait qui pouvait l'appeler à cette heure ?

Je m''étais rendu dans le salon. Je lisais ses journaux vieux de quelques jours. Je lisais en réfléchissant à la société gabonaise qui était dans une course noire pour le crime et la violence. Pas même les autorités ne trouvaient de solution, j'aimais souvent regarder les faits divers quand il s'agissait de lire un journal. C'était la première chose que je lisais quand je devais lire. Aussi, chaque jour, je devais m'offrir un thriller ou un roman noir, c'était ainsi que je me rafraîchissais concernant les sueurs sociales de mon pays.

Akira se retourna, se rapprocha du bord du lit et décrocha le téléphone. Elle avait encore la bouche pâteuse, et les yeux pleins de boues. Elle essaya de se concentrer pour se fixer un objectif pour mieux entendre ce qu'on pouvait lui dire.
- Allô ?
- C'est moi.
C'était un homme. Il avait une grosse voix rassurée, il semblait savoir ce qu'il voulait. Peut-être quelqu'un qui s'était trompé à propos du Zoom, ce n'était pas la première fois.
- Qui êtes-vous ? Comment vous appelez-vous ?
- C'est justement où je veux en venir. Je suis moi, un créancier de votre mari, il me doit du sang. Je me dois de le reprendre. Je sais très bien que vous avez une jeune coquette de deux ans qui apprend à l'école triomphale.
Akira raccrocha le téléphone. Elle ne sut trop comment le prendre, mais elle avait l'air paniqué. Elle vint au Salon me rejoindre qui était plongé dans sa lecture matinale. C'était bien une menace, elle essayait de se contrôler, mais ne pouvait se contenir, c'était trop dur. Cinq après trois ans de mariage, elle ne pouvait imaginer qu'une chose pareille pouvait arriver à leur petite famille. Elle vint se blottir dans mes bras en pleurant.
- Qu'est-ce tu as ma chérie ?
- Je ne sais pas.
- Mais tu pleures, c'est impossible que ça aille bien, il y a forcement un mal quelque part. Que ce soit ton corps ou une idée qui te chagrine.
Je n'avais pas prit d'un coup le sérieux qu'on me reconnaissait. Je riais de voir pleurer sa femme qui semblait troubler, qui tremblait, mais j'eus à l'idée que ma femme ne pouvait sangloter sans raisons et me suis dit qu'il y avait un malheur à la campagne, peut être une mauvaise nouvelle.
- Chérie, nous avons reçu une menace au téléphone, me dit Akira.
- Comment ça une menace ? Tu viens à peine de te réveiller. Tu es sûre que ce n'est pas un rêve ?
- Aussi sûre que je te vois, mon chérie, arrête de me prendre pour une menteuse.
- D'accord.
Je riais tellement. On pourrait croire que j'étais incrédule, mais ce n'est pas de ma faute, ma femme manquait de conviction selon moi, elle manquait de rationalité. Mais je mis un doigt de silence contre ma bouche.
« C'est toujours là que l'acteur meurt à la fin, pensai-je », je regardai le mur, puis me mis à regarder le plafond.
- Chérie, on nous menace et toi, tu regardes le plafond. À quoi tu penses ? Tu dois quelqu'un ? Pourquoi tu ne regardes pas le ciel ?
- Je ne dois personne. Certainement que quelqu'un nous veut du mal, mais pourquoi ?
- Mon dieu ! Je ne sais mon chérie, j'ai peur. Comment va-t-on gérer ça, tu ne connais personne à la Police judiciaire ?
- Je ne crois pas en la force de la Police, qui touche à ma famille, je change mon costume.
- Mon dieu !
Je mis de la musique à fond et me mis à pleurer avec ma femme. On pouvait noter que c'était une famille peu ordinaire, mais quand le chef de famille est illusionniste, c'est toute la famille qui l'est. Akira fit un tour à la douche pour se nettoyer le visage et le plein brossage de dent.
Elle essayait de se reprendre pour suivre le train de la musique qui était en exhalaison. C'était le morceau Mourir sur scène de la grande diva italienne Dalida qui passait. J'imitai Dalida en me mettant à genou à la fin de la chanson, puis je remis le morceau au tout début.




bonjour,

j'ai lu ce texte en me disant que le français ne devait pas être votre langue maternelle
je me trompe peut-^tre mais je trouve certaines expressions non conventionnelles et surprenantes
j'en ai coloré quelques unes
( la tournure de ces phrases m'interpelle, c'est peut-être perso... n'y voyez pas de jugement de pseudo supériorité de ma part... et j'espère ne pas être vexant)


au niveau de la narration,
je trouve que certains passages pourraient être plus développés pour me permettre (à moi lecteur), de glisser plus tranquillement entre les scènes )
ex: la plage / la fille / mariés / enfant.... (c'est très très très rapide et raccourci !!!)

amicalement,
bienvenue parmi nous
Frédéric Prunier
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Message  gaspard Mar 8 Avr 2014 - 13:58

Il me paraît clair également, comme pour le Monsieur avant moi, que le français n'est pas celui généralement considéré comme “correct“.
C'est peut-être un français d'Afrique ou quelque chose comme ça. Ou bien un français manié par un étranger. Pourquoi pas ? Mais il y a quand même une grosse compétence pour le récit, quelque chose de maîtrisé malgré tout. Une étrangeté qui pourrait devenir captivante une fois que l'on s'y serait habitué.
Il y a du charme à ça.
Mais cela reste très confus pour moi..
Ce type de style est devenu assez courant dans les romans noirs nordiques (traduit hâtivement du suédois) ou dans les trucs rugueux des écrivains red neck du Montana (traduits naïvement de l'argot américain). Ça va avec le goût du protagoniste qui aime Hannah Montana (je n'ai pas encore droit aux liens !!!)
Si c'est une fiction, c'est plutôt réussi, on s'y croirait. Si ce n'en est pas une, je ne sais pas quoi dire.
Je penche pour de l'africain. Mais je saisis mal le fond de l'histoire.
Je me sens inculte face à cette langue que, au fond, je ne parle pas.

Ça par exemple :
Steve_Hedgerinn a écrit:
Le lendemain. Je me sentais un peu mieux qu'hier, la journée était d'une senteur agréable que l'on envie au temps qu'il fait. Je repensais à la scène d'hier qui me faisait sourire. Je me disais qu'Akira voulait souvent me rendre émotionnel pour avoir le dessus, mais avant tout, j'étais un homme, je ne devais pas être sur mes faiblesses en dépit de mon humanité qui faisait loi devant l'immoralité et la raison de vivre.

je conclurai donc avec une autre citation :

Steve_Hedgerinn a écrit:
je préférais aller m'aliter sur le lit en pensant que la vie était belle

Je serai très intéressé de savoir de quelle planète débarque cet OVNI. Est-ce que Steve Hedgerinn me donnera une explication ?

Reste une question angoissante : doit-il du sang ; et si oui, pourquoi et à qui ?
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