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Vergers brûlés...

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Polixène
Michelie
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Message  Michelie Lun 20 Oct 2014 - 13:04

Rendez-moi les troquets qui tanguaient sous la lune
Rendez-moi l'eau des quais, ses violettes d'or,
Et ces aubes dans moi qui déversent encor
Éblouis leurs nuages où perce la grand' hune.

Ô fugueuse jolie, sur un lit de fortune,
A ma lèvre assoiffée, à mes doigts frémissants,
Offres dans les frissons de ces jours finissants,
Ton ventre effarouché coiffé de mousse brune.

Rends-moi les blonds lilas, ouvre ta noire bouche,
Verse sur mon chagrin une poudre d'azur,
Ange des carrefours fais éclater le mur
Qui retient prisonniers mes bars aux ombres louches !

Ô ma candeur perdue, Ô cœur devenu lourd,
Ô mon cœur clos, mon cœur gémissant sur la cendre,
Bleuets éteints, jour vain sur quoi n'iront descendre
Ni chandelles, ni feu pour éclairer les cours...

Rends-moi les rues d'avant, fais ressurgir les berges,
Le bronze de ton front semble-t-il à frémi
Bel ange, sur ton œil en mourant le jour mit
Cette étoile inouïe qui danse sur les cierges.

Avec ses fleurs pourries et ses tôles dormantes,
Avec ses enfants nus sous un ciel de printemps,
Rends-moi le clair ruisseau, et ces adolescents
Qu'enlacaient sans désir les eaux calmes et lentes...

Que des landes les vents ameutent les esprits,
Que les calvaires enfin rayonnent de lumière,
Ô retrouver gisante au creux de la bruyère
Et revêtue d'éclairs ma vieille féerie !

Mais je suis le mal né, et la face des anges
Garde sous mes sanglots leur fatale douceur,
Les cassolettes d'or leurs douceâtres vapeurs,
Mon ombre agenouillée sous les voûtes dérange...

Je marche dans la nuit, nus pieds, jamais ne vient,
La dentelle du jour ou le nuage rose,
Seul gémissant le vent m'accompagne morose
Éloignant mon pas lourd des hauts lieux païens...

Amour, Ô doux amour, j'ai cru à ta blessure !
Et ma poitrine émue quand tu m'as visité
Fut inondée des feux et des ors de l'été
En mon hiver venu j'en garde la morsure,

Disparu de mon ciel est ton œil, ta joue blonde
Offre à d'autres amants sa neige et ses velours.
Jamais ne reviendra le miracle des jours,
Ni leurs naïves fleurs, ni leurs diaphanes ondes...

Ni l'alouette ni sous moi les pierres rondes
Qui chantaient sous mes pas, ni la gaîté des ifs
Ni les azurs porteurs d'îles blanches et d'esquifs
Ni les vergers en fleur, ni la beauté du monde...

Ô ma belle moisson, Ô ma douleur chérie,
Ô ma maison perdue, Ô les mortes colombes.
Ma chanson qui berçait ma bouche endolorie
S'est éteinte en ce jour qui va saignant et tombe,

Sur ce pays brûlé que tu n'habites plus.
Sur ce cœur dévasté et nu que l'ombre mange...
Rends-moi les noirs noëls qu'embaumait une orange
Rends-moi les verts sentiers qu'un gosse avait élu...


Michelie.

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Message  Polixène Lun 20 Oct 2014 - 17:44

Voici de quoi réconcilier avec le classicisme les plus rétifs à ce genre!
J'y ai pris plaisir, même si rien ne m'a touchée ni émue (le propos et ce traitement-là m'ont laissée derrière la vitrine...).
Réglé au petit poil*, le poème un peu trop long sans doute( effet de berceuse) dégage ce parfum DuBellien qui reste agréable.

Le poil en question: dans cette strophe

Ni l'alouette ni sous moi les pierres rondes
Qui chantaient sous mes pas, ni la gaîté des ifs
Ni les azurs porteurs d'îles blanches et d'esquifs
Ni les vergers en fleur, ni la beauté du monde...


Il me semble que le liaison (que je ne peux m'empêcher de faire) "blanches" /"et" créent un pied supplémentaire


A vous lire, ravie de vous compter parmi nous
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Message  Michelie Mar 21 Oct 2014 - 11:44

Merci pour votre gentil commentaire. Je n'avais pas vu ce sournois pied surnuméraire. je serais plus attentif, à l'avenir.

Bonne journée,

M.

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Message  Michelie Ven 24 Oct 2014 - 14:17

Michelie a écrit:Rendez-moi les troquets qui tanguaient sous la lune
Rendez-moi l'eau des quais, ses violettes d'or,
Et ces aubes dans moi qui déversent encor
Éblouis leurs nuages où perce la grand' hune.

Ô fugueuse jolie, sur un lit de fortune,
A ma lèvre assoiffée, à mes doigts frémissants,
Offres dans les frissons de ces jours finissants,
Ton ventre effarouché coiffé de mousse brune.

Rends-moi les blonds lilas, ouvre ta noire bouche,
Verse sur mon chagrin une poudre d'azur,
Ange des carrefours fais éclater le mur
Qui retient prisonniers mes bars aux ombres louches !

Ô ma candeur perdue, Ô cœur devenu lourd,
Ô mon cœur clos, mon cœur gémissant sur la cendre,
Bleuets éteints, jour vain sur quoi n'iront descendre
Ni chandelles, ni feu pour éclairer les cours...

Rends-moi les rues d'avant, fais ressurgir les berges,
Le bronze de ton front semble-t-il à frémi
Bel ange, sur ton œil en mourant le jour mit
Cette étoile inouïe qui danse sur les cierges.

Avec ses fleurs pourries et ses tôles dormantes,
Avec ses enfants nus sous un ciel de printemps,
Rends-moi le clair ruisseau, et ces adolescents
Qu'enlacaient sans désir les eaux calmes et lentes...

Que des landes les vents ameutent les esprits,
Que les calvaires enfin rayonnent de lumière,
Ô retrouver gisante au creux de la bruyère
Et revêtue d'éclairs ma vieille féerie !

Mais je suis le mal né, et la face des anges
Garde sous mes sanglots leur fatale douceur,
Les cassolettes d'or leurs douceâtres vapeurs,
Mon ombre agenouillée sous les voûtes dérange...

Je marche dans la nuit, nus pieds, jamais ne vient,
La dentelle du jour ou le nuage rose,
Seul gémissant le vent m'accompagne morose
Éloignant mon pas lourd des hauts lieux païens...

Amour, Ô doux amour, j'ai cru à ta blessure !
Et ma poitrine émue quand tu m'as visité
Fut inondée des feux et des ors de l'été
En mon hiver venu j'en garde la morsure,

Disparu de mon ciel est ton œil, ta joue blonde
Offre à d'autres amants sa neige et ses velours.
Jamais ne reviendra le miracle des jours,
Ni leurs naïves fleurs, ni leurs diaphanes ondes...

Ni l'alouette ni sous moi les pierres rondes
Qui chantaient sous mes pas, ni la gaîté des ifs
Ni les azurs porteurs d'îles blanches et d'esquifs
Ni les vergers en fleur, ni la beauté du monde...

Ô ma belle moisson, Ô ma douleur chérie,
Ô ma maison perdue, Ô les mortes colombes.
Ma chanson qui berçait ma bouche endolorie
S'est éteinte en ce jour qui va saignant et tombe,

Sur ce pays brûlé que tu n'habites plus.
Sur ce cœur dévasté et nu que l'ombre mange...
Rends-moi les noirs noëls qu'embaumait une orange
Rends-moi les verts sentiers qu'un gosse avait élu...


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Message  hi wen Ven 24 Oct 2014 - 18:55

La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !

hi wen

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Message  seyne Ven 24 Oct 2014 - 21:19

Polixène a écrit:Voici de quoi réconcilier avec le classicisme les plus rétifs à ce genre!


ah...je ne dois pas être des plus rétives à ce genre, alors...pourtant je croyais.
seyne
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Message  Michelie Sam 25 Oct 2014 - 13:43

seyne a écrit:
Polixène a écrit:Voici de quoi réconcilier avec le classicisme les plus rétifs à ce genre!


ah...je ne dois pas être des plus rétives à ce genre, alors...pourtant je croyais.


Vous avez un commentaire à faire, Seyne ?

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Message  Michelie Sam 25 Oct 2014 - 13:44

hi wen a écrit:La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !


Très beau, mais ce n'est pas mon texte !

Bien à vous,

F.

Michelie

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Message  Pussicat Sam 25 Oct 2014 - 15:38

Michelie a écrit:
Très beau, mais ce n'est pas mon texte !  :)
Bien à vous,
F.
Pour sûr, c'est du Baudelaire... Les Bijoux... il semblerait que hi wen vous rende hommage en publiant ce poème... à moins que - sourire -
Bel exercice de poésie classique - j'aime bien le titre. Le lecteur se rend compte de votre maîtrise de l'alexandrin ( si ce n'est quelques erreurs comme celle relevée par Polixène et que vous n'avez pas corrigé : "Ni les azurs porteurs d'îles blanches et d'esquifs"), une virgule pourrait faire l'affaire, qu'en pensez-vous ?
Ni les azurs porteurs d'îles blanches, d'esquifs

Et encore plus loin :
"Éloignant mon pas lourd des hauts lieux païens..." n'en compte que 11
"Que les calvaires enfin rayonnent de lumière," même cas de figure que "...d'îles blanches et d'esquifs" -> 13

Je suis sensible à la variété que vous insufflez dans la composition du vers :

classique 6/6 :
"Rends-moi les rues d'avant, / fais ressurgir les berges"

et plus osé 6/2/4 :
"Je marche dans la nuit, / nus pieds, / jamais ne vient,"

2/4/6 :
"Amour, / Ô doux amour, / j'ai cru à ta blessure !"

9/3 :
"Disparu de mon ciel est ton œil, / ta joue blonde"

Je le suis moins sur l'utilisation abusive du mot "Ô" :  "Ô fugueuse jolie / Ô ma candeur perdue, / Ô cœur devenu lourd, / Ô mon cœur clos, / Ô retrouver gisant / Amour, Ô doux amour, / Ô ma belle moisson, / Ô ma douleur chérie, / Ô ma maison perdue, / Ô les mortes colombes."

Que l'on retrouve 2 fois en 2 vers dans le "Le Voyage" de... Baudelaire.
"Ô mort vieux capitaine, il est temps ! Levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !"


Je plaisante...

Je trouve cette utilisation abusive parce qu'elle dessert votre texte, lui retire de sa force. A force, à bout, vous finissez par le banaliser pour n'en faire qu'en définitive une cale, un mot de remplissage, alors qu'il devrait prendre toute sa dimension, se déployer comme ici : "Amour, Ô doux amour,"

Un peu long, mais mention bien ! j'aime, pour le classicisme.
A bientôt de vous lire...
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Message  seyne Sam 25 Oct 2014 - 16:38

oui, j'ai été un peu désagréable...désolée...et j'ai un commentaire.

Je n'aime pas la poésie néo-classique (ni la musique néo-classique, ni la peinture néo-classique, ni l'architecture néo-classique). Mais j'ai déjà dit ici pourquoi, et j'hésite à ennuyer tout le monde avec des redites.

Dans le cas de ce poème-ci, ce qui m'a paru maladroit des l'abord c'est le : "et ces aubes dans moi..." et plusieurs autres choses qui ont déjà été dites.

Mais ne vous inquiétez pas de moi, je ne vous embêterai plus, promis.
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Message  teverino Sam 25 Oct 2014 - 22:33

Seyne, personne ne vous demande de rentrer sous terre. Pour ma part le texte de Michelle m'a intrigué puis capturé. Oui, un epiqûre de rappel du classicisme XIXè ça ne fait jamais de mal. En l'occurrence c'est assez réussi (je n'ai vérifié les mètres mais rien ne heurte
pour cause prosodique à en commettre un meurtre..)

Juste pas aimé "ventre effarouché" qui comme vierge l'est fait poncif et brutale origine du monde, puis ventre fait bête, anatomie, entérologie...
Pas aimé non plus trop goûté (ce cumul a failli m'arrêter) le  "coiffé de mousse brune." : ça fait moustache de hussard trempée dans la bière et donc scène de bordeau du temps des Maupassant.
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Message  Michelie Lun 27 Oct 2014 - 14:38

seyne a écrit:oui, j'ai été un peu désagréable...désolée...et j'ai un commentaire.

Je n'aime pas la poésie néo-classique (ni la musique néo-classique, ni la peinture néo-classique, ni l'architecture néo-classique). Mais j'ai déjà dit ici pourquoi, et j'hésite à ennuyer tout le monde avec des redites.

Dans le cas de ce poème-ci, ce qui m'a paru maladroit des l'abord c'est le : "et ces aubes dans moi..." et plusieurs autres choses qui ont déjà été dites.

Mais ne vous inquiétez pas de moi, je ne vous embêterai plus, promis.



"Ces aubes dans moi", c'est maladroit ? Ah...mais, ne vous faites aucun souci: je n'ai pas cette susceptibilité à fleur de peau que l'on prête aux plumitifs :)) . Je ne poste ici que pour me distraire et peut-être émouvoir quelqu'un des usagers du site, qui sait ?
Venez m'embêter quand vous le voudrez!

Bonne journée,

Michelie.

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Message  Michelie Lun 27 Oct 2014 - 14:41

teverino a écrit:Seyne, personne ne vous demande de rentrer sous terre. Pour ma part le texte de Michelle m'a intrigué puis capturé. Oui, un epiqûre de rappel du classicisme XIXè ça ne fait jamais de mal. En l'occurrence c'est assez réussi (je n'ai vérifié les mètres mais rien ne heurte
pour cause prosodique à en commettre un meurtre..)

Juste pas aimé "ventre effarouché" qui comme vierge l'est fait poncif et brutale origine du monde, puis ventre fait bête, anatomie, entérologie...
Pas aimé non plus trop goûté (ce cumul a failli m'arrêter) le  "coiffé de mousse brune." : ça fait moustache de hussard trempée dans la bière et donc scène de bordeau du temps des Maupassant.

"ventre fait bête, anatomie" ?...le mot "ventre" ? je ne sais quoi répondre...mais, je vous remercie de m'avoir lu,

Bonne journée,

Michelie.

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