La pensée captive.

[Nechez]

Il viendrais à rappeler qu’une pensé sans attache se perd sous les mots, en cette heure, noyés par l’argument conceptuel. Plus précisément, comme dans un couloir multidirectionnel ou s’affronterais chemins non pensants. Et en ce sens, une fraction de seconde, trois doigt cassés, une bouffée de regard, et on se demande encore combien de périmètre il reste à imaginer. On saigne de froid et ceci même sans réfléchir. C’est un combat incapable de formé d’angle, pourtant ailleurs bien ouvert. Malgré tout, c’est en cette harmonie qu’on permet le plus fidèle panoramique pour une vision complète. Au nombre de quoi, ou même de combien, des allers-retours sans encadrement. Le maximum atteins au moins deux fois ne saurait mentir à la solution. Un regret beuglant résiste malgré tout à la boucle, mais c’est tout ce qui reste. Juste une bibliothèque en protection des couleurs, c’est certains, et parfois ça arrange tout le monde. Mais alors si ainsi, c’est la flamme qui meurt dans l’eau tiède qui empêche de s’envoler librement. Et voilà qu’en une ronde, les étoiles ont supprimées la mer et qu’une gifle rieuse au fond de l’âme forme une structure toujours trop bloquée tel une sorte de plan fatigué d’ennui au regard de la lune qui tourne au pays des gens

L’influence ? Qui ? Un crime de sang. C’est ce dont à quoi je pensais, bien même avant l’arrivé, presque au départ, si je puis me le permettre. Certes, cela ne règle rien, et c’est l’affaire de la plume. Une passion suggérée ; les merveilles de la spirale. Une dictée, importante de dérangement. L’instant magique module comme il le veut, l’oreille attentive, l’œuf du dragon.

Un rythme trop ralentis ? Comme un conseil raté ? ou bonne année en salle de discussion. Un fait culturel mais ceci à défaut de fusion, tel un titre dont nous avons tous besoin, même le chaman et sans exception. C’est comme la santé, et de temps à autre difficile à retenir ; le monde de l’eau, mouillé sans interruption. Passons. Un cadeau ; puis un petit tour par la, comme une douloureuse larme manquante d’attaquer. Une signature bien pathétique, la force d’infortune qui permet les démons : les gagnants, et même ceux perdants de raison. Sachez tout de même, les bateaux ne vont pas dans l’eau pour faire n’importe quoi et peut être même que parfois les méninges détruisent le talent. Qui sait, et ceci pourrait se passer près de chez vous. Alors, à vous de voir, ou bien rigolez ; et alors un bon fourrire. A vrai dire, certains l’écrivent avec deux mots, mais c’est bien moins amusant ; car peut être même, que ainsi et comme ça, ce mot un peu artistique serait conceptuelle, du moins en sa liberté d’interprétation, qui elle, certain l’argumente, vous feras voler, voler dans une erreur facile, dedans, tel un petit tour, ici, dans cette phrase amusante, dans toutes ces virgules, parfois il est vrai, c’est difficile de s’en sortir. Un menteur en peine de vent. C’est une effroyable histoire.

[Invité]

Rien pané... Désolée.

[mentor]

Là, tu vois, selon l'orthographe, le sens peut changer du tout au tout !

un combat incapable de formé d’angle

"formé" ou "former" ?!?
C'est très important pour moi, sais-tu, de cela va dépendre ma compréhension de la totalité du propos, je sais que je suis au bord, tout au bord et que la lumière va jaillir, mais ce petit détail me coince, c'est trop bête :-))))))

[Nechez]

Merci bien mentor de me rapeller mes erreurs, effectivement ici c'était former.

socque, c'est une comprehension abstraite, il convient de réflechir différament. Jouer avec les mots, le rythme, voir un texte parlant à lui même, s'accrocher, enrichir, mais ceci ne sont que des pistes, c'est un fond relatif.

[Invité]

Pour être tout à fait franche, il m'est impossible de me laisser aller, de laisser le texte m'entraîner où il veut, quand il y a autant de fautes de langue : je ne vois plus que ça ! Du coup je me ferme aux associations de mots et d'idées auxquelles je pourrais autrement être sensible.

[Leila Zhour]

ça fait penser à de l'écriture automatique.

[Couscous]

en tout cas, à la volonté d'écrire sans barrage, sans mot. Le gloubiboulga du cerveau est bien aussi quand on sait le contrôler. Enfin ici, j'arrive pas à voir l'intérêt, ça ressemble à une explication de la formation de pensées, en utilisant les mots, les concepts, et juste en les vomissant dans une syntaxe que le cerveau lui-même crée... expliquer la pensée avec la pensée.

Après ce n'est que mon avis, mais ce type d'écriture est intéressante pour trouver des trucs, à utiliser comme outil, (parce qu'il y a de belles images qui sortent) et non comme principe pour tout le texte.

[Couscous]

Enfin je dis ça, parce que j'aime bien le faire aussi ;-), mais en me disant après, que le texte que j'ai écrit sera pour moi, juste pour le plaisir.
Parce que le faire lire à quelqu'un, à part s'il est en forme, sera plus un travail pour lui, qu'un plaisir.
Voilà, mais là, c'est vraiment mon avis personnel, ma démarche, ou celle que j'essaie de suivre en tout cas.

[Arielle]

Je ne sais pas si c'est parce que je les ai lus à la suite l'un de l'autre mais je trouve dans ton texte comme un écho de celui de Socque "Aperçu". C'est sans doute un hasard mais il y a, ici comme là-bas, quelque chose de menaçant, souterrain, au bord de l'explosion. Comme si tu avais, au moment d'écrire, les mêmes images dans la tête. Je me trompe certainement…
Il m'est très difficile de commenter un de tes textes autrement que par l'impression générale qu'il me laisse. Impossible d'entrer dans les détails. Chaque phrase représentant pour moi une énigme. Pourtant je sens quelque chose là-dessous, un monde dont je n'ai pas la clé, pour l'instant.

[claire]

Néchez, échos, plis, replis, bourrelets, soufflets; c'est une effroyable histoire et tellement crue et mouvante que mes yeux abordent ou sabordent les rivages entraperçus; nous les quittons ils nous rejettent dans les angles décomposés, recomposant le puzzle morcelé d'un réel ne pouvant plus surgir, celui à qui on veut parfois tordre le cou, parce qu'on le confond et c'est là l'absurdité ou la bêtise. c'est l'irruption du réel, si rare, qui nous confond, nous achoppons, moi sur le nous, on sur les chocs indiscernables, intranscriptibles. ça confuse de mots sans pensée, sans réflexion, ça se noie en sonorités passées au flitre d'une langue râpeuse et savante, en recul, en recul et toi, tu es là, pattes de mouche, insecte de labyrinthe à croupeton et à tâton, tu abandonnes et griffonnes en salivant, le rire au nez, l'oeil égaré, petit lutin de ces confins accidentés; aucun plan, je le suppose sans le fixer , pour te rapter. On ne te punaisera pas, on s'y niaisera de déraison, par force, par force!
Qu'as-tu à faire de qui, de quoi, c'est bien comment et sans jamais d'où le bateau, quel capitaine, quel équipage, quelle équipée, seuls avertis et ignorants toujours leur lot; ça tu le sais et n'en dis mot. Singularité Néchez.

[à tchaoum]

Sachez tout de même, les bateaux ne vont pas dans l’eau pour faire n’importe quoi et peut être même que parfois les méninges détruisent le talent.

Tempête sous un crâne, oui ces idées lancées comme des voiles ont pour mission de comprendre le monde et non de jouer avec les vagues. Las ! Elles sont aspirées vers le fond.

à tchaoum
df

PS : Dis donc Claire ! tu t'es payée l'Assimil Nechez ?

[claire]

PS : Dis donc Claire ! tu t'es payée l'Assimil Nechez ?

Ouep, l'est porteur de vagues le p'tit Nchez; j'aime bien quand ça tangue; ya d'la lame de fond!

[Loupbleu]

Sur le fond, comme les autres, pas compris, mais je vois aussi une affiliation certaine avec l'écriture automatique et le surréalisme.

Je suis respectueux de l'approche, mais réservé (à mon goût et à mon sens) sur son efficacité.

Sur la forme, comme ont signalés les autres, l'orthographe, encore plus que pour d'autres textes est absolument capitale !

[Invité]

Je lis. Intéressé, interloqué, saperlipopetté. Je ne m'engage sur rien. Je lis.
Attention à l'ornithorynque.

[Sahkti]

Nechez, on l'a déjà dit, mais sérieusement, soigne ton orthographe stp, c'est assez catastrophique par moments :-(

Sinon, j'ai aimé le côté faussement décousu de l'ensemble et cette apparente absence de sens. Un texte qui fait dire tout et n'importe quoi, qui ouvre les portes de la création, même si cette fois, je trouve l'exercice moins réussi que dans d'autres de tes textes, comme si il y avait essoufflement dans le procédé.

[Contenu sponsorisé]