Chaque Fois

[Gobu]

CHAQUE FOIS

Chaque fois que tu crois voir midi à ta porte
Chaque fois tu que tu crois que le jour te sourit
Et que tu t’imagines au chaud à bien l’abri
Derrière des hauts murs dont tu connais le prix
Prends garde ce sont choses que le vent emporte

Chaque fois ç’est comme jamais

Chaque fois qu’un regard enchante ton sommeil
Et qu’une douce voix t’endort de ses mots tendres
Sache qu’il ne te faudra pas beaucoup attendre
Pour que vienne à tes lèvres un affreux goût de cendre
Et qu’emplisse ta bouche le poison du réveil

Chaque fois ç’est comme jamais

Chaque fois qu’au zénith un soleil éphémère
Réchauffe ta carcasse et fait fondre ta rage
Et qu’à ses rayons d’or tu puises ton courage
Ne perds jamais de vue qu’au loin gronde l’orage
Et qu’il te faudra fuir son aveugle colère

Chaque fois ç’est comme jamais

Chaque fois que tes jours te paraîtront aimables
Au point de te cacher la sombre Vérité
Et qu’il te semblera avoir l’Eternité
Pour faire de ta vie un immuable été
N’oublie jamais ce vers à la chute implacable

Chaque fois c’est comme jamais

Gobu

[Gobu]

A l'attention des puristes et des futés, l'auteur tient à préciser deux points.

1 ) Ce poème a été construit sur la structure de "Il n'y a pas d'amour heureux"

à savoir 4 strophes de 5 alexandrins avec rimes en A/BBB/A (différentes pour chaque strophe, faut pas accumuler les difficultés, tout de même) et un envoi d'un octosyllabe (toujours le même à la fin de chaque strophe.

2) Il a été écrit dans le but d'en faire une chanson, de même que Brassens avait mis en musique le poème d'Aragon. On peut évidemment le chanter sur cet air, mais l'auteur sue actuellement sang et eau pour en trouver un autre...

Gobu

[So-Back]

[Gobu]

Oui S-B,

C'est une excellente chanson de ce bon vieux Georgie, que je connais par cœur depuis des lustres et interprète encore avec beaucoup de plaisir, mais...

à part le fait qu'elle soit de Brassens, elle n' a aucun rapport avec mon poème, et de plus elle ne saurait en aucun cas constituer un commentaire de celui-ci. D'ailleurs, ce type de lien a sa place sur un autre fil où tu aurais pu l'envoyer en ajoutant "clin d’œil pour Gobu" si tu en avais envie.

En fait, j'aimerais bien que lorsque tu commentes un texte (en tous cas l'un des miens) tu t'abstiennes de faire le kakou et essaye d'apporter quelque chose de constructif - que ce soit dans un sens élogieux ou critique - parce que c'est cela avant tout qu'on attend d'un commentateur sur ce site littéraire.

Ne crois pas que je sois fâché ou que j'aie une dent contre toi, mais je tenais à cette mise au point. C'est fait et je n'y reviendrai plus. Et mille excuses d'avoir fait remonter moi-même mon texte, mais fallait que ça sorte.

Au plaisir de lire un de tes commentaires...

Gobu

['toM]

ça le fait....

Je suis pas expert en prosodie, ni même amateur;

peut-être de mon point de vue on sent un peu trop la construction.
Pas dans le rythme des vers, qui est très bien, mais dans l’utilisation des épithètes
pour caler la prosodie au juste nombre de pieds.

Je trouve que l'abondance des adjectifs "drape" un peu le texte en effets de toge.

Mais à le lire, comme si j'avais lu une langue étrangère,
j'ai trouvé ça rudement bien balancé.

[So-Back]

bon je ne fais plus le cacou, j'ai passé l'âge

" chaque fois c'est comme jamais"

çà me semble logique, car une deuxième fois n'est jamais la même

autrement dans ton texte on sent comme une mise en garde
alors que l'amour se doit d'être fou, imprévisible, et passionnel

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