Grand-Père
4 participants
Page 1 sur 1
Grand-Père
Les mots dansaient devant mes yeux.
Ce soir nous avions du mal à savoir ce que demain nous apporteraient.
Maman en bas dans la cuisine relisait les dernières lettres de Grand -Père, quant à Papa il s’énervait après la chaudière, Romain envoyait des mails à Julia, Juliette lisait Harry Potter et puis en ce qui me concernée j’aère parmi les paroles.
Si je devais prendre un exemple je dirais qu’en ce moment précis ma vie ressemblait à une lettre. Bizarre non ? Oui, une lettre blanche refermée sur elle-même par la crainte d’apporter une mauvaise nouvelle, je porterai un timbre de couleur pourpre, j’ai toujours bien aimé cette couleur, symbole du pouvoir.
En effet, depuis toute petite je me donne des attributions de Tyran, et si je devais alors gouverner je serai sans doute un de ces hommes qui manquent profondément de confiance en soi, je finirais alors comme un Stalinien.
Ma main vient à s’écarter sur la tablette en chêne, quelle tablette !!, combien de fois Papa l’a soulevée menacer de la casser sous l’emprise de la colère, combien de fois ma Maman la cirée en espérant effacer les coups maladroits de Romain, combien de fois Juliette y a renversé une tasse de chocolat chaud.
Je me demande si le jour où Papa l’a acheté, avait-elle idée de ce qu’il allait lui arriver…..
Elle aurait peut être préfère rester en magasin sous la projection des spots lumineux, sous les regards des spectateurs, les caresses maladroites des enfants, les critiques spontanées…Breff sous cette vision illusoire du monde.
Ma nostalgie devient peu à peu laçant, je sais bien vous chers lecteurs derrière vos écrans, vos livres vous imaginez avoir à faire aux états d’âmes d’une jeune fille âgée de 17 ans.
Et bien, il m’avère après un avis extérieur que vous êtes sur la mauvaise route, plutôt le mauvais chemin…. Il me semble que cela sonne un peu mieux, parce qu’en ce lieu vous assistez à la mise en place de l’écriture d’un sentiment que l’on peut à tout instant vous arrachez par le biais du décès, c’est juste un point de vue à vrai dire.
Pour revenir à ma tablette, ce soir -là j’avais en tête d’ouvrir le tiroir interdit, encore bizarre non ? À 17 ans un tiroir interdit, c’est un peu enfantin je vous l’accorde.
N’y ai pas peur je ne comptais pas franchir les règles interdites...de la maison.
En ouvrant, ce tiroir j’ai découvert une part de mon chêne, mon pilier, mon Papi, Grand -Père.
Il devait y avoir une trentaine de papier, quatre ou cinq enveloppes qui se battaient en duel.
Mon regard fut attiré par une carte d’où on percevait la Tour Eiffel.
Au dos il était inscrit :
« Peut- être as-tu souvenir, mon vieux Peter, de cette soirée mémorable dans cette espèce de bouge du quartier Saint Paul, près de la rue de la Juiverie ? Ce bar à putes et à macs où s’était produite ce jour -là cette sublime blonde en lamé noir et aux yeux gris chantant un jazz d’un autre monde. Tu vois, depuis cette nuit passée à errer sur les trottoirs sombres et à ruminer ce sacré blues qui fait si mal, je n’ai jamais pu me sortir de la tête cette souris à la voix chaude. Alors, j’ai décidé de retourner là -bas. Claudia m’a traité de romantique en pensant « pauvre vieux, tu ne sais pas où tu t’embarques ». Le problème avec Claudia c’est qu’elle pense trop fort. Ou que j’ai l’ouïe trop fine. Le pire c’est que je sais qu’elle a raison et qu’elle sait que je sais. Mais va arrêter un cheval assoiffé qui sent la rivière. Plus tu tires sur le mors, plus il s’appuie et plus il accélère. Les hommes c’est pareil. Plus tu interdis et plus ils foncent. C’est animal, tu vois Peter, c’est ça … animal. Et là contre, on ne peut pas lutter. »
Sous l’impulsion de ma main j’ai jeté la lettre comme par dégout, le Chêne avait alors côtoyé des putains…, la lettre était datée de Mars 1935.
Un an auparavant Le Chêne avait épousé grand- mère.
J’avais du mal à imaginer que cet homme aux théories palpitantes, celui que j’ai tant aimé, était lui aussi victime de ces femmes.
Car, exister auprès de lui était une réjouissance. Ses désirs étaient toujours immodérés, ils avaient le pouvoir de tordre le réel.
Quand personne ne savait quelle conduite adopter, il se sentait lui-même.
Voulait-il me faire sentir le prix de chaque minute ? Je crois bien !!!
Aujourd’hui, Demain, ce ne sont plus les aiguilles de ma montre qui me supplicient, mais la peur de perdre le Chêne et de vivre alors l’absence de cet homme qui me donnait la sensation de vivre chaque journée comme si elles étaient exceptionnelles.
A 17 ans, Grand-père les lignes que j’écris sur nous son les dernières, sur le point de refermer la page de nos souvenirs, un ultime, un seul me revient au cœur. C’était, il y a 10 ans, nous marchions ensemble, tu me parlais du bruit de ta vie, je riais, je t’observais. A ton tour, en croissant mon regard tu t’es aperçu que ce matin -là j’étais ta petite fille. Emu tu m’as pris dans tes bras, pas de mot, pas de phrase n’est venue perturber la beauté de ce silence. Ce matin tu n’étais plus l’homme aux désirs immodérés mais, mon Grand –Père, mes désirs immodérés.
Ce soir, j’avais peur de perdre ces désirs que j’avais créés avec toi, car je me suis aperçue que mon enfance venait de mourir.
Voici quelques années qu'elle s’essoufflait. Goutte à goutte, lambeau par lambeau, je l'ai vue se perdre.
Ce soir d'hiver, froid, si froid, où sur un parking sombre j'ai pris soudain l'inéluctable en pleine face: pas de miracle à l'horizon.
Demain matin grand-père sera encore là, je te le promets, ce n’est pas demain que tu emmèneras avec toi mon enfance et mes illusions. Mon monde ne s’écroulera pas, tu seras encore mon pilier central. Il fait froid, très froid. Et là, le front appuyé à la vitre de ma chambre, je sens fondre sur moi un sentiment qui désormais ne me quittera plus: J’ai confiance en nous, demain tout ira…
L’enveloppe sera blanche avec un timbre Bleu*.
*(Pour les amateurs de symbole : Bleu symbole de la tolérance et représente l’équilibre, le contrôle de soi, un comportement réfléchi et le besoin de sérénité.)
Ce soir nous avions du mal à savoir ce que demain nous apporteraient.
Maman en bas dans la cuisine relisait les dernières lettres de Grand -Père, quant à Papa il s’énervait après la chaudière, Romain envoyait des mails à Julia, Juliette lisait Harry Potter et puis en ce qui me concernée j’aère parmi les paroles.
Si je devais prendre un exemple je dirais qu’en ce moment précis ma vie ressemblait à une lettre. Bizarre non ? Oui, une lettre blanche refermée sur elle-même par la crainte d’apporter une mauvaise nouvelle, je porterai un timbre de couleur pourpre, j’ai toujours bien aimé cette couleur, symbole du pouvoir.
En effet, depuis toute petite je me donne des attributions de Tyran, et si je devais alors gouverner je serai sans doute un de ces hommes qui manquent profondément de confiance en soi, je finirais alors comme un Stalinien.
Ma main vient à s’écarter sur la tablette en chêne, quelle tablette !!, combien de fois Papa l’a soulevée menacer de la casser sous l’emprise de la colère, combien de fois ma Maman la cirée en espérant effacer les coups maladroits de Romain, combien de fois Juliette y a renversé une tasse de chocolat chaud.
Je me demande si le jour où Papa l’a acheté, avait-elle idée de ce qu’il allait lui arriver…..
Elle aurait peut être préfère rester en magasin sous la projection des spots lumineux, sous les regards des spectateurs, les caresses maladroites des enfants, les critiques spontanées…Breff sous cette vision illusoire du monde.
Ma nostalgie devient peu à peu laçant, je sais bien vous chers lecteurs derrière vos écrans, vos livres vous imaginez avoir à faire aux états d’âmes d’une jeune fille âgée de 17 ans.
Et bien, il m’avère après un avis extérieur que vous êtes sur la mauvaise route, plutôt le mauvais chemin…. Il me semble que cela sonne un peu mieux, parce qu’en ce lieu vous assistez à la mise en place de l’écriture d’un sentiment que l’on peut à tout instant vous arrachez par le biais du décès, c’est juste un point de vue à vrai dire.
Pour revenir à ma tablette, ce soir -là j’avais en tête d’ouvrir le tiroir interdit, encore bizarre non ? À 17 ans un tiroir interdit, c’est un peu enfantin je vous l’accorde.
N’y ai pas peur je ne comptais pas franchir les règles interdites...de la maison.
En ouvrant, ce tiroir j’ai découvert une part de mon chêne, mon pilier, mon Papi, Grand -Père.
Il devait y avoir une trentaine de papier, quatre ou cinq enveloppes qui se battaient en duel.
Mon regard fut attiré par une carte d’où on percevait la Tour Eiffel.
Au dos il était inscrit :
« Peut- être as-tu souvenir, mon vieux Peter, de cette soirée mémorable dans cette espèce de bouge du quartier Saint Paul, près de la rue de la Juiverie ? Ce bar à putes et à macs où s’était produite ce jour -là cette sublime blonde en lamé noir et aux yeux gris chantant un jazz d’un autre monde. Tu vois, depuis cette nuit passée à errer sur les trottoirs sombres et à ruminer ce sacré blues qui fait si mal, je n’ai jamais pu me sortir de la tête cette souris à la voix chaude. Alors, j’ai décidé de retourner là -bas. Claudia m’a traité de romantique en pensant « pauvre vieux, tu ne sais pas où tu t’embarques ». Le problème avec Claudia c’est qu’elle pense trop fort. Ou que j’ai l’ouïe trop fine. Le pire c’est que je sais qu’elle a raison et qu’elle sait que je sais. Mais va arrêter un cheval assoiffé qui sent la rivière. Plus tu tires sur le mors, plus il s’appuie et plus il accélère. Les hommes c’est pareil. Plus tu interdis et plus ils foncent. C’est animal, tu vois Peter, c’est ça … animal. Et là contre, on ne peut pas lutter. »
Sous l’impulsion de ma main j’ai jeté la lettre comme par dégout, le Chêne avait alors côtoyé des putains…, la lettre était datée de Mars 1935.
Un an auparavant Le Chêne avait épousé grand- mère.
J’avais du mal à imaginer que cet homme aux théories palpitantes, celui que j’ai tant aimé, était lui aussi victime de ces femmes.
Car, exister auprès de lui était une réjouissance. Ses désirs étaient toujours immodérés, ils avaient le pouvoir de tordre le réel.
Quand personne ne savait quelle conduite adopter, il se sentait lui-même.
Voulait-il me faire sentir le prix de chaque minute ? Je crois bien !!!
Aujourd’hui, Demain, ce ne sont plus les aiguilles de ma montre qui me supplicient, mais la peur de perdre le Chêne et de vivre alors l’absence de cet homme qui me donnait la sensation de vivre chaque journée comme si elles étaient exceptionnelles.
A 17 ans, Grand-père les lignes que j’écris sur nous son les dernières, sur le point de refermer la page de nos souvenirs, un ultime, un seul me revient au cœur. C’était, il y a 10 ans, nous marchions ensemble, tu me parlais du bruit de ta vie, je riais, je t’observais. A ton tour, en croissant mon regard tu t’es aperçu que ce matin -là j’étais ta petite fille. Emu tu m’as pris dans tes bras, pas de mot, pas de phrase n’est venue perturber la beauté de ce silence. Ce matin tu n’étais plus l’homme aux désirs immodérés mais, mon Grand –Père, mes désirs immodérés.
Ce soir, j’avais peur de perdre ces désirs que j’avais créés avec toi, car je me suis aperçue que mon enfance venait de mourir.
Voici quelques années qu'elle s’essoufflait. Goutte à goutte, lambeau par lambeau, je l'ai vue se perdre.
Ce soir d'hiver, froid, si froid, où sur un parking sombre j'ai pris soudain l'inéluctable en pleine face: pas de miracle à l'horizon.
Demain matin grand-père sera encore là, je te le promets, ce n’est pas demain que tu emmèneras avec toi mon enfance et mes illusions. Mon monde ne s’écroulera pas, tu seras encore mon pilier central. Il fait froid, très froid. Et là, le front appuyé à la vitre de ma chambre, je sens fondre sur moi un sentiment qui désormais ne me quittera plus: J’ai confiance en nous, demain tout ira…
L’enveloppe sera blanche avec un timbre Bleu*.
*(Pour les amateurs de symbole : Bleu symbole de la tolérance et représente l’équilibre, le contrôle de soi, un comportement réfléchi et le besoin de sérénité.)
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 31
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Grand-Père
Je ne sais pas à quoi ça tient, mais j'ai du mal, ici et dans des textes précédents, à suivre ta pensée. On dirait que tu commences avec une idée, la lâche pour une autre que tu ne développes pas plus, pars dans une autre direction, et ainsi de suite. Cela donne un texte confus à lire, et j'arrive au bout en me demandant de qui ça parlait vraiment.
Invité- Invité
Re: Grand-Père
Je suis désolée, mais j'ai décroché dès les premières phrases, il y a trop de fautes qui me rendent parfois le texte incompréhensible : "en ce qui me concernée j’aère parmi les paroles." ???
Invité- Invité
Re: Grand-Père
Des fois, dans une conversation trop touffue, où tout le monde parle en même temps, j'aèrerais bien parmi les paroles ... ;-)))
Invité- Invité
Re: Grand-Père
avec l'air d'errer, non ?coline Dé a écrit:Des fois, dans une conversation trop touffue, où tout le monde parle en même temps, j'aèrerais bien parmi les paroles ... ;-)))
Invité- Invité
Re: Grand-Père
en effet c'est ce verbe que je voulais employer excusez moi j'ai mal tapéd'errer
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 31
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Grand-Père
Désolé, ma belle, mais trop de fautes pour que je te suives.
Tu vois, je suis un vieux con qui a du mal à dépasser ça, ces fautes-là. J'ai peut-être tort.
Bise, et fais un effort, promis, je te lis et te commente.
Kisséki apporte, ben, c'est demain. Donc: apporterait.Les mots dansaient devant mes yeux.
Ce soir nous avions du mal à savoir ce que demain nous apporteraient.
Tu vois, je suis un vieux con qui a du mal à dépasser ça, ces fautes-là. J'ai peut-être tort.
Bise, et fais un effort, promis, je te lis et te commente.
mouss- Nombre de messages : 208
Age : 51
Date d'inscription : 27/11/2008
Re: Grand-Père
Pareil que les autres. On decroche tres vite. le fait de prendre le lecteur a partie est irritant... Il faut mieux organiser ton récit, savoiir de quoi tu parles et ce qui est important.
Re: Grand-Père
Attention à l'ortho, Une Anglaise, essaie de passer ton texte au correcteur en ligne avant de poster, ça ne pourra que t'aider.
Je reconnais ta plume dans ce texte mais je la sens pourtant encore très hésitante. Cela est certainement dû à cette langue française qui n'est pas vraiment la tienne mais aussi à la recherche d'un style particulier que tu n'as pas encore trouvé. Du coup, ça donne des formules tantôt maladroites tantôt alambiquées pour exprimer certaines émotions simples. Cette façon de se chercher fige ton texte dans quelque chose de froid, de trop distant, alors que tu es pourtant dans la plume de la narratrice.
As-tu une idée du début et de la fin de ton texte quand tu commences à écrire ou bien les idées viennent-elles au fur et à mesure et tu les alignes au fil des minutes/heures sans trop savoir vers quoi aller?
Il me semble, en te lisant, que par moments, tu erres sans trop savoir comment organiser ton récit.
Je reconnais ta plume dans ce texte mais je la sens pourtant encore très hésitante. Cela est certainement dû à cette langue française qui n'est pas vraiment la tienne mais aussi à la recherche d'un style particulier que tu n'as pas encore trouvé. Du coup, ça donne des formules tantôt maladroites tantôt alambiquées pour exprimer certaines émotions simples. Cette façon de se chercher fige ton texte dans quelque chose de froid, de trop distant, alors que tu es pourtant dans la plume de la narratrice.
As-tu une idée du début et de la fin de ton texte quand tu commences à écrire ou bien les idées viennent-elles au fur et à mesure et tu les alignes au fil des minutes/heures sans trop savoir vers quoi aller?
Il me semble, en te lisant, que par moments, tu erres sans trop savoir comment organiser ton récit.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Grand-Père
Sahkti!!Je trouve ton message, tes remarques très intéressantes!!
Car en effet ce texte je l'ai écrit sur le moment, avec un peu de recul je crois que je devrais partir avec une idée principale et ne plus la quittée.
Quant au correcteur, c'est peu être une bonne idée que je n'avais pas envisagé....
Merci pour tes conseils.
Car en effet ce texte je l'ai écrit sur le moment, avec un peu de recul je crois que je devrais partir avec une idée principale et ne plus la quittée.
Quant au correcteur, c'est peu être une bonne idée que je n'avais pas envisagé....
Merci pour tes conseils.
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 31
Date d'inscription : 15/10/2008
Sujets similaires
» Le grand-père
» Pour mon grand-père
» Grand père poisson
» Recette de grand-père
» Ismaël et son grand-père, petits dialogues à l'usage des voyageurs et nomades de la planète Rondo
» Pour mon grand-père
» Grand père poisson
» Recette de grand-père
» Ismaël et son grand-père, petits dialogues à l'usage des voyageurs et nomades de la planète Rondo
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|