Un peu fatigué mais bien
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Un peu fatigué mais bien
Les petits bruits secs de ses pieds sur le carrelage, tap, tap, tap, se rapprochent du lit. Elle s’immobilise, sa respiration courte se fait plus pressente. Elle attend qu’un de nous deux bouge. Par dessus l’épaule de ma femme, je jette un coup d’œil au radio réveil - 05h53. Un léger progrès depuis hier. C’est mon tour. Je sors de sous la couette et dans le moins de mouvements possibles je m’extirpe du lit. Elle me dit que sa couche est mouillée. Je pose ma main sur sa nuque et la guide vers le salon. Ce qui reste de braises dans le poêle éclaire d’une douce lueur orangée le cheval de bois qui se trouve contre la bibliothèque. Je ferme la porte de la chambre derrière moi.
- « C’est encore la nuit, il faut retourner se coucher. »
Dis-je en déchirant la couche dessous sa chemise de nuit. A tâtons je cherche la neuve préparée de la veille sur la table basse. Je pose celle qui est humide à la place de la propre. Je distingue l’arrière de l’avant de la couche dans la pénombre grâce au film autocollant qui se trouve sur les fesses. Je lui demande de soulever son pied. J’ai préparé le trou de la jambe gauche, évidemment elle lève la droite.
- « L’autre jambe » je lui chuchote.
- « Ah ? »
Me répond-elle sans changer d’appui. Je change de trou de jambe en même temps qu’elle change de pied. Sa main chaude s’agrippe à mon bras. Elle a les pieds froids.
- « Ne bouge plus »
Lui dis-je à l’oreille. J’arrive finalement à remonter la couche sur ses cuisses qui sont rebondies et chaudes. J’ai l’impression d’avoir des mains épaisses et dures. Je suis un papa. J’ai une petite fille. C’est doux une petite fille.
Je la guide jusqu’à leur chambre. Ils dorment sur un lit superposé. Lui est en haut, il ronfle presque. Il sent déjà un peu fort. A six ans révolus il a perdu son odeur de bébé. Ce n’est pas encore son cas à elle. Je lui demande de se recoucher. Elle escalade et une fois allongée je la recouvre avec sa couette. Je pose ses doudous à côté de sa tête et lorsque je me penche pour l’embrasser j’en profite pour sentir son cou. C’est bon le cou d’un bébé. Elle ne veut pas me lâcher.
- « Papa dort avec moi ».
- « Tu es une grande fille maintenant, une grande fille ça dort toute seule dans son lit ».
Grande fille, c’est l’argument massue du moment. Depuis qu’à la crèche ils lui ont dit que manger faisait grandir elle se met debout sur sa chaise après chaque bouchée pour montrer combien elle est grande en faisant les « musques » avec ses bras pliés.
- « Mais papa, même les grandes filles elles ont besoin de quelqu’un pour dormir avec elles. »
Je ne suis pas d’accord pour dormir avec elle. Ce n’est pas ma place. Ma femme le fait pour que nous dormions tous le matin. Elle est pragmatique. Mais moi je suis mal à l’aise. Je me dis toujours que je suis son père et que ce n’est pas la place d’un père. Que la place d’un père c’est allongé à côté de sa femme, pas de sa fille. Et puis il est 6h00. J’ai encore sommeil. J’aime cette proximité, son odeur, sa chaleur, sa douceur, ses cheveux, ses joues, son corps encore dodu de bébé. J’en profite plus que ceux de mon fils au même âge, je suis moins coincé. Ou plutôt je comprends mieux une proximité physique père fille que père fils. Mais quoi qu’il en soit il y a des limites.
- « Non, moi je vais dans mon lit et toi tu es dans le tien. C’est encore la nuit. Il ne fait pas jour. Tu attends qu’on vienne te chercher. »
Elle se met à chouiner. Je ne veux pas qu’elle réveille les autres.
- « Pousse-toi, chut ! »
Elle coince ses pieds froids sous ma cuisse. Au bout de quelques minutes sa respiration est régulière. Elle s’est endormie. Je suis sur le côté, le dos exposé au froid de la pièce. Le jour va bientôt se lever. Je suis bien. Un peu fatigué mais bien.
- « C’est encore la nuit, il faut retourner se coucher. »
Dis-je en déchirant la couche dessous sa chemise de nuit. A tâtons je cherche la neuve préparée de la veille sur la table basse. Je pose celle qui est humide à la place de la propre. Je distingue l’arrière de l’avant de la couche dans la pénombre grâce au film autocollant qui se trouve sur les fesses. Je lui demande de soulever son pied. J’ai préparé le trou de la jambe gauche, évidemment elle lève la droite.
- « L’autre jambe » je lui chuchote.
- « Ah ? »
Me répond-elle sans changer d’appui. Je change de trou de jambe en même temps qu’elle change de pied. Sa main chaude s’agrippe à mon bras. Elle a les pieds froids.
- « Ne bouge plus »
Lui dis-je à l’oreille. J’arrive finalement à remonter la couche sur ses cuisses qui sont rebondies et chaudes. J’ai l’impression d’avoir des mains épaisses et dures. Je suis un papa. J’ai une petite fille. C’est doux une petite fille.
Je la guide jusqu’à leur chambre. Ils dorment sur un lit superposé. Lui est en haut, il ronfle presque. Il sent déjà un peu fort. A six ans révolus il a perdu son odeur de bébé. Ce n’est pas encore son cas à elle. Je lui demande de se recoucher. Elle escalade et une fois allongée je la recouvre avec sa couette. Je pose ses doudous à côté de sa tête et lorsque je me penche pour l’embrasser j’en profite pour sentir son cou. C’est bon le cou d’un bébé. Elle ne veut pas me lâcher.
- « Papa dort avec moi ».
- « Tu es une grande fille maintenant, une grande fille ça dort toute seule dans son lit ».
Grande fille, c’est l’argument massue du moment. Depuis qu’à la crèche ils lui ont dit que manger faisait grandir elle se met debout sur sa chaise après chaque bouchée pour montrer combien elle est grande en faisant les « musques » avec ses bras pliés.
- « Mais papa, même les grandes filles elles ont besoin de quelqu’un pour dormir avec elles. »
Je ne suis pas d’accord pour dormir avec elle. Ce n’est pas ma place. Ma femme le fait pour que nous dormions tous le matin. Elle est pragmatique. Mais moi je suis mal à l’aise. Je me dis toujours que je suis son père et que ce n’est pas la place d’un père. Que la place d’un père c’est allongé à côté de sa femme, pas de sa fille. Et puis il est 6h00. J’ai encore sommeil. J’aime cette proximité, son odeur, sa chaleur, sa douceur, ses cheveux, ses joues, son corps encore dodu de bébé. J’en profite plus que ceux de mon fils au même âge, je suis moins coincé. Ou plutôt je comprends mieux une proximité physique père fille que père fils. Mais quoi qu’il en soit il y a des limites.
- « Non, moi je vais dans mon lit et toi tu es dans le tien. C’est encore la nuit. Il ne fait pas jour. Tu attends qu’on vienne te chercher. »
Elle se met à chouiner. Je ne veux pas qu’elle réveille les autres.
- « Pousse-toi, chut ! »
Elle coince ses pieds froids sous ma cuisse. Au bout de quelques minutes sa respiration est régulière. Elle s’est endormie. Je suis sur le côté, le dos exposé au froid de la pièce. Le jour va bientôt se lever. Je suis bien. Un peu fatigué mais bien.
Mano- Nombre de messages : 233
Age : 54
Localisation : hyères
Date d'inscription : 17/01/2008
Re: Un peu fatigué mais bien
Au début j'ai cru que ton perso changeait les couches de sa femme, je me suis dis "cool on n'en parle pas souvent", quand il s'est mis à parler de fille j'ai relu le début pour me dire "ah ben non".
L'odeur d'un bébé ça dépend de ce qu'on lui met dessus (bouh vilaine pragmatique).
un peu trop mignon pour moi, envie de dire à la fin, et alors? Ceci dit je ne me suis pas bcp forcée pour lire jusqu'au bout.
L'odeur d'un bébé ça dépend de ce qu'on lui met dessus (bouh vilaine pragmatique).
un peu trop mignon pour moi, envie de dire à la fin, et alors? Ceci dit je ne me suis pas bcp forcée pour lire jusqu'au bout.
Lehnerd- Nombre de messages : 70
Age : 37
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Un peu fatigué mais bien
J'ai aimé ce côté à la fois compétent et emprunté du père... Une tranche de vie bien rendue à mon sens, convaincante, mais je n'en lirais pas cent pages, c'est sûr.
Invité- Invité
Re: Un peu fatigué mais bien
Bien mené, mais j'avoue que le sujet me laisse de marbre.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Un peu fatigué mais bien
à 6 ans on n'est plus un bébé !Lehnerd a écrit: L'odeur d'un bébé ça dépend de ce qu'on lui met dessus (bouh vilaine pragmatique).
Vrai que le début m'a intriguée, je ne comprenais pas de qui on parlait. J'ai lu par curiosité et aussi parce que plus j'avançais plus je pensais qu'il y aurait une chute. Il n'y en a pas, c'est très bien ainsi, un moment de tendresse, on a aussi besoin de douceur.
Et puis voilà... je me dis aussi que pas si loin en arrière aucun père de famille n'aurait osé montrer un texte comme ça, de peur de se ridiculiser. En plus, c'est bien écrit.
Invité- Invité
Re: Un peu fatigué mais bien
Pour moi, il n'y a eu aucune ambiguïté dans ce texte, dès le début. Les petits pas qui s'approchent du lit... j'ai tout de suite compris.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce texte. Je suis entrée totalement dedans. Je me suis bien reconnue aussi. Il y a des heures où les principes les plus sûrs ne peuvent plus être respectés.
J'aime bien aussi qu'il s'agisse d'un père. J'aime bien lire que pour une mère ou un père, c'est la même chose. Le même texte raconté par une narratrice aurait eu moins d'intérêt.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce texte. Je suis entrée totalement dedans. Je me suis bien reconnue aussi. Il y a des heures où les principes les plus sûrs ne peuvent plus être respectés.
J'aime bien aussi qu'il s'agisse d'un père. J'aime bien lire que pour une mère ou un père, c'est la même chose. Le même texte raconté par une narratrice aurait eu moins d'intérêt.
Re: Un peu fatigué mais bien
Ben oui c'est le garçon qui pue qui a 6 ans.Easter(Island) a écrit:à 6 ans on n'est plus un bébé !Lehnerd a écrit: L'odeur d'un bébé ça dépend de ce qu'on lui met dessus (bouh vilaine pragmatique).
Lehnerd- Nombre de messages : 70
Age : 37
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Un peu fatigué mais bien
J'ai bien aimé le traitement, l'effet de réel. Tout colle. Bravo.
Et pourtant, comme d'autres, je reste sur ma faim/fin.
Et pourtant, comme d'autres, je reste sur ma faim/fin.
mouss- Nombre de messages : 208
Age : 51
Date d'inscription : 27/11/2008
Re: Un peu fatigué mais bien
Oh, quel bien ça fait un mec qui n'a pas peur d'être mièvre s'il est tendre, qui ne cède pas aux schémas dominants et qui met images et principes à la place où ils devraient être : au service du bonheur !
Un très beau texte, Mano, d'une simplicité parfaite, un régal !
Un très beau texte, Mano, d'une simplicité parfaite, un régal !
Invité- Invité
Re: Un peu fatigué mais bien
Tu bouscule un peu le vocabulaire, mais c'est éloquent !
respiration présente ou pressante ? Les deux mon cap
respiration présente ou pressante ? Les deux mon cap
Invité- Invité
Re: Un peu fatigué mais bien
De même, j'aime beaucoup !
Le fait qu'il n'y ait pas de "chute" ne me gène pas du tout, au contraire. Raconter des petits riens de la vie de tous les jours, ça peut être très bien, surtout que dans le cas présent, la situation est inhabituelle, puisque le père finit par céder à sa fille !
Bref, j'aime, et je trouve également que c'est bien écrit.
Le fait qu'il n'y ait pas de "chute" ne me gène pas du tout, au contraire. Raconter des petits riens de la vie de tous les jours, ça peut être très bien, surtout que dans le cas présent, la situation est inhabituelle, puisque le père finit par céder à sa fille !
Bref, j'aime, et je trouve également que c'est bien écrit.
Re: Un peu fatigué mais bien
précisément !Lehnerd a écrit:Ben oui c'est le garçon qui pue qui a 6 ans.Easter(Island) a écrit:à 6 ans on n'est plus un bébé !Lehnerd a écrit: L'odeur d'un bébé ça dépend de ce qu'on lui met dessus (bouh vilaine pragmatique).
Invité- Invité
Re: Un peu fatigué mais bien
Je suis un papa. J’ai une petite fille. C’est doux une petite fille.
Un bien joli texte : j'ai un sourire plaqué sur le visage. Merci !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Un peu fatigué mais bien
Merci des passages.
Pressante, oui ! désolé.
Je pense que je peux facilement rajouter une ou deux phrases dans le premier paragraphe pour bien faire comprendre que l'épouse reste au lit et qu'il s'agit d'une autre personne. Ceci-dit l'idée de faire une nouvelle sur le changement des couches de son épouse par un mari (ce qui implique un autre âge ou une condition médicale particulière) semble être un sujet de nouvelle assez intéressant surtout si on ne veut pas tomber dans le scato ou le pathos...
Pour ce qui est de l'odeur, sans aller jusqu'à puer, c'est sûr que l'on sent rapidement les évolutions entre un nourrisson et son odeur un peu aigre de lait caillé (que l'on peut évidemment masquer avec plein de produits divers qui sentent "le bébé"), l'enfant de deux trois ans qui pour le coup sent bon en lui même (enfin les miens que je connais) comme un petit animal et celui de six ans qui commence à développer (probablement l'arrivée de certaines hormones, une digestion différente ? bref, je ne suis pas spécialiste) des odeurs plus fortes.
La question reste comment parler de ça. Je crois que oui c'est important de l'écrire aussi et oui c'est important que les hommes le fassent. C'est la première fois que j'essaye de parler de ces moments là. Jusqu'à présent je ne trouvais pas l'intérêt, ni le courage (oui, courage).
Je pense malgrès tout qu'il faudra encore travailler et rajouter des couches (sans jeu de mot) et des strates pour mettre un peu de tension dans tout cela. Par exemple en abordant une partie où le narrateur qui ne dort pas passe en revue sa journée de travail à venir, ou ses fantasmes sexuels les plus fous... Il y a toujours l'intérieur et l'extérieur des choses.
Là, j'ai voulu faire simple parce que des fois c'est simple et ça fait du bien.
Pressante, oui ! désolé.
Je pense que je peux facilement rajouter une ou deux phrases dans le premier paragraphe pour bien faire comprendre que l'épouse reste au lit et qu'il s'agit d'une autre personne. Ceci-dit l'idée de faire une nouvelle sur le changement des couches de son épouse par un mari (ce qui implique un autre âge ou une condition médicale particulière) semble être un sujet de nouvelle assez intéressant surtout si on ne veut pas tomber dans le scato ou le pathos...
Pour ce qui est de l'odeur, sans aller jusqu'à puer, c'est sûr que l'on sent rapidement les évolutions entre un nourrisson et son odeur un peu aigre de lait caillé (que l'on peut évidemment masquer avec plein de produits divers qui sentent "le bébé"), l'enfant de deux trois ans qui pour le coup sent bon en lui même (enfin les miens que je connais) comme un petit animal et celui de six ans qui commence à développer (probablement l'arrivée de certaines hormones, une digestion différente ? bref, je ne suis pas spécialiste) des odeurs plus fortes.
La question reste comment parler de ça. Je crois que oui c'est important de l'écrire aussi et oui c'est important que les hommes le fassent. C'est la première fois que j'essaye de parler de ces moments là. Jusqu'à présent je ne trouvais pas l'intérêt, ni le courage (oui, courage).
Je pense malgrès tout qu'il faudra encore travailler et rajouter des couches (sans jeu de mot) et des strates pour mettre un peu de tension dans tout cela. Par exemple en abordant une partie où le narrateur qui ne dort pas passe en revue sa journée de travail à venir, ou ses fantasmes sexuels les plus fous... Il y a toujours l'intérieur et l'extérieur des choses.
Là, j'ai voulu faire simple parce que des fois c'est simple et ça fait du bien.
Mano- Nombre de messages : 233
Age : 54
Localisation : hyères
Date d'inscription : 17/01/2008
Re: Un peu fatigué mais bien
je sais pas pourquoi, mais si ça n'avait pas été signé j'aurais pu penser à un texte écrit par Charles ;-)
mais dis-toi que c'est un compliment
j'ai beaucoup aimé, c'est touchant
mais dis-toi que c'est un compliment
j'ai beaucoup aimé, c'est touchant
Re: Un peu fatigué mais bien
Mano a écrit:Merci des passages.
Par exemple en abordant une partie où le narrateur qui ne dort pas passe en revue sa journée de travail à venir, ou ses fantasmes sexuels les plus fous... Il y a toujours l'intérieur et l'extérieur des choses.
Là, j'ai voulu faire simple parce que des fois c'est simple et ça fait du bien.
Moi je ne pense pas. Ton texte est bien comme ça. Ne rajoute surtout pas la sexualité. Mélanger la sexualité et l'amour paternel, ça risquerait vraiment de prêter à confusion. Ton texte risquerait de devenir glauque, malsain.
Re: Un peu fatigué mais bien
C'est doux, c'est tendre, un brin gentil, un brin guimauve parce que bon, devant son môme, on est souvent un peu gaga :-)
Tout est là, dit en quelques phrases. Je ne pense pas qu'un trait supplémentaire soit nécessaire, ça parle de soi-même, joliment et simplement raconté.
Tout est là, dit en quelques phrases. Je ne pense pas qu'un trait supplémentaire soit nécessaire, ça parle de soi-même, joliment et simplement raconté.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Un peu fatigué mais bien
J'ai vraiment apprécié. Peut-être parce que je suis en plein dedans ?
J'aime beaucoup ton style camarade.
J'aime beaucoup ton style camarade.
Re: Un peu fatigué mais bien
Je suis un p'tit nouveau ici. Alors pas question de me faire mal voir de la classe ! Non je plaisante.
Ce texte m'a d'abord rajeuni un peu. Je suis plus à l'âge d'être grand-père !
Je ne répéterai pas ce qui a été dit sur la chute. Il est vrai aussi que j'ai eu du mal à comprendre au début le sujet. J'ai même cru et craint qu'il s'agisse d'un vieux grabataire (bon, je dois fantasmer !)
Ce qui me manque un peu dans ce texte est sans doute la tendresse du père. les gestes sont bien décrits et là est probablement le travail personnel voulu, mais c'est un peu clinique.
Au fond un petit incident (non faut pas le laisser tomber!) ferait du bien et permettrait peut-être l'expression de l'affection paternelle. Une idée comme une autre.
Ce texte m'a d'abord rajeuni un peu. Je suis plus à l'âge d'être grand-père !
Je ne répéterai pas ce qui a été dit sur la chute. Il est vrai aussi que j'ai eu du mal à comprendre au début le sujet. J'ai même cru et craint qu'il s'agisse d'un vieux grabataire (bon, je dois fantasmer !)
Ce qui me manque un peu dans ce texte est sans doute la tendresse du père. les gestes sont bien décrits et là est probablement le travail personnel voulu, mais c'est un peu clinique.
Au fond un petit incident (non faut pas le laisser tomber!) ferait du bien et permettrait peut-être l'expression de l'affection paternelle. Une idée comme une autre.
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