Rêve et action

[Nechez]

Bonsoir.

Voilà un texte que j'aimerais développé sur une vingtaine de page. Ce sera un premier chapitre d'un livre que je souhaite écrire. Bien sur je n'ai aujourd'hui pas encore la capacité d'écrire ce livre, mais j'en ai la motivation c'est déjà ça.

Le sujet en est le monde onirique.

Je n'étais encore qu'un simple rêveur la première fois où ça m'est arrivé. Le trouble fut immédiat. Mon esprit semblait comme emporté dans un inexplicable tournis. Je ne savais pas ce qui m'arrivais. Et comme souvent, la peur avait prit goût à l'inconnu. Il y'a encore quelque temps j'étais allé me coucher. Maintenant, j'étais allongé dans mon lit et je ne savais pas ce qui se passais. Je ne parvenais pas à bouger. Je voulu ouvrir les yeux mais les paupières refusaient d'obéir. Le tourbillon s'accélérait. Je voulais me réveiller. Je n'y arrivais pas. Je continuais à tourner, ma vue demeurait trouble, un noir aspireur s'offrait à mon regard. Qu'est-ce qui se passe ? Ou vais-je ?

Le trouble cesse. Très lentement mes muscles respirent à nouveau la conscience. Je le ressens. J'ouvre l'œil comme pour me rassurer. Ça, ce n'était pas un rêve. Ni un cauchemar. Ou plutôt un cauchemar d'autre chose. J'avais peur. Peur de me rendormir. Je maintenais la réflexion. Plus tard, je fini par dormir.

Au matin, l'expérience de la nuit me revint en mémoire. Je l'a méditais. Mais la peur avait disparu, laissant sa place à la banalité. Au petit déjeuner, j'avalais en douceur mes céréales de pareil façon que les quelques explications scientifiques que je trouverais plus tard sur internet. Le problème était réglé. De nombreux soleils s'était couché après ça. Mes nuits étaient redevenus calmes. Je n'y pensais plus, et pourtant ça allait revenir.

Je dors et je rêve. Je rêve que je suis dans ma chambre. Celle-ci est rempli de poster. Des posters sombres que je ne connaissais pas. Et sur mon bureau ce n' étais pas mes affaires. Troublé, je me retourne vers mon lit. Je trébuche. Je tombe. Tout à coup, un sifflement d'une résonance incroyablement élevée accélère ma chute et je ne parvient pas à me relever. Quelque chose avait rompu l'équilibre car à ce moment là, j'avais repris conscience. Je savais que je rêvais. Ça recommençais. Je ne pouvais pas me réveiller. Ni mouvoir un seul de mes doigts que pourtant mon esprit semblais avoir matérialisés en sensations. Encore une fois j'étais dans un de ces rêves dont on ne s'échappe pas lorsqu'on à trop peur.

Plus tard je me réveillais. Ce que je retiens de ce phénomène est qu'il est extrêmement effrayant Jamais dans ma vie je avait connu de peur d'un tel degrés. Deux jours plus tard, l'expérience se répéta. Cette fois, encore dans ma chambre, une tête sans corps me fixait d'un regard que je ne pouvais dévier. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux ce qui me forçais à le voir. C'est peut être ce manque de contrôle totale qui engendre une peur d'une telle ampleur.

Durant les semaines qui suivirent, je redoutait parfois de me coucher. Des mois passèrent. Le temps acheva ma peur. J'y pensais de temps en temps comme on pense à ces choses de la vie qui vous ont marqué. Et pourtant ça allait recommencer.

En plein milieu d'un désert, je gis dans un ascenseur qui monte. J'observe la montagne rouge face à moi. J'aperçois des vitres semblants être soudées à d'édifice naturel. Instinctivement j'arrive à « zoomer » sur ce détail. Derrière les glaces, un sol en damier noir et blanc accueille des chaises en métal. A coté, un comptoir se forme. Je m'émerveille de l'imagination de mon subconscient. D'un coup, le cadre s'assombrit. L'émerveillement avait poussé la réflexion trop loin. Mes sentiments le savait, je rêvait. Avant, je le sentais sans le savoir, maintenant j'en avait pris conscience. Je savais que je rêvais et ce savoir avait transformé ma balade en cauchemar. Cela recommençais encore une fois. Une peur sauvage m'envahit. Le cadre était trouble, mouvant et agressif. Puis cela cessa.

Dans mon lit, je reprit conscience. Je me levait avec immense difficulté. Pourquoi mon corps ralentissait-il ? Je dérapais et tombais. Ma chute s'accéléra très brutalement. Un rêve dans le rêve. Je l'avait comprit. Laissez-moi tranquille ! « Laissez moi sortir de là ! »criait mon âme. Pourquoi ?

Au matin, je tentais de méditer sérieusement toutes ces expériences troublantes. Car si il me faisait peur, ce rêve éveillé me fascinait aussi. Je prit la décision de combattre la prochaine fois. Je voulais dominer ma peur. Le soir, je me couchais dans l'espoir de pouvoir affronter à nouveau ce cauchemar. Je voulais que cela se reproduise pour défier le phénomène. Rien arriva, du moins pas avant que l'ennuie prenne le dessus et que j'oublie.

Longtemps après, j'ai été très étonné lorsque c'est revenu. Peu à peu ma conscience infiltra mon rêve. Il s'agissait d'un rêve d'une simplicité extrême. Pas d'image ni de son, juste quelques émotions évasives. « Je suis dedans » me disais-je. « J'ai la conscience » Pourtant aucun trouble n'attaquait mon esprit. Le calme. Un sentiment de liberté me parcourait. Comme pour me le prouver, je décida de me réveiller. Cela fonctionna. J'étais à nouveau éveillé dans mes draps. De plus je me souvenait parfaitement de ma réflexion et de ma prise de décision à l'intérieur du monde onirique.

Bien plus tard j'allais apprendre à découvrir ce nouveau monde qui me fascinais. Je parviendrais à le contrôler et à en jouir. A tel point, que j'oublierai le monde qu'autrefois je qualifiait de réalité.

[Loreena Ruin]

Hum, tout d'abord une interrogation :

Bien sur je n'ai aujourd'hui pas encore la capacité d'écrire ce livre, mais j'en ai la motivation c'est déjà ça.

Y a t-il une raison particulière à ta difficulté ? (que tu aurais expliqué autre part, et que je n'aurais pas vu : études exigeantes, travail, problèmes de santé ? :S) Sinon, je ne vois pas pourquoi tu doutes de ta capacité : je pense au contraire que c'est la motivation qui nous donne la force d'écrire un livre, or, cette motivation tu l'as =) ! Après il faut avoir de la suite dans les idées et un certain courage frisant le sadomasochisme par moment XD!

Au sujet de ton texte, je trouve qu'une "idée" s'y dessine, sans prendre toute son ampleur, des formules assez originales (pour moi) telles que :

Et comme souvent, la peur avait prit goût à l'inconnu.

côtoyant des expressions malhabiles comme

un noir aspireur

. En gros j'ai eu l'impression que tu me décrivais des actions successives, avec des tentatives descriptives voire stylistiques par moment mais sans parvenir à faire décoller vraiment le tout...

Plus généralement, je me suis sentie à de trop nombreuse reprises obligée de décrypter les formes verbales, me demandant sans arrêt si elles étaient correctes ou non, sans parler des phrases incohérentes telles que :

Au petit déjeuner, j'avalais en douceur mes céréales de pareil façon que les quelques explications scientifiques que je trouverais plus tard sur internet.

Je n'ai tout simplement pas compris ce que tu voulais dire...
Je pense que tu devrais relire à voix haute ce texte pour te rendre compte toi-même de ce qui peut paraître incompréhensible ou lourd à ton lecteur.

Tu as choisi un sujet délicat à traiter, parce qu'il t'amène à mêler rêve et réalité, présent et passé, chose qui ne peut être bien réussie qu'en faisant preuve d'une grande rigueur, sans quoi ton lecteur est complètement paumé dès le premier paragraphe. Comme tu as des difficultés avec la langue, ça tombe assez mal...

Il faudrait par ailleurs donner plus de punch à ce début pour nous accrocher, le grand déroulement des pensées et des questionnements du narrateur devenant vite lassant...

Voilà, j'espère que ces quelques remarques t'aideront, elles ne sont en aucun cas là pour te descendre, je n'aurais pas pris le temps de lire et de commenter sinon. Je te conseille de lire davantage, dans tous les genres, c'est ce qui te permettra encore plus de progresser que les commentaires que tu auras ici. J'ai senti ton désir de traiter de l'univers onirique, je trouve que c'est une bonne idée d'autant que tu as l'imagination pour (je pense au désert et à l'ascenseur qui monte), mais il va falloir donner des repères à tes lecteurs, diversifier la forme (discours indirect, dialogue, discours rapporté...) surtout tant que tu restes centré sur un seul personnage...

Juste pour te montrer ce que tu pourrais faire ou améliorer, je prend ta dernière phrase :

Bien plus tard j'allais apprendre à découvrir ce nouveau monde qui me fascinais. Je parviendrais à le contrôler et à en jouir. A tel point, que j'oublierai le monde qu'autrefois je qualifiait de réalité.

=> Bien plus tard, je devais apprendre à connaître ce monde nouveau et fascinant, à le contrôler pour mieux en jouir — au point d'oublier ce qu'autrefois j'avais nommé "réalité". (c'est pas top mais je crois que ça colle à ton idée)

Bon courage en tout cas !
Ruin.

[Nechez]

Non je n'ai pas de difficulté particulière pour écrire. Je parle en présent quand je dit que je ne suis pas capable d'écrire un livre. Je sais que demain je le pourrais. Je vais aussi écrire un concert pour orchestre. Je veut peindre un paysage et tourner un film. Héhé Je connais la force de la volonté ce n'est pas mon grand problème ici.

Je revient au présent

Les expressions que tu as cité était pourtant parmi mes favorites.

Au petit déjeuner, j'avalais en douceur mes céréales de pareil façon que les quelques explications scientifiques que je trouverais plus tard sur internet.

Ce n'est peut être pas juste comme je l'ai écrit. Je tente d'expliquer : le narrateur avale des explications scientifiques comme il avale des cachets, pour que le problème se résolve. Ici en l'occurrence son problème est le questionnement, qu'est ce que c'était que ce rêve ? De cette manière il oublie. En réalité il tente d'oublier sa peur.


Pour la fin, je narrateur parle au futur. C'est son avenir. Plus tard, il aimera tellement le rêve éveillé qu'il en oubliera le réel.

[Nechez]

Et merci d'avoir lu et commenté !

[Sahkti]

Je lis et commente donc dans l'idée que ça devrait faire vingt pages. Si ça doit "durer" de la sorte, il va sans doute être préférable de modifier ce système de phrases courtes qui détaillent action par action, pensée par pensée, car sur du long format, ça va vite lasser.
Vu comme ça, on a un peu le sentiment que ça avance par à coups, que le fil conducteur erre sans véritable but (mais ce n'est sans doute pas le cas, juste une impression).
Il y a également un brin de confusion entre rêve et réalité et je crains que sur du long, cela ne fasse qu'empirer si tu ne structures pas autrement ton récit, avec des aérations et des ruptures plus franches.
L'alternance passé/présent est également maladroite par moments.

[Contenu sponsorisé]