Troublante

[Phoenamandre]

Je préviens tout de suite, il n'y a rien de pervers ou de sexuelle dans ce texte, bien qu'on pourrait croire le contraire...

L’atmosphère et lourde, on entend des murmures,
La salle est si grande qu’on n’en voit pas les murs,
Ils attendent tous, le cœur battant,
Ils attendent tous cet évènement.

Les rideaux se lèvent, et les souffles se taisent,
Les lumières s’éteignent, on ne voit plus la scène,
Doucement commence la musique,
Sur un tempo lent l’air devient magique.


L’orchestre de plus en plus présent
Eblouis le publique impatient
Le son des cordes frottées violement
Guide les hommes qui répondent en criant.

Les violons se taisent on entend plus rien,
Le silence à nouveau redevient pesant
Et c’est au moment où l’on s’y attend mois
Que la voix commence son long chant

Telle du cristal ses notes éclairent la salle
Une pluie de glace envahis la place,
Le son pure des cordes reprennent alors
Et débute la parfaite harmonie.

Ô diva chanteras-tu encore ?
Déesse à la voix d’or recommenceras-tu tes accords ?

Déjà les guitares attaquent l’air,
Tandis que la batterie frappe ses caisses
Le publique n’attend plus,
Le publique n’en peut plus

Tu sais de tes pas manipuler la cadence de rythmes étranges. Je ressens son souffle, chacune de ces paroles entre en moi tel un couteau glacial. J’aime sa fraicheur, j’aime ressentir les frissons parcourir mon corps entier et remonter tendrement le long de mon échine. Douleur physique, elle n’en est point une, elle demeure simplement dans l’illogisme de mon espace-temps, oui, les frontières n’existent plus et si elles réapparaissent, je repousserai les limites de l’univers pour à nouveau te rejoindre.
Danse cette nuit, danse et guides mes rêves. Diva aux envies perturbantes, ne vois tu pas que derrière chaque note se cache une histoire ? la musique martèle mon cœur et je ne respire plus, oui sa voix reprend d’assaut la course instrumentale, je l’entend virevolter, redescendre, pour remonter toujours plus haut dans un vibrato parfait, mais qui es-tu ?
Les lumières ne sont plus mes yeux n’y voient rien. Pourtant toujours présente la musique me redonne la vue et l’orchestre si grandiose marche vers les étoiles. Les frontières se brisent et plus rien n’est plus, le réel se déguisent et se change en utopie. O mirage pourquoi n’es-tu pas palpable, pourquoi ma perception de l’immatériel ne peut-elle te rendre vrai ?
Rendre à l’imaginaire ce qui lui appartient. Aujourd’hui je marche seul, la tête bien basse et je n’aperçois pas la blanche neige que marquent mes pas. Les yeux livides, le regard vide, je m’avance sans but sans regarder le monde si pur semblant n’attendre de moi qu’un peu d’attention. Une main chaude et délicate attrape la mienne et ton sourire me rend blême m’arrachant à la terre, car depuis toujours, musique, tu es bien réelle.

[Sahkti]

Y a un sérieux souci avec l'orthographe :-(

Je ne comprends pas bien non plus cet avertissement à propos d'une quelconque perversité ou sexualité, je ne vois rien qui laisserait à penser ça.

J'ai moyennement accroché à ce texte. La première partie (les strophes et les vers) est assez conventionnelle mais tu parviens tout de même à dégager quelques images et émotions.
Ensuite, tu embraies sur un autre registre mais tu sembles le maîtriser moins bien, une impression que tu ne sais pas tout le temps où tu vas et que certains mots se trouvent là sans qu'on sache trop pourquoi.
Pas vraiment convaincue par la forme, même si il y a des idées intéressantes à aborder.

[Invité]

Brouillon et ennuyeux, pour moi.

[Invité]

J'aimais bien l'idée d'une partie en vers et l'autre en prose, mais si l'idée est bonne, elle est maladroitement exploitée avec un ensemble vraiment très répétitif et trébuchant. Il me semble qu'il devrait être possible de dire en bien moins de mots ce qui est ressassé ici sans que le poème ne décolle vraiment. A reprendre, en faisant des coupes sombres ? Par exemple, déjà, en diminuant la pléthore d'adverbes...

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