Nanard
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Nanard
Il était ce qu'on appelait autrefois "l'idiot du village", lequel n'était pas forcément "idiot" mais forcément différent. Chaque village a le sien paraît-il. Les handicaps ne sont pas les mêmes mais ils ont entraîné la même conséquence pour l'heureux bénéficiaire : une marginalité plus ou moins importante.
Le nôtre s'appelait "Bernard" et devint "nanard" dès sa plus tendre enfance.
Je serais bien en peine de vous dire quel était le problème exact de notre "idiot" à nous. Je ne l'ai connu qu'assez tard, n'étant pas native du lieu, et mes habitudes ne me portant pas spontanément vers les gens à problèmes ni vers les bistros de campagne dont il était l'un de piliers. Ne croyez pas pour autant qu'il était alcoolique : il ne buvait que du café.
Etait-ce la raison de son agitation perpétuelle ? Peut-être, mais je doute quand même que deux à trois tasses - mettons quatre ou cinq, ne soyons pas mesquins - de ce breuvage, puissent conduire à un comportement qui frisait la danse de Saint-Guy.
Ajoutez à cela un flot ininterrompu de paroles et vous comprendrez que notre "nanard" pouvait difficilement s'insérer dans un milieu dit "normal" bien que notre village fut tout à fait normal et qu'il y fut parfaitement inséré ce qui peut paraître paradoxal mais a une explication : le connaissant depuis toujours, nous avions eu le temps de nous habituer. Enfin, dans une certaine limite car, à bientôt cinquante ans, "nanard" était toujours célibataire.
Il était cependant courageux et travailleur. Gardien d'une propriété qui lui fournissait le gîte et un maigre salaire, il arrondissait les fins de mois au "noir". On avait recours à lui pour les travaux enquiquinants : défricher un jardin envahi par les ronces, couper une haie, remonter un muret. "Nanard" savait tout faire à condition que ce ne fut ni trop compliqué, ni trop délicat. L'hiver, Il coupait aussi du bois qu'il revendait aux parisiens pour la cheminée de leur maison de campagne. Il n'avait pas un physique très avantageux et allait toujours vêtu d'un pantalon et d'une veste bleus que sa soeur reprisait soigneusement. Il se déplaçait en vélo, n'ayant jamais été foutu de passer son permis de conduire si toutefois il avait essayé.
Le nôtre s'appelait "Bernard" et devint "nanard" dès sa plus tendre enfance.
Je serais bien en peine de vous dire quel était le problème exact de notre "idiot" à nous. Je ne l'ai connu qu'assez tard, n'étant pas native du lieu, et mes habitudes ne me portant pas spontanément vers les gens à problèmes ni vers les bistros de campagne dont il était l'un de piliers. Ne croyez pas pour autant qu'il était alcoolique : il ne buvait que du café.
Etait-ce la raison de son agitation perpétuelle ? Peut-être, mais je doute quand même que deux à trois tasses - mettons quatre ou cinq, ne soyons pas mesquins - de ce breuvage, puissent conduire à un comportement qui frisait la danse de Saint-Guy.
Ajoutez à cela un flot ininterrompu de paroles et vous comprendrez que notre "nanard" pouvait difficilement s'insérer dans un milieu dit "normal" bien que notre village fut tout à fait normal et qu'il y fut parfaitement inséré ce qui peut paraître paradoxal mais a une explication : le connaissant depuis toujours, nous avions eu le temps de nous habituer. Enfin, dans une certaine limite car, à bientôt cinquante ans, "nanard" était toujours célibataire.
Il était cependant courageux et travailleur. Gardien d'une propriété qui lui fournissait le gîte et un maigre salaire, il arrondissait les fins de mois au "noir". On avait recours à lui pour les travaux enquiquinants : défricher un jardin envahi par les ronces, couper une haie, remonter un muret. "Nanard" savait tout faire à condition que ce ne fut ni trop compliqué, ni trop délicat. L'hiver, Il coupait aussi du bois qu'il revendait aux parisiens pour la cheminée de leur maison de campagne. Il n'avait pas un physique très avantageux et allait toujours vêtu d'un pantalon et d'une veste bleus que sa soeur reprisait soigneusement. Il se déplaçait en vélo, n'ayant jamais été foutu de passer son permis de conduire si toutefois il avait essayé.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Nanard
Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes si son médecin ne lui avait annoncé un jour une bien mauvaise nouvelle. A la suite d'examens sanguins nécessités par une grande fatigue, tout à fait inhabituelle chez lui, il avait appris qu'il avait une hépatite C.
Ce fut un grand choc, d'autant plus que s'étant renseigné sur les conséquences de cette maladie, il en conclut qu'il allait mourir incessament sous peu.
Quant au mode de contamination, il n'y comprenait rien étant encore puceau au moment des faits, ne s'étant évidemment jamais drogué, et n'ayant jamais été transfusé. L'histoire ne dit pas s'il avait un tatouage mais cela semble bien improbable.
Tous ces détails sur sa vie privée firent le tour du canton, "nanard", toujours volubile, tenait ses amis de bistro au courant, jour après jour, de la situation.
C'est alors que nous apprîmes qu'il avait pris deux décisions d'importance : il refusait tout traitement et avait décidé de creuser sa tombe.
Ne croyez pas que chaque habitant de notre village est tenu de creuser sa tombe lui-même, nous avons une entreprise de pompes funèbres, comme ailleurs, qui fait ça très bien et très proprement à la pelleteuse, mais "nanard" n'avait pas confiance et aimait le travail fait main.
C'est ainsi que nous le vîmes, lors de nos visites au cimetière, creuser frénétiquement et disparaître petit à petit dans un immense trou. Cela lui prit plusieurs semaines et si cela vous paraît exagéré, je vous conseille de vous munir d'une pelle et d'essayer d'obtenir un trou de deux mètres sur environ autant de profondeur et un mètre de large et vous verrez bien le temps que ça vous prend.
Enfin, tout fut prêt. Notre fossoyeur amateur recouvrit la tombe d'une tôle ondulée et le tas de terre d'un sac de jute. Il n'y avait plus qu'à attendre.
Un an passa et nul ne trépassa.
"Nanard" reprit ses activités, sa santé s'étant améliorée. L'hiver venu, il repartit couper du bois en forêt, activité non sans danger. Jusqu'ici, malgré son excitation habituelle, il s'en était toujours tiré sans dommage bien que passant parfois tout près d'une catastrophe.
Las, un après-midi, le sort ne fut pas si conciliant. En s'abattant, un chêne entraîna un sapin qui passait par là et, sans qu'on sut très bien comment, un branche cassée de ce sapin, méchamment épointée, vint se ficher dans la poitrine de "nanard". Celui-ci comprit tout de suite la gravité de la situation mais n'ayant pas l'intention de mourir dans un bois, trouva la force de se dégager, de rentrer chez lui en vélo et d'appeler sa soeur.
Celle-ci alerta aussitôt les pompiers qui trouvèrent le blessé allongé sur son lit mais mort. Il fut enterré 48 heures plus tard.
La moralité de l'histoire est que creuser sa tombe semble porter malheur.
Faute de statistiques sérieuses, nous ne pouvons malheureusement pas l'affirmer et c'est pourquoi nous lançons un appel aujourd'hui pour trouver une centaine de volontaires qui seraient prêts à participer à cette étude qui fera certainement avancer la science d'un grand pas.
Ce fut un grand choc, d'autant plus que s'étant renseigné sur les conséquences de cette maladie, il en conclut qu'il allait mourir incessament sous peu.
Quant au mode de contamination, il n'y comprenait rien étant encore puceau au moment des faits, ne s'étant évidemment jamais drogué, et n'ayant jamais été transfusé. L'histoire ne dit pas s'il avait un tatouage mais cela semble bien improbable.
Tous ces détails sur sa vie privée firent le tour du canton, "nanard", toujours volubile, tenait ses amis de bistro au courant, jour après jour, de la situation.
C'est alors que nous apprîmes qu'il avait pris deux décisions d'importance : il refusait tout traitement et avait décidé de creuser sa tombe.
Ne croyez pas que chaque habitant de notre village est tenu de creuser sa tombe lui-même, nous avons une entreprise de pompes funèbres, comme ailleurs, qui fait ça très bien et très proprement à la pelleteuse, mais "nanard" n'avait pas confiance et aimait le travail fait main.
C'est ainsi que nous le vîmes, lors de nos visites au cimetière, creuser frénétiquement et disparaître petit à petit dans un immense trou. Cela lui prit plusieurs semaines et si cela vous paraît exagéré, je vous conseille de vous munir d'une pelle et d'essayer d'obtenir un trou de deux mètres sur environ autant de profondeur et un mètre de large et vous verrez bien le temps que ça vous prend.
Enfin, tout fut prêt. Notre fossoyeur amateur recouvrit la tombe d'une tôle ondulée et le tas de terre d'un sac de jute. Il n'y avait plus qu'à attendre.
Un an passa et nul ne trépassa.
"Nanard" reprit ses activités, sa santé s'étant améliorée. L'hiver venu, il repartit couper du bois en forêt, activité non sans danger. Jusqu'ici, malgré son excitation habituelle, il s'en était toujours tiré sans dommage bien que passant parfois tout près d'une catastrophe.
Las, un après-midi, le sort ne fut pas si conciliant. En s'abattant, un chêne entraîna un sapin qui passait par là et, sans qu'on sut très bien comment, un branche cassée de ce sapin, méchamment épointée, vint se ficher dans la poitrine de "nanard". Celui-ci comprit tout de suite la gravité de la situation mais n'ayant pas l'intention de mourir dans un bois, trouva la force de se dégager, de rentrer chez lui en vélo et d'appeler sa soeur.
Celle-ci alerta aussitôt les pompiers qui trouvèrent le blessé allongé sur son lit mais mort. Il fut enterré 48 heures plus tard.
La moralité de l'histoire est que creuser sa tombe semble porter malheur.
Faute de statistiques sérieuses, nous ne pouvons malheureusement pas l'affirmer et c'est pourquoi nous lançons un appel aujourd'hui pour trouver une centaine de volontaires qui seraient prêts à participer à cette étude qui fera certainement avancer la science d'un grand pas.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Nanard
Tes textes me donnent de plus en plus l'impression d'un travail bâclé; de plus, je n'apprécie pas beaucoup les jugements de valeur que tu fais du genre "pas foutu de passer le permis s'il avait essayé". Qu'est-ce que tu veux dire par là? Tu décris une personne manifestement déficiente, ça t'étonnes qu'elle ne puisse passer son permis?
La chute et l'appel que tu lances auraient pu être drôles s'ils avaient été amenés différemment, mais là je trouve qu'ils tombent à plat.
C'est dommage, je trouve qu'il y avait matière à quelque chose de bien, et que tu en es capable.
La chute et l'appel que tu lances auraient pu être drôles s'ils avaient été amenés différemment, mais là je trouve qu'ils tombent à plat.
C'est dommage, je trouve qu'il y avait matière à quelque chose de bien, et que tu en es capable.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Nanard
La chute est marrante, une ironie parcourt tout le texte, mais celui-ci me donne l'impression d'avoir été écrit à la va-vite : accumulation de verbes tout-venant (être, avoir), et, surtout, d'erreurs de langue qui étonnent chez vous. Je n'ai pas distingué de style dans la manière de dire, le tout m'a paru plat, désolée.
Les erreurs, maladresses ou fautes de frappe, donc :
« dont il était l'un des piliers »
« pouvait difficilement s'insérer dans un milieu dit "normal" bien que notre village fût tout à fait normal et qu'il y fût parfaitement inséré ce qui peut paraître paradoxal » : je pense que ce membre de phrase manque au moins de ponctuation, d’une respiration ; tel quel, il me paraît lourd et emberlificoté (la répétition des termes n’aide peut-être pas)
« "nanard" était toujours célibataire.
Il était cependant courageux et travailleur. » : la répétition se voit, je trouve
« à condition que ce ne fût ni trop compliqué »
« du bois qu'il revendait aux Parisiens »
« que sa sœur »
« incessamment sous peu »
« nous apprîmes qu'il avait pris » : les deux sonorités « pri » très proches ont arrêté ma lecture (un détail j’en conviens)
« sans qu'on sût très bien comment, une branche cassée »
« d'appeler sa sœur »
« une centaine de volontaires qui seraient prêts à participer à cette étude qui fera certainement avancer la science d'un grand pas » : la suite de deux relatives imbriquées commençant par « qui » rend tout de suite la phrase lourde, à mon avis.
Les erreurs, maladresses ou fautes de frappe, donc :
« dont il était l'un des piliers »
« pouvait difficilement s'insérer dans un milieu dit "normal" bien que notre village fût tout à fait normal et qu'il y fût parfaitement inséré ce qui peut paraître paradoxal » : je pense que ce membre de phrase manque au moins de ponctuation, d’une respiration ; tel quel, il me paraît lourd et emberlificoté (la répétition des termes n’aide peut-être pas)
« "nanard" était toujours célibataire.
Il était cependant courageux et travailleur. » : la répétition se voit, je trouve
« à condition que ce ne fût ni trop compliqué »
« du bois qu'il revendait aux Parisiens »
« que sa sœur »
« incessamment sous peu »
« nous apprîmes qu'il avait pris » : les deux sonorités « pri » très proches ont arrêté ma lecture (un détail j’en conviens)
« sans qu'on sût très bien comment, une branche cassée »
« d'appeler sa sœur »
« une centaine de volontaires qui seraient prêts à participer à cette étude qui fera certainement avancer la science d'un grand pas » : la suite de deux relatives imbriquées commençant par « qui » rend tout de suite la phrase lourde, à mon avis.
Invité- Invité
Re: Nanard
Je rejoins le sentiment "objectif" général, tu tiens une bonne histoire Plotine, une très bonne histoire même, reste plus qu'à la mettre en relief.
Invité- Invité
Re: Nanard
En ce qui me concerne, la chute n'a aucun sens : quel rapport y-a-t-il entre le fait que le nanard angoissé creuse sa tombe, persuadé d'être atteint d'une maladie "mortelle", et qu'il finisse par se prendre un arbre dans la tronche ?
Ce n'est ni drôle ni étonnant, et me laisse juste un sentiment d'étrangeté à l'image de celui qui me vient après avoir lu une blague Carambar.
Le traitement du texte est bien plus intéressant, la vision que le narrateur apporte sur le pauvre nanard ne me semble pas si "plate" que cela à mes yeux.
Comme le dit Silène, le regard est coloré, un tantinet méprisant, comme peut l'être celui d'un brave bourgeois de village propre sur lui et nanti d'un certificat d'études : l'idiot est exploitable, il est travailleur, tout est pour le mieux dans le meilleur des village de ploucs possible.
J'avoue que j'aurais aimé que vous en rajoutiez, que vous fassiez du narrateur, et de manière indiscutable, un individu parfaitement détestable...
Ce n'est ni drôle ni étonnant, et me laisse juste un sentiment d'étrangeté à l'image de celui qui me vient après avoir lu une blague Carambar.
Le traitement du texte est bien plus intéressant, la vision que le narrateur apporte sur le pauvre nanard ne me semble pas si "plate" que cela à mes yeux.
Comme le dit Silène, le regard est coloré, un tantinet méprisant, comme peut l'être celui d'un brave bourgeois de village propre sur lui et nanti d'un certificat d'études : l'idiot est exploitable, il est travailleur, tout est pour le mieux dans le meilleur des village de ploucs possible.
J'avoue que j'aurais aimé que vous en rajoutiez, que vous fassiez du narrateur, et de manière indiscutable, un individu parfaitement détestable...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Nanard
silene82 a écrit:Tes textes me donnent de plus en plus l'impression d'un travail bâclé;.
J'ai décidé de faire court désormais. J'ai l'impression que, plus long, vous avez du mal à suivre.
silene82 a écrit:de plus, je n'apprécie pas beaucoup les jugements de valeur que tu fais du genre "pas foutu de passer le permis s'il avait essayé". Qu'est-ce que tu veux dire par là? Tu décris une personne manifestement déficiente, ça t'étonnes qu'elle ne puisse passer son permis?
Allons bon ! Voilà autre chose ! Il faudrait, en plus des nombreuses contraintes imposées sur ce forum, obéir à certaines règles de bonne moralité ?
Tu me fais beaucoup de mal.silene82 a écrit:La chute et l'appel que tu lances auraient pu être drôles s'ils avaient été amenés différemment, mais là je trouve qu'ils tombent à plat.
C'est dommage, je trouve qu'il y avait matière à quelque chose de bien, et que tu en es capable.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Nanard
A mettre dans la rubrique "commentaires" s'il-vous-plaît. Merci.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Nanard
ce qui me surprend c'est que "l'idiot" dispense : un flot ininterrompu de paroles. Le truc qui m'a sauté à la figure : Bernard Henry-Levy.
Invité- Invité
"Nanard"
Plotine, bâcler ne signifie pas "faire court" mais "faire à la hâte et sans soin". C'est aussi mon impression.
Pas assez de relectures peut-être, et aussi absence du désir de "donner du style" à cette écriture posée là comme on parle.
Dommage. A mon sens, une bonne histoire mais un potentiel partiellement gâché. A +, pour du mieux.
Pas assez de relectures peut-être, et aussi absence du désir de "donner du style" à cette écriture posée là comme on parle.
Dommage. A mon sens, une bonne histoire mais un potentiel partiellement gâché. A +, pour du mieux.
Invité- Invité
Re: Nanard
Salut Plotine, (rien à voir mais c'est Sparky ?)
c'est curieux parce que j'ai eu l'impression que tu me racontais une histoire vraie (excellent filme de Lynch entre parenthèses et à contre-courant de ce qu'il réalise d'habitude mais rien à voir non plus).
J'aurais aimé que tu me donnes plus de détails sur cet homme simple, que tu rentres un peu plus dans la psychologie du personnage. Je crois que silene82 a raison, je pense que tu es capable de faire beaucoup mieux avec cet écrit mais que tu l'as légèrement bâclé, peut-être n'as-tu pas cru en tes capacités à nous raconter une belle histoire, je ne sais pas...
J'ai trouvé la fin un peu en queue de poisson, je me suis dit que tu avais eu une bonne idée dans l'ensemble mais que tu n'avais pas su l'exploiter...
Pendant que j'y pense, ton homme simple m'a assez indirectement fait penser à Anton, le personnage principal d'"Un homme qu'on oublie pas : Histoire vécue", une nouvelle de Stefan Zweig dans l'un de ses recueils intitulé "Wondrak".
Donc, pour résumer mon sentiment, il y a quelque chose à faire de mieux avec ce texte mais toi seule peut décider si cela en vaut la peine ou pas...
c'est curieux parce que j'ai eu l'impression que tu me racontais une histoire vraie (excellent filme de Lynch entre parenthèses et à contre-courant de ce qu'il réalise d'habitude mais rien à voir non plus).
J'aurais aimé que tu me donnes plus de détails sur cet homme simple, que tu rentres un peu plus dans la psychologie du personnage. Je crois que silene82 a raison, je pense que tu es capable de faire beaucoup mieux avec cet écrit mais que tu l'as légèrement bâclé, peut-être n'as-tu pas cru en tes capacités à nous raconter une belle histoire, je ne sais pas...
J'ai trouvé la fin un peu en queue de poisson, je me suis dit que tu avais eu une bonne idée dans l'ensemble mais que tu n'avais pas su l'exploiter...
Je confirme ce passage (même si plusieurs semaines me semble exagéré) j'ai enterré le chien mort d'amis un jour parce que je sentais qu'ils n'en étaient pas capables et j'en ai chié grave ma race pour être poli, on ne se rend pas compte comme c'est dur de creuser un trou !!!!! (désolé, je ne commente plus, je raconte ma vie !)Cela lui prit plusieurs semaines et si cela vous paraît exagéré, je vous conseille de vous munir d'une pelle et d'essayer d'obtenir un trou de deux mètres sur environ autant de profondeur et un mètre de large et vous verrez bien le temps que ça vous prend.
Pendant que j'y pense, ton homme simple m'a assez indirectement fait penser à Anton, le personnage principal d'"Un homme qu'on oublie pas : Histoire vécue", une nouvelle de Stefan Zweig dans l'un de ses recueils intitulé "Wondrak".
Donc, pour résumer mon sentiment, il y a quelque chose à faire de mieux avec ce texte mais toi seule peut décider si cela en vaut la peine ou pas...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Nanard
Non, c'est moi... vue par un ami !Peter Pan a écrit:Salut Plotine, (rien à voir mais c'est Sparky ?)
Certes, mais ce n'est pas parce que Socque et Silène ont dit que c'était bâclé qu'il faut que tout le monde entonne le même refrain !Peter Pan a écrit:c'est curieux parce que j'ai eu l'impression que tu me racontais une histoire vraie (excellent filme de Lynch entre parenthèses et à contre-courant de ce qu'il réalise d'habitude mais rien à voir non plus).
J'aurais aimé que tu me donnes plus de détails sur cet homme simple, que tu rentres un peu plus dans la psychologie du personnage. Je crois que silene82 a raison, je pense que tu es capable de faire beaucoup mieux avec cet écrit mais que tu l'as légèrement bâclé, peut-être n'as-tu pas cru en tes capacités à nous raconter une belle histoire, je ne sais pas...
J'ai trouvé la fin un peu en queue de poisson, je me suis dit que tu avais eu une bonne idée dans l'ensemble mais que tu n'avais pas su l'exploiter...
Je ne le trouve pas bâclé du tout mon personnage mais je ne vois pas ce que j'aurais pu en dire de plus. On en avait vite fait le tour quand même, de "nanard", d'autant que la narratrice avoue ne pas le connaître personnellement et relate simplement des faits, lesquels sont déjà assez bizarres pour être racontés, non ?
Je vois que j'ai affaire à un connaisseur, ça fait plaisir.Peter Pan a écrit:Je confirme ce passage (même si plusieurs semaines me semble exagéré) j'ai enterré le chien mort d'amis un jour parce que je sentais qu'ils n'en étaient pas capables et j'en ai chié grave ma race pour être poli, on ne se rend pas compte comme c'est dur de creuser un trou !!!!! (désolé, je ne commente plus, je raconte ma vie !)Cela lui prit plusieurs semaines et si cela vous paraît exagéré, je vous conseille de vous munir d'une pelle et d'essayer d'obtenir un trou de deux mètres sur environ autant de profondeur et un mètre de large et vous verrez bien le temps que ça vous prend.
Pas lu, je note ça dans mon petit carnet en moleskine.Peter Pan a écrit:[Pendant que j'y pense, ton homme simple m'a assez indirectement fait penser à Anton, le personnage principal d'"Un homme qu'on oublie pas : Histoire vécue", une nouvelle de Stefan Zweig dans l'un de ses recueils intitulé "Wondrak".
Je crois que je vais en rester là... l'idée de rester en tête à tête avec "nanard" plus longtemps ne me réjouit pas plus que ça.Peter Pan a écrit:Donc, pour résumer mon sentiment, il y a quelque chose à faire de mieux avec ce texte mais toi seule peut décider si cela en vaut la peine ou pas...
Merci, en tout cas de tes commentaires, c'est toujours un plaisir de te lire.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Nanard
Pour compléter mon propos, Plotine, je dirai que ce n'est pas le personnage que je trouve bâclé, ni ce qui lui arrive, mais la manière de raconter. Déjà, ces erreurs de langue et ces quelques fautes de frappe, cela me paraît révélateur chez vous.
Invité- Invité
Re: Nanard
T'aurais quand même pu noter que j'avais fait plein de fautes dans mon commentaire Plotine ! du genre "plusieurs semaines me semble exagéré" et j'en passe !
Sinon, je suis sûr que c'est Sparky, preuve en est : http://www.southparkstudios.com/clips/149722/?searchterm=Big+Gay+Al%27s+Big+Gay+Boat+Ride c'est toi qui m'y obliges :-)
Sinon, je suis sûr que c'est Sparky, preuve en est : http://www.southparkstudios.com/clips/149722/?searchterm=Big+Gay+Al%27s+Big+Gay+Boat+Ride c'est toi qui m'y obliges :-)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Nanard
Longue vie au « nanar » que les fées déclochées le protège de l’ambiance générale plutôt glas.
Prions pour qu’il s’endorme dans l’éther plutôt que dans le vinaigre !
Que les dieux du sourire l’accueillent hors de ce champs de mines !
Amen.
Ba loin des meutes.
Prions pour qu’il s’endorme dans l’éther plutôt que dans le vinaigre !
Que les dieux du sourire l’accueillent hors de ce champs de mines !
Amen.
Ba loin des meutes.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Nanard
L'idée est sympa, mais quelque chose ne va pas.
Auriez-vous envisagé d'écrire ce texte autrement qu'à la première personne ? Le " je " ne me paraît pas nécessaire car il a un rôle trop limité ; un narrateur omniscient semblerait plus probant.
Quant à la morale, ce n'en est pas vraiment une, même si l'idée se défend. En rapport aux dernières lignes du texte, pourquoi pas présenter celui-ci un peu à la manière d'une enquête, justement, ou l'agencer de manière à ce qu'il fasse davantage article de tel ou tel magazine. Cela ne lui enlèverait pas son aspect littéraire, mais permettrait peut-être de creuser quelque chose ( qui ne soit pas une tombe ! ^^ ) et de rendre le récit plus efficace. En l'état, il ne fonctionne pas plein pot, si j'ose dire.
Auriez-vous envisagé d'écrire ce texte autrement qu'à la première personne ? Le " je " ne me paraît pas nécessaire car il a un rôle trop limité ; un narrateur omniscient semblerait plus probant.
Quant à la morale, ce n'en est pas vraiment une, même si l'idée se défend. En rapport aux dernières lignes du texte, pourquoi pas présenter celui-ci un peu à la manière d'une enquête, justement, ou l'agencer de manière à ce qu'il fasse davantage article de tel ou tel magazine. Cela ne lui enlèverait pas son aspect littéraire, mais permettrait peut-être de creuser quelque chose ( qui ne soit pas une tombe ! ^^ ) et de rendre le récit plus efficace. En l'état, il ne fonctionne pas plein pot, si j'ose dire.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Nanard
Moi, je ne déteste pas ce ton légèrement ironique et distancié, et je gage que ce texte "paresseux" aurait reçu meilleur accueil s'il n'avait été signé Plotine...
Mais c'est vrai que la mention " peut mieux faire" est justifiée !
Mais c'est vrai que la mention " peut mieux faire" est justifiée !
Invité- Invité
Re: Nanard
Hé ! C'est pas nanard qu'il s'appelle mais Jean-Louis. Comme tu le dis si bien il en existait dans tous les villages. À présent ils sont concentrés dans des établissements spécialisés.
Du coup comme je le connaissais le bonhomme pour l'avoir hébergé sept ans à la maison, je me suis laissé séduire par l'histoire plus racontée (oralement) qu'écrite.
Du coup comme je le connaissais le bonhomme pour l'avoir hébergé sept ans à la maison, je me suis laissé séduire par l'histoire plus racontée (oralement) qu'écrite.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Nanard
J'ai trouvé le début un peu laborieux en raison d'une structure saccadée, de la présence d'explications un peu forcées. Il y aurait sans doute moyen de donner plus de fluidité à cette partie, avec une narration différente, des phrases plus longues, plus denses, qui se passeraient volontiers des "mais" et autres précisions.
Puis ça s'améliore, l'histoire devient consistante et le personnage prend corps, je finis par le trouver attachant et ce récit, simple, me plaît dans ce qu'il raconte, un truc sans fioritures, efficace, qui pourrait certainement être amélioré mais qui est une bonne base.
Puis ça s'améliore, l'histoire devient consistante et le personnage prend corps, je finis par le trouver attachant et ce récit, simple, me plaît dans ce qu'il raconte, un truc sans fioritures, efficace, qui pourrait certainement être amélioré mais qui est une bonne base.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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