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Récit d'une plage

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Message  Jerry Golay Ven 22 Jan 2010 - 1:01

Récit D'une Plage

Nous avions bien commencé la soirée, 5 camarades de classe pas encore torchés* pour de bon, quand on décida d’aller prendre l’air frais sur la plage, à minuit environ. Le plage enneigée faisait qu’on galérait à avancer, en plus il caillait*, mais on s’amusait bien, à un moment une fille s’est mise à gueuler en rigolant : « O mon Dieu, je suis en train de m’enfoncer dans la lave ! »
Deux minutes plus tard une autre, Andreas*, aperçue deux petites lueurs au loin à l’horizon. On s’est demandé si c’était les ‘phares’ d’une petite embarcation à peine jetée à l’eau, ou ceux d’un véhicule égaré sur la plage, ce qui était moins probable. A vrai dire les autres s’en foutaient un peu et portèrent vite leur attention sur quelque chose de plus concret, mais moi je ne trouvais rien de plus marrant et de plus fascinant que de conjecturer sur l’origine des lueurs. Andreas l’a remarqué, on s’est mis à éclater de rire, c’était évident qu’on irait voir !
On ne parlait plus alors « En tant qu’apprenti journaliste, pouah ! c’est un devoir d’aller voir l’événement ! pouah ! » ai-je grommelé face au vent. Andreas dit « That’s right ! pouah ! c’est pas cette tempête de sable pouah qui m’arrêtera ! » On avançait un peu à l’aveuglette et la tempête s’est calmée, nous laissant mieux voir d’où provenaient les lueurs : il s’agissait de petit feu dans deux soucoupes, disposées en guises des yeux d’un énorme dragon effrayant sculpté dans le sable, tenant sous ses serres un globe terrestre, qui semblait plutôt une roche sculptée sphériquement, le tout était superbement travaillé. Le dragon devait bien faire dix mètres de long et approximativement trois de large. Tout admiratif devant l’improbable, nous n’avions pas de suite remarqué que peu à peu un épais brouillard nous avait encerclés. Quand on le vit, qu’on n’entendit soudainement plus rien, et plus de vent, soudain on s’est tous les deux exclamés en même temps : « Ok on dégage de là ! ». C’est là qu’on a entendu un ricanement presque inaudible et très glauque, machiavélique, provenant de la gueule du dragon se pinçant un sourire en se tordant la tête, agrandissant ses yeux et l’éclat des flammes, des fins filets de sables lui dégoulinant de partout. Vision d’horreur, je crois que si mon regard était comparable à celui d’Andreas, je dirais simplement que nous étions réduit à l’effroi total; incapable désormais de bouger, on restait plantés là bouche bée.
« Ne partez donc pas face au Grand Bloumpa ! d’ailleurs, comment le pourriez-vous ? »
et c’était vrai on était immobilisés, impossible de remuer le moindre muscle. J’avais l’impression que seuls notre cœur, notre système respiratoire, notre cerveau et notre vue fonctionnaient, comme être conscient mais le corps paralysé ! La terreur se lisait sur nos visages et aux gouttes qui perlaient, à l’idée d’un cruel châtiment du grand j’sais pas quoi pour je sais même pas pourquoi, la transpiration et l’adrénaline fonctionnait donc encore elle aussi. « Jeunes insouciants !!! » grogna si férocement et si fort le dragon que son horrible haleine (heureusement éteinte) nous souffla deux secondes le visage. Andreas faillit s’évanouir et j’ai cru que mon cœur, lui, s’était arrêté de battre. Mais on a tenu l’électrochoc et « Depuis le temps que j’attends une visite ! j’ai bien cru attendre mes trente deux minutes de vie sur terre pour rien ! » Il ria très fort et nous ôta la paralysie, ce qui eut pour effet de nous souffler sur quelques mètres, mais ce n’était rien, on ria aussi, on ne savait pas trop pourquoi, on était libre. L’atmosphère si pesante et silencieuse laissa place aux sons naturels de la plage, et le mystérieux brouillard désépaissit autour de nous, nous offre probablement le choix de fuir. Sauf que bien sur nous sommes restés. On s’est approché du dragon, il ne riait plus, il semblait triste. Andya me dit à l’oreille « Tu crois que nous sommes en train de rêver ? » « J’espère bien, lui murmurai-je en retour. »
-Hendricks : Hey, dis moi, tu ne vis vraiment qu’une demie heure, et ça te rend triste ?
-Dragon : Plus encore deux minutes, merci! Regardez la mer commençant à ensevelir ma base ! Nous autres, ce que vous nommeriez par exemple les entités bénéfiques, ou les anges, que sais-je, nous sommes comme ce que vous nommeriez des ricochets dans l’espace, si cela est plus ou moins clair à votre portée humaine ?
« Eh bien, pas vraiment… désolé. » dû-je dire parce que ces dernières paroles laissèrent comme un vide à notre compréhension.
Et en effet on avait l’eau nous aussi à nos pieds, cette écume grasse et des bloup bloup répugnants de bulles dans le sable gargouillant d’eau blanchâtre. La marée montante lançait la charge contre la statue de sable, et faisait trembler sa base sur elle-même à chaque vague, grossissante, formant des couches vaseuses de sable mouillé et des fissures visqueuses, bloup !
« Que pouvons nous faire pour toi ? » lança Andrya.
-Dragon : Faire pour moi ? Evidemment vous ne saisissez ni mon rôle pour vous ici ni la différence de concept de la mort entre vous et moi. Il est un bien que vous ne puissiez arrêter la mer. On ne meurt pas en tristesse dans ‘mon espèce’, si vous préférez ce terme; je suis triste si je n’apporte rien de bénéfique durant ma juste vie. Et durant un instant vous vouliez fuir, et je vous ai paralysé et il était amusant de vous effrayer, comprenez moi, je voulais un peu de divertissement !
-*Hendy : Eh bien en voila une bonne nouvelle ! Procédé radical, qui nous a tenu en haleine.
-*Anya : Oui ça se tient, mais alors quel est exactement votre rôle avant de hum… enfin…
-Dragon (sourit) : Apportez un message et un petit cadeau à deux curieux comme vous, par exemple, sera un acte suffisamment bénéfique avant de me retourner voyager en paix dans les contrées astriques*.
Il y eut un silence, car nous considérions les termes « contrées astriques » comme irrésolues.
Le dragon s’effritait toujours plus, s’en était désolant, mais au fond de moi je commençais à comprendre que ce genre d’espèce d’ange était en route infiniment à travers l’univers.
« J’aimerais vous récompenser pour votre curiosité parce qu’elle n’était en rien malsaine. Vous étiez admiratif et en paix, bien qu’apeurés comme des petits chatons yeux clos. Vous avez eut le courage d’affronter quelques obstacles comme le vent, la terreur, la pitié, l’altruisme; en somme des volontés respectueuses et bénéfiques tout en appréciant la sorte de phénomène surnaturelle sous vos yeux. Votre curiosité fut bonne, et je vous récompense en vous donnant un reflet de votre joyau intérieur, par ce conseil : fouillez aussi loin que votre regard scrutera l’horizon, mais n’ayez pas peur non plus de creusez à vos pieds, car la curiosité est bonne quand elle est à la fois bénéfique et sans crainte ! »
Immergés, les pattes du dragon s’affaissèrent d’un coup sur eux même ! Le corps s’enlia à la surface de l’eau lui coupant la tête qui faillie se décrocha, et retomba sur une masse restante sous l’eau !
La tête reposait maintenant sur un sensible fond prêt à céder; cela faisait une grosse fissure pas belle à voir dégoulinant de sable rouge se mêlant à la surface de l’eau, alors il ajouta vite :
« aarg moi, je vais renaître je ne sais pas, en … aeerrh, oui votre langage… disons en sorte d’aigle, sauf qu’ils ont trois têtes sur la planète Smolohor; hum blurp, ils vivent 3 000 ans et sont vénérés, je me prend un long séjour et agréable congé ! »
Sur quoi une immense vague s’écroula et quelques vaguelettes à peine en ramenaient un méli-mélo boueux de sable et d’eau de mer. Nous étions sur le point de partir, complément ébahis.
« Tiens, il reste ce globe en pierre » dis-je accroupi devant, ne le touchant que des yeux.
Any couru ramasser une grosse pierre au loin et revint même pas essoufflée, pour l’abattre violement contre le globe ! Et sur le coup je me suis projeté en arrière en la voyant faire ça, tot en bafouillant « Mais attend p’tain qu’est-ce… »
Dans un craquellement et roulement pierreux, le globe se fendit puis s’ouvrit : deux gros diamants, énormes comme les deux poings d’un géant vert, nous éblouissaient les yeux.
« Creuser à ses pieds sans crainte » dit Any. « La curiosité est bonté. » ajouta Hen, tous deux empochant leur bien.

*Torchés : Saouls, raides
*Il caillait : Il faisait très froid
*Andreas : diverses provenances
*Handy et * Anya : les personnages changent.
*Les contrées Astriques : inventé, idée de l'univers aire de jeu (hum)
+ récit exercice rédigé entre environ 21h et 23h, + peu ou pas assez de re-correction

Jerry Golay

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Message  Zenati Ven 22 Jan 2010 - 6:01

J'ai lu.... c'est bien...
Zenati
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Message  Invité Ven 22 Jan 2010 - 7:43

J'ai bien aimé ce conte échevelé, mais vous ne devriez pas vous vanter de ne pas avoir cherché à corriger le texte, parce que putain, quand même, vous auriez pu faire un effort ! Je liste ci-dessous mes remarques de langue et sur la forme du texte.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt, et merci de m'avoir appris l'existence du verbe "enlier" !

Mes remarques :
« La plage enneigée »
« une autre, Andreas*, aperçut deux petites lueurs »
« il s’agissait de petits feux dans deux soucoupes »
« « Ok on dégage de ! ». C’est qu’on a entendu » : les deux « là » aussi proches donnent un côté négligé, je trouve (ainsi que deux « c’était » non loin l’un de l’autre, un peu plus haut)
« de (et non « des ») fins filets de sables lui dégoulinant de partout » (je ne sais pas vous dire pourquoi, mais « des fins filets de sable », dans la phrase, ça fait vraiment bizarre)
« nous étions réduits à l’effroi total ; incapables »
« et c’était vrai on était immobilisés » : attention à la sursaturation en verbe être
« la transpiration et l’adrénaline fonctionnaient donc encore elles aussi »
« mes trente-deux minutes »
« Il rit très fort »
« on rit aussi »
« on était libres » (plus haut, vous écrivez « on était immobilisés », c’est mieux, je pense, de rester cohérent)
« nous offrit (texte au passé) probablement »
« Sauf que bien sûr »
« une demi-heure »
« dus-je dire parce que ces dernières paroles avaient laissé (c’est ce qu’a dit le dragon juste avant qui a laissé comme un vide, avant le moment où le narrateur se sent obligé de dire qu’ils n’ont pas compris) comme un vide »
« Que pouvons-nous faire »
« je vous ai paralysés »
« comprenez-moi »
« en voilà une bonne nouvelle ! Procédé radical, qui nous a tenus en haleine »
« Apporter (infinitif sujet de la phrase) un message et un petit cadeau à deux curieux comme vous, par exemple, sera un acte »
« les termes « contrées astriques » comme irrésolus (et non « irrésolues », on parle des termes ; par ailleurs, je pense que l’emploi de « irrésolus » est impropre ici, si vous voulez dire « incompréhensibles ») »
« c’en était désolant »
« Vous étiez admiratifs »
« Vous avez eu (et non « eut ») le courage »
« la sorte de phénomène surnaturel (et non « surnaturelle », c’est le phénomène qui est « surnaturel ») »
« n’ayez pas peur non plus de creuser[/v] à vos pieds »
« Immergé[b]e
s, les pattes du dragon s’affaissèrent d’un coup sur elles-mêmes »
« la tête qui faillie se décrocha » : je pense que, pour la compréhension, il vaut mieux placer « faillie » en incise entre deux virgules, sinon on a l’impression que vous avez voulu écrire « faillit se décrocher »
« je me prends un long séjour »
« tout en bafouillant »

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Message  lemon a Dim 24 Jan 2010 - 23:08

J'ai laché l'affaire* en cours de route. Ca m'a paru trop brouillon, baclé pour ainsi dire, écrit au fil de la plume.



*lacher l'affaire = abandonner
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Message  silene82 Lun 25 Jan 2010 - 8:53

J'ai tenu sans trop de mal jusqu'à la dixième ligne, en grimaçant quelque peu cependant.
Incapable de savourer l'excellence de votre prose, fermé à la subtilité de votre dialectique -eh oui, malgré votre invite si pressante, vos textes ne me font toujours pas rigoler, ô Jerry, ils m'accableraient plutôt-, j'ai préféré m'arracher...

s'arracher : se dit d'un état d'extrême colère, cf " Arrache ah que désespoir ah que vieillesse ennemie"..., lecture de JP Smet dans le grand auditorium de France-Culture.
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