Le vieillard et la mort
5 participants
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Le vieillard et la mort
je ne suis pas très inspiré mais je vous montre un poème que j'ai écris il y
a deux ans ^^
Mes yeux sont des cavernes, que creuse
Un désespoir mordant. Mes rides sinueuses
Et ma bouche engourdie, ajoute à la hideur
De mes mains, qui, quand sonne l'heure,
Tremblent comme de vieilles feuilles
Par le vent secouées. Voici que vient l'écueil,
Le linceul, la tombe ; voici qu'au dehors
Se profile, hideuse, la silhouette de la mort.
J'ai vécu des jours heureux sous le ciel vermeil ;
Mon bonheur, ma joie, à nul autre pareille
A longtemps éclairé mon vaste horizon
D'une pure clarté ; à présent, la noire saison
De la vieillesse est venue, tel un nuage
Sombre, altérer mon pauvre visage
Bouffi, maladif, où se lit la défaite,
La fin, la déroute, la peine et la retraite.
Viens-donc, ô mort ! voici venir à toi un homme
Fourbu ; courbé sous le poids de la vieillesse comme
Sous un tyran, je vois en toi mon salut !
Montre-moi ton visage blême, ton sein nu ;
Souffle dans mes poumons ton haleine et fétide,
Et que sous la terre repose mon corps putride !
La peur en moi lentement disparait,
Comme le rocher lorsque monte la marée.
a deux ans ^^
Mes yeux sont des cavernes, que creuse
Un désespoir mordant. Mes rides sinueuses
Et ma bouche engourdie, ajoute à la hideur
De mes mains, qui, quand sonne l'heure,
Tremblent comme de vieilles feuilles
Par le vent secouées. Voici que vient l'écueil,
Le linceul, la tombe ; voici qu'au dehors
Se profile, hideuse, la silhouette de la mort.
J'ai vécu des jours heureux sous le ciel vermeil ;
Mon bonheur, ma joie, à nul autre pareille
A longtemps éclairé mon vaste horizon
D'une pure clarté ; à présent, la noire saison
De la vieillesse est venue, tel un nuage
Sombre, altérer mon pauvre visage
Bouffi, maladif, où se lit la défaite,
La fin, la déroute, la peine et la retraite.
Viens-donc, ô mort ! voici venir à toi un homme
Fourbu ; courbé sous le poids de la vieillesse comme
Sous un tyran, je vois en toi mon salut !
Montre-moi ton visage blême, ton sein nu ;
Souffle dans mes poumons ton haleine et fétide,
Et que sous la terre repose mon corps putride !
La peur en moi lentement disparait,
Comme le rocher lorsque monte la marée.
hugofan- Nombre de messages : 86
Age : 33
Date d'inscription : 19/04/2009
Le vieillard et la mort
Très beau.
Amicalement
Claire d'Orée
Amicalement
Claire d'Orée
Claire d'Orée- Nombre de messages : 113
Age : 63
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 17/12/2009
Re: Le vieillard et la mort
Bonjour hugofan,
je pense qu'il y a pas mal de choses à revoir dans ce poème...
Je n'ai pas réussi à ressentir un brin d'émotion pour ton vieillard, je n'y a pas cru et j'ai trouvé qu'il en faisait trop à la dernière strophe, j'aurais préféré qu'il parle à la mort avec moins d'emphase...
J'ai trouvé la répétition hideur et hideuse voyante et « que creuse et qui quand » assez hideux !
J'espère lire bientôt une autre version de ce poème qui m'enchantera un peu plus...
je pense qu'il y a pas mal de choses à revoir dans ce poème...
Je n'ai pas réussi à ressentir un brin d'émotion pour ton vieillard, je n'y a pas cru et j'ai trouvé qu'il en faisait trop à la dernière strophe, j'aurais préféré qu'il parle à la mort avec moins d'emphase...
J'ai trouvé la répétition hideur et hideuse voyante et « que creuse et qui quand » assez hideux !
J'espère lire bientôt une autre version de ce poème qui m'enchantera un peu plus...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Le vieillard et la mort
Tous ces effets destinés à illustrer la fragilité du bonhomme et l'imminence d'une mort à venir finissent peu à peu par tuer l'âme du texte. Tu parles ici de détresse profonde, d'une souffrance irréversible qui trouvera peut-être son apaisement de l'autre côté mais en noyant tout cela de la sorte, ça atténue pas mal la force du propos et c'est dommage.
Peut-être essayer de se tourner vers l'essentiel ou alors, si tu tiens à jouer cette carte du grandiose, à donner réellement de l'ampleur au texte.
Peut-être essayer de se tourner vers l'essentiel ou alors, si tu tiens à jouer cette carte du grandiose, à donner réellement de l'ampleur au texte.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le vieillard et la mort
Il y a un début de commencement de quelque chose dans ce texte .
Comme Sahkti, je pense que c'est trop chargé, voire répétitif, mais il a des passages assez intéressants.
Il faut que vous appreniez maintenant à éliminer. La prolixité, c'est comme l'eau dans la soupe quand il y en a trop, ça perd le goût.
Comme Sahkti, je pense que c'est trop chargé, voire répétitif, mais il a des passages assez intéressants.
Il faut que vous appreniez maintenant à éliminer. La prolixité, c'est comme l'eau dans la soupe quand il y en a trop, ça perd le goût.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
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