...Diverses créations en vrac

[Murder~Angel]

Sombres trépassés qui reviennent nous condamner...
Mémoires transfigurées pour que l'onde soit transcendée...
Désespoir de la clarté à l'aube de cette heure dépravée...

Cieux enchanteurs car manipulateurs...
Brèves incandescences bientôt libérées...
Ces âmes s'alliant à la beauté de la brume...
Malheuresement cette grâce n'étant que posthume...

Ambroisie divine coullant à flots ininterrompus
L'aube apparaissant en les menant au nues...
La parole disparaissant dans un monde de sens retrouvés...
Le ciel rougissant sous notre nombre de mérités...

Pures chaleurs, disparaissant dans la pauvre clameur...
Ces rides enfouies dans les bas-reliefs qui nous relient...
Et nous, cruels pêcheurs, ne retrouveront notre candeur...
Car seule la vie n'est pas pré-établie...





Qu'est ce que la vie sinon qu'une fleur plantée en notre coeur,
Arrachant les derniers lambeaux de nos peur?
Elle virevolte en nos mains
Au risque de se briser dans son doux écrin...
Cette perle rouge coule et pourtant
C'est elle qui nous fais sentir la houle...
Cette délicate douceur saline
Nous envelloppe dans son amère saveur câline...
Mais pourtant elle revient nous arrache...
En son sein elle nous prend, nous y cache....
Sous son vent nous serons...
Grâce à elle nous revisiterons
Les temps passés près du chant aimé...
Près de l'oracle des coeurs trépassés...




Parfois rêver de se couler dans ce macadame,
Se glisser dans les pensées de toutes ces âmes...
Penser à dériver, s'abandonner, délirer...
Décrire sur le monde cette magnifique ronde...


Fleurs de ce beau rouge éclatant sur ce corps blanc, le soleil de plomb permettant cet égarement...
Glacer peu à peu le reste de lucidité nous maintenant...


Virevolte la plume, court l'onde
Par-delà ces limites qui n'en sont pas
Plier seulement à nos exigences, pour adoucir nos existences...


Le vent souffle, murmure
Ecoutez le vent vous emporter loin des murs...
Volez sur cette brise saline
Embrasez vous en cette mer caline...
Ces doux flots montant vous caressant en vous effleurant puis vous glaçant lorsque enfin vous les pénétrez...


Ironie du sort
A l'article de la mort
Un sourire au lèvres
Pour cette vie brève


Ange des condamnés
Meurtrier des envoyés
Ce roi désincarné
Revient nous annihiler


Le rouge coulant, dégoulinant de la plaie
La mort ne lui apportant que la paix
L'obscurité profonde
Où la vie n'est qu'une ronde
La beauté de la clarté
Qui pourtant disparaît
Au fur et à mesure que le flot se déverse
Jusqu'à temps que ne tombe la herse
Puis le silence nous envahit
Dans cette clameur qui s'évanouit...


A la croisée de ces chemins...
Sillonner, laisser vivre ses mains...
La peur de cette dépendance
Encore regretter cette tendre enfance
Rêver pourtant à ces belles déesses
Qui, seul dans le futur, pourront nous amener dans l'allégresse
Se drapper dans ce rouge décadent
Devenir de plus en plus indécent...

Se laisser porter sur ces ailes de velours
Emporter à l'envi tous ces combats sur ces vautours...

[demi-lune]

Je pense qu'il aurait mieux valu faire un choix et ne poster qu'un texte, car tel quel c'est assez décousu.
Pour moi les rimes accolées 2 à 2 sont forcées et lourdes, les vers trop longs, beaucoup de participes présents (et aussi de fautes d'orthographe et de syntaxe !), de démonstratifs (parfois plusieurs dans le même vers), de points de suspension. Assembler de jolis mots ne suffit pas : il faut retravailler chaque vers, chaque strophe, en écoutant ce que cela donne à la lecture à voix haute. Courage.

[Invité]

Diverses créations... n'est-ce pas un peu beaucoup ?

[Peter Pan]

Bonsoir Murder~Angel,

il y a des fautes, des répétitions, des maladresses, des clichés, des... dans ce poème (enfin je trouve)... Et pourtant, je ne sais pas pourquoi, mais je crois que tu as de belles choses à dire (celles-ci sont déjà belles, je ne veux pas dire par là que c'est moche hein (ou que je trouve ça moche plutôt !)

Je suis un enfant un peu étrange je crois, alors je ne sais encore une fois pas pourquoi, mais en te lisant, j'ai pensé à cette chanson de Nanard...

Je laisserai le lit comme elle l'a laissé
Défait et rompu, les draps emmêlés
Afin que l'empreinte de son corps
Reste gravée dans le décor
Je resterai là, immobile
Les bras croisés, presque tranquille

Je laisserai la chambre comme elle l'a laissée
L'odeur de Camel, Gauloises mêlée
Afin que la lumière retienne
Son ombre nue dans les persiennes
Au bout du quai tombe le jour
Je reste là sentant l'Amour

Dans ce port de fêlés juste à l'envers du monde
Où d'énormes soleils me renvoyaient mes ondes
Où les normes basculent au fond des volcans sourds
Où je traînais mes bottes gaspillant ton Amour
Attention fragile
Attention fragile

Je laisserai ma peau comme elle l'a laissée
Sueur et cannelle, orange poivrée
Afin que ma mémoire revienne
Me dessiner cette Eurasienne
Cette criola de secours
Quand je titube au petit jour

Je prendrai ma vie comme elle l'a laissée
Avec un sourire en coin, un secret
Afin d'accepter la tendresse
Que j'avais refusée sans cesse
Avec l'impression d'être fort
Le sommeil, c'est presque la mort

Dans ce port de fêlés juste à l'envers du monde
Où d'énormes soleils me renvoyaient mes ondes
Où les normes basculent au fond des volcans sourds
Où je traînais mes bottes gaspillant ton Amour
Attention fragile
Attention fragile

[Invité]

Je viens de lire ton texte en prose de l'autre côté et j'ai le sentiment grandissant que tu écris au fur et à mesure que la plume ou les touches du clavier courent sous tes doigts. Je en vois rien de construit, pas de fil directeur, mais des pensées, des mots, des idées, des impressions alignées comme elles te viennent. L'effet est assez hétéroclite, désorientant. Là où je suis déçue, c'est que ces écrits n'arrivent même pas à me laisser une quelconque impression, à distiller une ambiance dont je pourrais m'imprégner...

[Rebecca]

"Le ciel rougissant sous notre nombre de mérités..."

je n'ai aucune idée de ce que peut signifier un tel vers...oui bon d'accord, dans le genre contes de la crypte, sans doute est il volontaire que tout soit crypté et sans doute faut-il les mériter
mais j'insisterai quand même sur : mettre du sens et de la clarté
bien que pour vous

"Désespoir de la clarté à l'aube de cette heure dépravée"

[Invité]

Tu nous offre des créations "en vrac", ça fait un peu négligé je trouve.
J'aurais préféré un cadeau plus petit et mieux présenté, dans une sorte de paquet-cadeau, tu vois ? Pas forcément des faveurs et des rubans mais au moins sans fautes d'orthographe et de syntaxe, et beaucoup moins de points de suspension.
Pas convaincue par cette première lecture. Désolée. A te lire encore.

[Sahkti]

Attention aux rimes parfois trop visibles et prenant beaucoup de place dans le rythme du poème.
Il y a également par moments excès d'adjectifs qui alourdissent pas mal les tournures et n'en disent pas forcément beaucoup plus que le substantif seul.
Je pense qu'il y aurait moyen de sérieusement alléger tout cela, de faire dans la simplicité, plus efficace et sans doute plus heureuse à l'oreille.
Le fait d'avoir déposé de la sorte plusieurs textes hétéroclites n'aide sans doute pas la lecture, mais j'ai trouvé que l'ensemble avait des aspects brouillons. Je ne dis pas que ça a été rédigé trop vite mais j'ai le sentiment que tu suis une idée et qu'elle t'enferme dans quelque chose, alors tu tournes autour sans forcément savoir où aller ou comment t'en sortir (impression peut-être fausse, ce n'est qu'un avis).

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