Ce jour là

[Franck]

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Réveil brutal. Les yeux s’ouvrent. Terreur, voilà ce que l’on peut lire dans ces deux fentes noires de jais.
Terreur car, ce jour qui s’annonce pluvieux sera le dernier. La toute fin, le gouffre, le saut de l’ange, la chute, le grand final, l’étape, BANCO, blackout morbide, pour ainsi dire le NOIR total.
Noir de la mort que Jean va bientôt côtoyer, sûrement en fin de journée car, il trouve que mettre fin à ses jours le soir est, comment dire… plus « honnête ».
Honnête avec lui-même et honnête avec les règles de bienséances qu’impose un suicide en bonne et due forme.
Et oui, on ne se suicide pas comme une vulgaire merde quand on se nomme Jean Hunt. On ne s’ôte donc pas la vie n’importe comment et sans préparation quand on roule en BMW X6 et que l’on touche un salaire mensuel composé d’une ribambelle de zéros ; on ne ce fou pas en l’air salement quand on baise une top modèle qui défile à New York, Londres, Paris et toutes ces foutu mégalopoles qui puent la pollution, le capitalisme, la drogue, les merdes de chiens qui jonchent les trottoirs, l’odeur gerbante des MacDo et autres fast food remplis à ras bord d’obèses, de gens gras et suintant la graisse et le mal être d’une génération baignant littéralement dans une huile crasseuse de désillusion ; d’une société où les foules de bipèdes entassées à crever dans ces zones bétonnées, tagués, sales, putrides, qui de leurs misérables existences ne pensent à rien d’autres que de survivre jours après jours, espérants ne pas faire les cons et commettre actes irréversibles, tel un meurt, exemple simple et démonstratif pour l’occasion.

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Six jours avant…

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[Invité]

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Réveil brutal. Les yeux s’ouvrent. Terreur, voilà ce que l’on peut lire dans ces deux fentes noires de jais.
Terreur car, ce jour qui s’annonce pluvieux sera le dernier. La toute fin, le gouffre, le saut de l’ange, la chute, le grand final, l’étape, BANCO, blackout morbide, pour ainsi dire le NOIR total.
Noir de la mort que Jean va bientôt côtoyer, sûrement en fin de journée car, il trouve que mettre fin à ses jours le soir est, comment dire… plus « honnête ».
Honnête avec lui-même et honnête avec les règles de bienséances qu’impose un suicide en bonne et due forme.
Et oui, on ne se suicide pas comme une vulgaire merde quand on se nomme Jean Hunt. On ne s’ôte donc pas la vie n’importe comment et sans préparation quand on roule en BMW X6 et que l’on touche un salaire mensuel composé d’une ribambelle de zéros ; on ne ce fouT pas en l’air salement quand on baise un top modèle qui défile à New York, Londres, Paris et toutes ces foutues mégalopoles qui puent la pollution, le capitalisme, la drogue, les merdes de chien qui jonchent les trottoirs, l’odeur gerbante des MacDo et autres fast food remplis à ras bord d’obèses, de gens gras et suintant la graisse et le mal être d’une génération baignant littéralement dans une huile crasseuse de désillusion ; d’une société où les foules de bipèdes entassés à crever dans ces zones bétonnées, taguées, sales, putrides, qui de leurs misérables existences ne pensent à rien d’autres que de survivre jour après jour, espérant ne pas faire les cons et commettre des actes irréversibles, tel un meurtre, exemple simple et démonstratif pour l’occasion.

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Six jours avant…



J'ai fait un premier passage de correction.

[Invité]

Un peu court, mais il y a déjà un bel enfilement de clichés. Société pourrie, polluée, mal-être, gnégnégné... chiant, pour moi, parce que vous me forcez, moi lectrice, à avoir cet avis que vous me balancez à la gueule au lieu de me laisser le loisir d'arriver à cette conclusion en me montrant à voir la pourriture ambiante.

Bienvenue sur Vos Écrits, cela dit, à vous lire bientôt !

Mes remarques :
« Terreur car, (pourquoi la virgule ici ?) ce jour qui s’annonce pluvieux sera le dernier. La toute fin, le gouffre, le saut de l’ange, la chute, le grand final, l’étape, BANCO, blackout morbide, pour ainsi dire le NOIR total.
Noir de la mort que Jean va bientôt côtoyer, sûrement en fin de journée car, (pourquoi la virgule ici ?) il trouve que mettre fin à ses jours »
« Eh oui, on ne se suicide pas comme une vulgaire merde » : sympa !
« on ne se fout pas en l’air salement »
« toutes ces foutues mégalopoles »
« le mal-être »
« ces zones bétonnées, taguées, sales, putrides, qui de leurs misérables existences ne pensent à rien d’autre (et non « autres ») que de survivre jour après jour (et non « jours après jours »), espérant (et non « espérants », on a ici un participe présent et non adjectif) ne pas faire les cons et commettre actes irréversibles, tel un meurt, exemple simple et démonstratif pour l’occasion. » : je trouve la phrase confuse

[silene82]

Une assez belle collection de poncifs, passablement éculés.
Mais qui sait, peut-être l'esprit viendra-t-il au suicidaire, au cours de la préparation, voire de l'exécution ; jusqu'à lire la suite, donc...

[demi-lune]

Beaucoup d'énumérations un peu longuettes et, oui, comme les autres commentateurs, je trouve l'accumulation de poncifs facile et plaquée sans effort, sans démonstration habile et suggérée de la chose.
Donc : très réservée...

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