Quatrains, fragments, petites choses

Ce sujet est l'équivalent de celui dédié aux textes courts dans le forum "prose".

Ouvre mes jambes, sens le parfum de mon sexe.
T'enivre-t-il,
Grand imbécile,
Prunelle de mes yeux ? Allons, mais tu te vexes ?

Et tant de nuits paisibles
de journées pour l'éternité
en notre absence

tant d'orbites elliptiques dont le Soleil est un foyer
de glaciations et de réchauffements
d'ères

de règnes animaux de paramécies
tant d'explorations spatiales de fédérations galactiques
sans nous.

Palétuvier, nids de guèpe
Passiflore complu
Noeuds papillons
Haineux pluriels
Dénivellé
Contrat dictionnaire

- listes de négations noyés dans des mots -

Silence épanoui,
Huit en péripéties
Inoxydables
Sinueuse évanoui
Ouïrait en catalepsie

Bonjoui Messie !

- liste d'affirmations au bouche à bouche des mots -

Bonne idée ce fil !

socque a écrit:Et tant de nuits paisibles
de journées pour l'éternité
en notre absence

tant d'orbites elliptiques dont le Soleil est un foyer
de glaciations et de réchauffements
d'ères

de règnes animaux de paramécies
tant d'explorations spatiales de fédérations galactiques
sans nous.

J'aime beaucoup ! En particulier l'évolution du texte qui part d'images assez "classiques", presque convenues, pour arriver à quelque chose de plus incisif.

Beaucoup de richesses David, le vocabulaire fait mouche !

Plus évident les négations que les affirmations. Failli buter sur
Huit en péripéties
Inoxydables

Joli jeu !

Loreena Ruin a écrit:En vrac, des petits trucs que j'avais mis sur des cadeaux pour Nowel...

Y avait-il un rapport particulier entre le caeau donné et le texte dessus?

Sahkti a écrit:

Loreena Ruin a écrit:En vrac, des petits trucs que j'avais mis sur des cadeaux pour Nowel...

Y avait-il un rapport particulier entre le caeau donné et le texte dessus?

cadeau

Le premier était pour un CD, le second pour une fleur, le troisième pour un bijou si je me souviens bien

De tendres doigts tremblants suivent l'orbe d'un sein,
Sa courbe époustouflante.
Lorsque le plaisir chante,
La pensée malvenue calme son noir essaim.

Loreena Ruin a écrit:Le premier était pour un CD, le second pour une fleur, le troisième pour un bijou si je me souviens bien

Ha oui, en effet, ça colle assez bien! Sympathique et élégante attention, Ruin !

socque a écrit:De tendres doigts tremblants suivent l'orbe d'un sein,
Sa courbe époustouflante.
Lorsque le plaisir chante,
La pensée malvenue calme son noir essaim.

Honte à moi, j'ai dû chercher orbe au dico... un nouveau mot dans ma tête!

J'aime le contraste entre le tendre du début et malvenue et noir à la fin.

Hihi oui honte sur toi Sahkti (mais il n'y a rien de mieux que de découvrir de nouveaux mots, ou de se rappeler qu'ils existent pour les utiliser davantage...) ! ;-) J'ai beaucoup aimé ce petit morceau de texte, tellement (ou tendrement ?) sensuel, socque !

C'était un veuf inconsolé
qui s'enfermait dans son passé
comme un ver dans son quant-à-soie

Oh oui, joli !

Très joli, Arielle ! Très, très !

Dans mon jardin secret pousse une fleur sauvage.
Je protège sa vie contre tous les saccages.
Ni tonte ni bouquet; en toute loyauté
Je la laisse grandir, son nom est Liberté !

Dans mon jardin secret pousse une fleur sauvage.
Je protège sa vie contre tous les saccages.
Ni tonte ni bouquet; en toute loyauté
Je la laisse grandir, son nom est Liberté !

Dans mon jardin secret pousse une fleur sauvage.
Je protège sa vie contre tous les saccages.
Ni tonte ni bouquet; en toute loyauté
Je la laisse grandir, son nom est Liberté !

Dans mon jardin secret pousse une fleur sauvage.
Je protège sa vie contre tous les saccages.
Ni tonte ni bouquet; en toute loyauté
Je la laisse grandir, son nom est Liberté !

Si tu m'avais touché avec les yeux
Oui,
Si tu n'avais posé sur moi
que tes yeux

Alors je ne serai pas
ce débris de porcelaine.

C'est la Saint-Valentin.

Journée éphémère
Comme la rose en chocolat
à la table du célibataire

J'entends
à tout bout de champ
que la vie est belle

Belle,
comme un tournesol en feu
le pôle haine, en cendres
Belle, oui, belle
à en perdre les pétales

Je savais pas que ce fil existait, donc je reposte ça par ici !

Lyra will a écrit:C'est la Saint-Valentin.

Journée éphémère
Comme la rose en chocolat
à la table du célibataire

Très joli, lapidaire !

embellie semble avoir des soucis de multipostage, ici ou là...

La crise :

Voyant de mal en pis
tourner la cancoillotte
la crémièr' ne savait à quel sein se vouer;
son voisin, boulanger, pleurait dans son pétrain;
l'épicier soupirait,
tressant ses échalottes;
le boucher débitait en tranches son chagrin ...

À l'instant I j'étais perclus
Ne pouvant lire que DELOTHAL

Un bain de grenadine, précipité de sang
Des quelques mouvements

De notre épuisement
Des cendres

J'ai décommandé tous tes rendez vous
Consolé tes enfants, dérangé les miroirs.

Réhausse ou maïs et obéit.

Soudain ta tête se dresse comme une bite
Qui s'excite :
Tu as vu
Une superbe femme avec un très beau cul.

Ton Popaul
Se tend ; et s'il se mettait à cracher la colle ?
Vont-ils donc suffoquer, perdus dans le slibard,
Tes têtards ?

Je ne pas. Lui, il. Nous jamais : on !

C'est très. Il faut. Parfois... mais je ! Jusqu'à.

Effectivement, une bonne idée que. Je n'ai pas tout lu mais de que j'ai lu, quelques trouvailles et des perles rares.

Merci. Beaux moments du partage.
Ma préférence à David.

pétrain, mais Arielle, tu confondrais pas avec le général par hasard ?

Oups! Général ou maréchal ... suis pas très au fait des grades dans l'armée mais il est certain que j'ai dû être influencée par l'homophonie :-)

Arielle a écrit:La crise (...)

J'ai souri et trouvé ça bien tourné !!

socque a écrit:Soudain ta tête se dresse comme une bite (...)

et celui-ci bien troussé ;-)

Pas vraiment le bon fil mais bon :-)
J'attire votre attention sur une proposition d'exercice poétique lancée par Eddy !

Voir ici:
http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/exo-printemps-des-poetes-t3709.htm

Crêtes des vagues, vagues des champs
l'homme laboure à pleines dents
la mer, la terre, de ses tourments
ainsi qu'un pou buveur de sang.

Hop ! :-) Il disparaît trop vite celui-ci...